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30/10/2008

La crise économique passera, les problèmes climatiques persisteront

SUPPORT DU Parlement Européen  AU MAINTIEN DES OBJECTIFS SUR LE PAQUET CLIMAT ET ENERGIE

 

Ceux qui veulent voir en la crise économique une excuse pour mettre un frein au paquet climatique se trompent lourdement . 

 

Nous n'avons pas le choix: si nous voulons laisser une Planète habitable aux générations futures, nous ne pouvons que conclure les mesures de lutte contre le changement climatique ainsi que leur calendrier. La crise économique passera, mais les problèmes climatiques persisteront  et seulement par une grande solidarité et un grand effort pourrons nous faire face aux défis de la durabilité. 

 

Les Directives européennes " climat et énergie" et les mesures adéquates serviront à surmonter la crise,  à travers la création d'emplois et l'instauration d'une économie durable, forte en contenu social et soucieuse de son environnement.

 

Le contexte actuel de la crise économique a donné raison aux valeurs de la sociale-démocratie,  soutenues par les socialistes européens.

 

29/10/2008

Kosovo : lutter contre la criminalité

Lutter contre la criminalité

 

Le taux de criminalité y est le plus élevé d'Europe.

La zone est poreuse et ouverte à tous les trafics. Hier lieu de transit, aujourd'hui point de départ des trafics d'êtres humains, et point de retour pour le blanchiment d'argent.

Ce n'est pourtant pas faute d'experts pour s'occuper du problème :

- le Chef de la police kosovare (albanophone), supervisé par un responsable de l'ONU ;

- le "Représentant spécial" de l'UE dispose dans son équipe des spécialistes des problèmes de police, car la sécurité est une de ses priorités ;

- la police représente toute une partie importante de la mission EULEX, qui a un rôle de conseil, mais garde des tâches exécutives, dans "la lutte conte la criminalité" ;

- la KFOR qui garde des tâches de police, pour des raisons de sécurité.

 

Où sera la frontière entre l'autonomie de la police kosovare et le "monitoring" international ?

 

Et, bien entendu, au nord du Kosovo, sévit la police serbe qui a ses propres structures, accepte l'UNMIK et la KFOR, mais pas EULEX...  

 

La Justice, deuxième volet de la mission EULEX, connait les mêmes problèmes que la police :

Où s'arrête le monitoring international ?

Quels codes,  criminel et de procédure pénale doivent être appliqués par les tribunaux ? Des codes serbes ? Des lois coutumières kosovares en attendant celles votées par le Parlement kosovar ? Des lois différentes selon les communautés ? Des lois internationales ?

De plus se pose le problème des traductions : non seulement entre albanophones et serbes mais également  pour les juges et les procureurs étrangers.

 

Dans le nord, les juges de la mission EULEX, et plus encore des juges "albanais" ne sont pas acceptés par les Serbes.

 

Des deux côtés il est clair que les plaies du passé, lointain et récent, ne sont pas cicatrisées, et chaque communauté considère que "Justice n'a pas été faite" à l'égard des crimes "terroristes".

(à suivre)

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

28/10/2008

Kosovo : partition ?

De la partition "de facto" à la partition assumée ?

 

Des "peuples" différents peuvent-ils vivre ensemble dans un même Etat ?

Oui, répondent les Kosovars : "notre société est multiethnique". Les Serbes et les albanophones ajoutant, chacun de leur côté : "nous sommes les seuls à être multi ethniques !". Et chacun de promettre la "libre circulation" pour tous.

Mais la confiance ne semble pas être établie. Même les noms des rues posent problèmes, car, comme partout, ils sont le reflet de l'Histoire qui, au Kosovo est contestée et non partagée. Les monuments aux morts de la première guerre mondiale ne concernent que les Serbes.

 

Il n'y a pas de partis politiques multiethniques. Des femmes, toujours à la pointe des efforts de réconciliation, ont organisé un réseau d'ONG, au sein desquelles les Serbes restent rares.

 

Si la criminalité prospère, la situation sécuritaire est stabilisée, probablement en raison de la présence de la KFOR, et il n'y a pas eu d'affrontements entre communautés à déplorer ces derniers mois.

Les monastères orthodoxes que nous avons visités, au sud,  semblent vivre dans la quiétude. Les soldats de la KFOR qui veillent à leur sécurité ont déjà planifié leur départ.

Le calme est-il réel ou superficiel ?

Le désengagement progressif, mais réversible,  de la KFOR est programmé.

 

Chaque communauté vit côte à côte sans se fréquenter : à chacun ses écoles, à chacun ses fréquentations.

Les albanophones refusent de parler serbe. Les Serbes, minoritaires au sud, sont obligés de parler albanais pour survivre. Quand les jeunes des deux communautés se parlent, ce qui reste rare, ils utilisent l'anglais.

 

Au mois de mai les élections locales "kosovares" ont été boycottées par les Serbes, et chaque communauté considère comme "illégaux" les conseils communaux élus par les autres.

 

La mission EULEX va-t-elle pouvoir se déployer au nord du Kosovo ?

Les Serbes ne veulent pas en entendre parler, car EULEX est un instrument de la future indépendance à l'égard de la Serbie.

Certains diplomates européens, sur place, préconisent un déploiement par la force, sous la protection de la KFOR.

Beaucoup y voit un test.

 

La partition du nord du Kosovo a été envisagée,  par le Président serbe juste avant notre visite : "en cas d'échec de toutes les nombreuses possibilités".

Les Serbes sont effectivement largement majoritaires dans la partie nord. Mais ils ne représentent que 40% ? 60%, 70% des Serbes du Kosovo. De plus, les monastères orthodoxes, justification de la présence serbe,  se trouvent au sud.

 

Bien que ne reconnaissant pas l'indépendance du Kosovo, les autorités de Belgrade se sont décidées à installer des postes de contrôles et de douanes, aux "frontières" avec "leur province", pour faire cesser les trafics. Le nord du Kosovo devrait cesser d'être une vaste zone "taxe free".

(à suivre)

08:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

27/10/2008

pour un nouveau "Bretton Woods"

Valeurs sociale-démocrates et mesures environnementales pour affronter la crise

 

L'idée d'un nouveau Bretton Woods avec la mise en valeur des idées sociale-démocrates devient une nécessité. Nous devons affronter la crise actuelle  en prenant des mesures aussi bien économiques que sociales, car la solidarité est une condition essentielle de la réussite.

 

 Nous devons prendre des mesures qui vont dans la direction de la solidarité et de la clarté. C'est un moment historique  et c'est une chance pour l'Europe d'assumer son rôle de leader en donnant des solutions à la crise financière actuelle. Le dogme du "laissez faire" a conduit à la faillite. Ce qui s'est passé sur les marchés ne devrait plus se reproduire et pour cela il nous faut de nouvelles règles, à savoir les règles et valeurs de la Social-démocratie. Nous devons agir rapidement dans un esprit collectif et solidaire.

 

L'Union européenne a besoin de moyens qui lui permettront de fonctionner efficacement. Ceux qui ont voté contre le traité de Lisbonne doivent maintenant comprendre que seule une entité européenne unie, disposant de moyens efficaces, pourra effectivement affronter la crise et donner des solutions aux citoyens.

 

La crise financière ne doit pas non plus nous faire oublier notre engagement écologique. La protection de l'environnement est une obligation absolue et par conséquent il ne faut pas faire marche arrière sur nos objectifs climatiques et environnementaux, sous prétexte de la crise financière actuelle.

 

 

25/10/2008

Kosovo : de la tutelle internationale à l'intégration dans l'union européenne

Kosovo : de la tutelle à l'Union européenne ?

 

Compte-rendu de mission (1/4 octobre 2008)

 

 

La tutelle internationale

 

Au printemps 1999, les forces de l'OTAN ont reçu de l'ONU le mandat de mettre fin au processus de "nettoyage ethnique" entrepris un an plus tôt par l'armée serbe.

 

La résolution 1244 a placé le Kosovo sous "protectorat" international, un Haut Représentant de l'ONU assurant la transition (vers un Etat dont l'indépendance sera reconnue ?), l'OTAN, via la KFOR se chargeant du maintien de la paix.

En plus de l'ONU et de l'OTAN (KFOR) se trouvent au Kosovo une mission de l'OSCE (qui prépare les élections de 2009), le FMI,  qui veille sur l'orthodoxie budgétaire,  la Banque Mondiale, le PNUD...et, bien entendu, l'Union européenne !

Le Haut Commissariat aux réfugiés s'est retiré.

 

La résolution 1244 étant toujours en vigueur, l'UNMIK reste formellement responsable de la coordination de la communauté internationale...jusqu'à une décision formelle, éventuelle, du Conseil de sécurité. En attendant, ses effectifs devraient diminuer de 70% d'ici la fin de l'année.

 

Certains, comme les Serbes, n'acceptent pas la mission EULEX et remettent en cause sa légalité, considérant que la décision du seul Secrétaire général ne suffit pas.

Les albanophones préfèrent avoir affaire à l'Union européenne qui apporte son soutien et "tire vers le haut" le Kosovo vers des "standards" de qualité.

Nous avons entendu,  de leur part,  quelques réflexions à la limite du racisme à l'égard des représentants de l'ONU "venus du tiers monde".

 

Tout le monde est soucieux de la stabilité du Kosovo, car la situation n'est pas stabilisée dans la région, la Bosnie-Herzégovine, en particulier, restant fragile.

(à suivre)

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe