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11/03/2009

Jeux d'argent en ligne

JEUX D'ARGENT EN LIGNE: PLUS DE COOPÉRATION POUR PROTÉGER LES MINEURS CONTRE LES RISQUES D'ADDICTION

 

Face à l'explosion des jeux et paris en ligne en Europe - dont les revenus sont estimés actuellement à 4 milliards d'euros par an - des mesures afin de protéger les jeunes et lutter contre les problèmes d'addiction, de fraude et de corruption s'avèrent nécessaires.

 

Le Parlement européen exhorte les 27 pays de l'UE à coopérer davantage dans ce domaine.

 

Tout le monde peut jouer et parier en ligne parfois sans réel contrôle et souvent sans limites. Or, ces jeux ne sont pas sans danger. Ils peuvent engendrer des problèmes d'addiction. Les joueurs les plus vulnérables sont notamment les jeunes.

 Il y a un risque ce soit un adolescent qui joue en ligne avec la carte de crédit de ses parents.

Ne faut-il pas envisager de limiter le montant des paris pour éviter que des consommateurs ne se ruinent?

 

Il est nécessaire que toutes ces questions soient abordées à la fois au niveau national et européen. La Commission européenne doit y apporter sa contribution. En l'absence de normes cohérentes en Europe, c'est aujourd'hui la Cour de justice européenne qui dit le droit alors que la solution devrait toujours venir du Parlement européen et du Conseil. 

 

Une partie de la droite du Parlement européen juge que ces propositions menacent les intérêts des opérateurs privés.

 Il ne s'agit pas ici de brider les opérateurs privés ou de protéger les intérêts des monopoles publics. C'est une question de bon sens visant à protéger les gens les plus vulnérables.

 

04/03/2009

Le gouvernement dément à Paris ce qu'il a signé à Bruxelles

Libéralisation des chemins de fer régionaux :

Madame Kosciusko-Morizet a menti aux sénateurs

 

Le 3 décembre 2009, le règlement européen (CE) No 1370/2007 du 23 octobre 2007 relatif aux services publics de transport de voyageurs par chemin de fer et par route, entrera en vigueur dans toute l'Union européenne.

 

Ce règlement qui a pour objet d'harmoniser les conditions de concurrence et de protéger les obligations de service public, dans les appels d'offres de transports de voyageurs, a fait l'objet d'un long bras de fer entre le Parlement, la Commission et le Conseil. A l'initiative de deux eurodéputés du PSE, Gilles Savary (France) et Willi Piecyk (Allemagne, †), la reconnaissance des régies publiques a finalement été retenue dans le texte définitif.

 

De leur côté, Jacques Barrot, Commissaire aux transports en titre, et Dominique Perben, Ministre des transports lors des négociations, ont obtenu du Conseil européen et des eurodéputés, que la mise en concurrence des TER ne soit pas obligatoire, mais à la discrétion des autorités organisatrices concernées, en l'occurrence les Régions. Il s'agit d'une dérogation arrachée par la France aux autres Etats membres.

 

Toutefois, interrogée par le sénateur Haenel dans le cadre d'une question orale au gouvernement, Madame Kosciusko-Morizet a démenti avec la plus ferme énergie, que les TER pourraient être mis en concurrence par les régions qui le souhaitent, en l'absence d'une nouvelle directive de libéralisation du rail.

 

Jeu de rôle entre les sénateurs et la Secrétaire d'Etat UMP? Ou pieux mensonge de cette dernière? Toujours est-il qu'une réponse claire et sans ambiguïté de la Commission européenne, à une question écrite de Gilles Savary confirme que le 3 décembre, les dispositions de la loi LOTI qui maintiennent un monopole légal de la SNCF sur les chemins de fer régionaux, seront caduques!

 

Une fois de plus, un gouvernement dément à Paris, ce qu'il a signé à Bruxelles...

 

Quel crédit accorder aux réponses gouvernementales à des questions officielles des parlementaires ?

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

02/03/2009

Faire face à la crise économique : le rapport Larosière

Satisfaction  pour le rapport du groupe de Larosière

 

Double satisfaction concernant la publication du rapport  du groupe de Larosière, portant sur la future architecture de la supervision financière  dans l'Union européenne, car ce rapport met en valeur à la fois la  nécessaire dimension européenne  de la réforme à concevoir et s'inspire également de l'approche socialiste pour surmonter la crise actuelle.

 

Ce rapport, en donnant raison aux Socialistes européens, montre clairement que le  marché a besoin  de mécanismes de contrôle  et de systèmes d'alarme pour bien fonctionner. Ensuite le rapport montre également que la régulation du   marché exige une réponse européenne  communautaire, car les réponses nationales s'avèrent insuffisantes  car éparpillées.  

 

Il est souhaitable que la Commission européenne en tienne le plus grand compte avant de présenter ses propositions législatives dans le domaine règlementaire et de supervision.

25/02/2009

D'une Présidence à l'autre

De la Présidence tchèque, on craignait le pire. Elle se contente d'être inexistante.

Atlantiste et idolâtre de Bush elle est probablement désorientée par l'élection de ce nouveau Président moins réactionnaire.

Les Suédois se préparent.

Echange de vues avec Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangères :

 

L'Union européenne est devenue un acteur majeur pour la gestion des crises. Les Suédois se demandent donc quelles crises interviendront pendant leur Présidence.

La Présidence suédoise devra faire face aux changements dans les autres institutions : Commission et Parlement, et, éventuellement,  à l'application du Traité de Lisbonne.

 

Les priorités :  

1) Le changement climatique, avec la préparation de la Conférence de Copenhague sur ce thème.

2) L'élargissement :

La Turquie : des réformes intérieures sont espérées.

Les Balkans occidentaux : malgré les blocages, la Présidence espère maintenir la perspective d'adhésion.

L'Islande : c'est encore trop tôt, mais l'évolution de la politique commune de la pêche faciliterait un rapprochement.

3) L'Accord d'Association avec l'Ukraine

 

Les défis :

1) La tension des relations avec la Russie.

2) La situation de la Palestine au Pendjab, en passant par l'Iran, l'Afghanistan et le Pakistan. Que peut faire de plus l'Union européenne ?

Moyen-Orient : tous les Etats membres ont le même message et le même espoir : la création de deux Etats, la réconciliation palestinienne, la poursuite du dialogue avec Israël.

3) Les conséquences politiques de la crise économique, avec leurs implications sur la stabilité et la sécurité.

Quels sont les instruments de l'Union européenne pour y faire face ?

 4) L'Union pour la Méditerranée, et les relations avec les pays de la rive sud. Pour sortir du blocage, il faut trouver un équilibre avec les institutions de l'Union européenne.

5) Le partenariat avec l'est de l'Europe ; la stratégie baltique ; la synergie "mer noire" : il y a un consensus au sein du Conseil.

6) Le partenariat transatlantique : continuer l'action entreprise par la Présidence tchèque, dont c'était une priorité.

7) Les relations avec la Chine, l'Inde et le Brésil.

 

L'Afrique n'a pas été citée.

 

 

09:44 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

23/02/2009

renforcer les liens autour de la méditerranée

Oui au renforcement du partenariat euro-méditerranéen

Le Parlement européen compte offrir sa contribution active au renforcement du partenariat euro-méditerranéen.

 

Nous soutenons l'effort visant à rendre les projets de coopération économique, territoriale et environnementale, plus concrets et plus efficaces.

 

Le dialogue politique est incontournable, et dans ce cadre le rôle positif de l'Assemblée Parlementaire Euro-Méditerranéenne, devient primordial.  Il est nécessaire d'établir un véritable partenariat avec l'autre rive de la Méditerranée, en ouvrant ce processus à tous les partenaires sociaux ainsi qu'aux populations de la Méditerranée, et  pas seulement aux gouvernements.

 

L'Union européenne doit utiliser l'opportunité de ce nouveau cadre institutionnel euro-méditerranéen pour améliorer les relations concrètes entre les peuples du bassin de la Méditerranée et pour aborder les questions sensibles telles que la paix dans la région et l'immigration.  

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, méditerranée