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16/12/2008

Grande manifestation européenne aujourd'hui à Strasbourg

DES HEURES DE TRAVAIL TROP LONGUES NUISENT À LA SANTÉ DES TRAVAILLEURS

 

Les eurodéputés socialistes seront mobilisés, cette semaine à Strasbourg, pour lutter contre les horaires de travail excessifs en Europe.

 

Travailler plus de 48h par semaine peut être dangereux, nuit à la santé des travailleurs et ne correspond pas aux aspirations d'une société moderne qui visent à concilier vie professionnelle et familiale, estiment les Socialistes.

 

Ils  participeront, mardi à Strasbourg, à la manifestation organisée par la Confédération européenne des syndicats et l'Organisation européenne des médecins, à la veille d'un vote crucial du Parlement européen sur le renforcement de la législation européenne sur le temps de travail.

 

De plus en plus de travailleurs dans l'Union sont contraints d'accumuler les heures voire les jobs pour pouvoir gagner leur vie. L'accepter revient à développer une forme d'esclavage moderne du travail. 

 

Les gens doivent pouvoir gagner un salaire décent qui leur permette de vivre de leur travail sans devoir travailler nuit et jour.

 

Travailler plus ne signifie pas forcément gagner plus.

 

La majorité des quelque 3,2 millions de travailleurs britanniques, qui ont fait le choix de travailler plus de 48h, affirment qu'ils n'ont pas gagné plus d'argent et 7 travailleurs sur 10 indiquent qu'ils souhaiteraient travailler moins!

 

Les longues heures de travail ne garantissent pas forcément un meilleur rendement de l'entreprise. Les pays où l'on travaille le moins enregistrent une meilleure productivité.

 

Ce qui compte aujourd'hui, c'est de permettre aux gens d'utiliser intelligemment leur temps de travail et non de les contraindre à de longues heures de travail.

 

La liberté de choix pour les travailleurs, c'est bien souvent de la poudre aux yeux.

 

Ce qui est en jeu cette semaine, c'est de savoir si nous voulons le progrès social ou si nous voulons revenir aux heures sombres de la révolution industrielle du 19ième siècle.

 

Un médecin doit pouvoir comptabiliser ses heures de garde à l'hôpital comme du temps de travail.

 

Qui est prêt à se faire opérer par un médecin qui tombe de fatigue parce qu'il a enchaîné 20 heures de travail non stop à l'hôpital? Moi, je n'en connais pas.

15/12/2008

exportations d'armes

Rendre juridiquement contraignant le "code de conduite" européen d'exportations des armes

 

Depuis dix ans, l'Union européenne a un "code de bonne conduite" concernant l'exportation des armes.

Malheureusement ce code n'est pas juridiquement contraignant.

Depuis trois ans une "position commune" est prête, mais toujours pas adoptée par le Conseil.

Les Etats membres producteurs d'armes, il en reste une demi-douzaine dans l'Union européenne, sont réticents à se rendre dépendants des vingt autres, qui n'ont pas, ou plus,  d'industries de la défense.

Le "code européen de bonne conduite" perdra de sa crédibilité et restera au stade des bonnes intentions tant qu'il ne sera pas juridiquement obligatoire.

Il est indispensable de prévenir des transferts d'armes irresponsables, et des trafics illégaux grâce à une transparence gérée de façon multilatérale.

Comme l'a prouvé la mauvaise expérience en Bosnie, la vente des armes saisies dans le cadre des opérations européennes de maintien de la paix doit également être sévèrement contrôlée.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, armes

14/12/2008

les parlementaires européens vont-ils "aux putes" ?

Les putes du Parlement européen

 

Lundi, c'est Strasbourg. Une fois par mois, pendant quatre jours, c'est là que siège le Parlement européen.

 

La presse a abondamment repris les allégations d'une parlementaire allemande, libérale, selon qui ses pairs se rendent à Strasbourg en "colonie de vacances".

 

Elle ose ajouter : "ils ne travaillent pas et vont voir les prostituées".

 

Si cela est vrai, c'est dans une extrême discrétion, et aussi bien en dehors des heures de travail que pendant. A moins que les fantasmes de cette dame la portent à croire que ses collègues sont capables, non stop,  de fréquenter 24 heures sur 24 et pendant quatre jours, des dames monnayant leurs faveurs.

 

Là où je suis certain que cette dame délire, c'est quand elle déclare "Les rues qui mènent au Parlement en sont pleines. On ne peut pas ne pas les voir."

Si, on peut ne pas les voir. Cela fait presque trente ans que je ne les vois pas,  alors que je fais chaque jour à pied le trajet de mon hôtel (où je n'ai jamais remarqué de professionnelles de ce type) au Parlement, et retour le soir.

Ce qui m'agace, c'est qu'aucun des journaux qui se sont délectés de ces conneries, dont Libération, n'ont apporté de démenti, alors qu'il est si simple de vérifier : voit-on, ou non, des putes dans les rues qui mènent au Parlement européen ?

Il y a, probablement et malheureusement, des prostituées à Strasbourg, comme dans toutes les grandes villes du monde.

Certains parlementaires cèdent-ils à la tentation ? C'est possible, peut-être même probable, même si je serais bien incapable d'en citer un seul, car je n'en ai jamais vu en pareille compagnie.

Mais comment ne pas voir que cette élue se fait de la publicité de façon honteuse,  à quelques mois des élections européennes,  en jetant, injustement, l'opprobre sur ses collègues ?

Comment ne pas voir que la presse préfère repaître ses lecteurs de ces mensonges, parce que l'anti parlementarisme démagogique a toujours fait vendre du papier,  au lieu de procéder à une vérification rapide et aisée ?

   

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, sexe

08/12/2008

changement climatique : le temps des décisions

CHANGEMENT CLIMATIQUE: LE PARLEMENT EUROPEEN NE DONNERA PAS UN CHEQUE EN BLANC A LA PRESIDENCE FRANÇAISE

 

La décision du Conseil des ministres européens de donner le dernier mot aux chefs d'Etats et de Gouvernements n'a pas été des plus intelligentes. Le Parlement ne donnera pas un chèque en blanc : on ne peut bricoler une chose par-ci par là, et après dire au Parlement que c'est à prendre ou à laisser. 

 

Pour bien s'attaquer à la lutte contre le changement climatique, il  faut un financement adéquat. L'Union européenne ne peut pas négocier au niveau international n'ayant en poche que de vagues promesses sur le budget.

 

En ce qui concerne les fonds nécessaires pour parvenir à la durabilité des mesures concernant le changement climatique et pouvoir aider les industries à s'ajuster,  les recettes doivent être destinées à l'adaptation indispensable, servir aux objectifs environnementaux et ne pas retourner dans les poches des ministères des finances. 

 

04/12/2008

Qui souffre le plus de la crise ?

AGIR ENSEMBLE CONTRE LA CRISE POUR UN RÉSULTAT MAXIMUM

 

Il faut redoubler d'efforts pour pousser les Etats membres à coordonner leurs plans de relance nationaux afin de maximaliser leur impact sur la croissance et l'emploi en Europe.

 

Nous sommes tous engagés dans la même galère; pour en sortir, nous devons agir ensemble.

 

Les travailleurs et les entreprises sont les premières victimes collatérales de la crise financière. Après avoir sauvé les banques, les gouvernements de l'UE ont le devoir moral de sauvegarder l'emploi. Tout doit être en mis oeuvre en ce sens.

 

Le plan de relance européen ne peut se réduire à une juxtaposition de plans nationaux. Ces mesures de relance seraient vaines voire contre-productives si elles ne sont pas décidées et mises en oeuvre de manière coordonnée.

 

L'Union européenne doit de son côté mobiliser toutes les ressources disponibles du budget européen pour favoriser la réinsertion rapide des travailleurs dont l'emploi est menacé.  Il faut favoriser l'accès au crédit des PME qui sont créatrices d'emplois et mettre en place un vaste programme d'investissements verts pour soutenir l'activité économique et la création d'emplois durables.

 

Il faut prendre des mesures d'urgence pour soutenir le pouvoir d'achat des plus pauvres et des emplois décents.

 

On s'empresse un peu trop souvent à voler au secours des fleurons de notre économie en oubliant un peu vite ceux qui souffrent le plus de la crise.