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07/01/2018

L'échange de princesses au cinéma

L'échange de princesses

Marc Dugain

avec Anamaria Vartolomei  Juliane Lepoureau

Lambert Wilson, Olivier Gourmet

 

Très belle reconstitution en costumes d'époque, avec de bons acteurs.

Un film ne peut jamais être la reconstitution complète d'un livre, lui même inspiré par des documents d'époque (mémoires du Duc de Saint-Simon et correspondance entre les cours de France et d'Espagne).

Le seul problème est que, si Juliane Lepoureau est parfaitement dans le rôle de l'Infante destinée à Louis XV à l'âge de quatre ans,  la ravissante Anamaria Vartolomei, qui a passé les 18 ans, n'a pas l'âge de la fille du Régent, mariée à l'héritier du trône d'Espagne à l'âge de 12 ans. Dans le livre elle découvre qu'elle saigne alors qu'elle est déjà en Espagne. Personne ne lui a expliqué ce que c'était que d'avoir ses règles. Malgré l'âge supérieure de l'actrice,  le film ne présente que des scènes très sages alors que Chantal Thomas écrit : "elle est à moitié folle". La future Reine d'Espagne se met nue à la fenêtre, elle se promène très dévêtue dans le parc. Son très bigot beau-père est outrée d'apercevoir sa toison pubienne. Elle copule avec domestiques et palefreniers. Tout ça dans le livre, pas dans le film. L'intérêt de ces scènes était de montrer la dégénérescence des Bourbons. Lambert Wilson surjoue un peu le rôle de Philippe V d'Espagne pour souligner à quelle point le système monarchique est atteint.

L'avantage du cinéma est de montrer de façon très crue ce que la littérature évoque : l'omni-présence de la mort, avec la rougeole et la variole qui déciment les familles en l'absence de vaccins et d'une compétence médicale, les médecins n'ayant pas beaucoup évolué depuis Molière.

Malgré ces réserves, un bon film.

 

08:29 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

15/12/2017

crise de la cinquantainre

Jalouse

de David et Stéphane Foenkinos

avec Karin Viard, Dora Tombroff, Anne Dorval, Thibault de Montalembert

 

Le personnage de Karin Viard est en crise. Tellement en crise qu'elle devient jalouse, et donc méchante, avec son adorable fille ainsi qu'à l'égard d'une jeune collègue pleine d'idées et de dynamisme pour les appliquer. Sa "meilleure amie" lui sert de "punching ball".

Un peu exagéré, effet comique oblige.

Le film repose sur les épaules de Karin Viard, dont ce n'est pas le meilleur rôle...

 

09:27 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

01/12/2017

Loving Vincent

La passion Van Gogh

de Dorotea Kobiela et Hugh Welchman

avec Douglas Booth, Chris O'Dowd,

Saoirse Ronan, Eleanor Tomlinson

voix de Pierre Niney pour la version française

Prix du Public, Festival du film d'animation d'Annecy

 

Film qui sort incontestablement de l'ordinaire : d'abord tourné "en réel" avec des acteurs, puis plus de 60.000 plans peints à l'huile, à la main, "à la manière de Van Gogh", par 90 peintres professionnels, puis 120 tableaux de l'artiste incrustés et animés par infographie. Le spectateur est immergé dans la peinture (animée) de Van Gogh.

La trame de l'histoire, parce qu'il en faut bien une, est l'enquête sur la mort de Van Gogh. Elle met en question la thèse du suicide. Mais l'intrigue est secondaire et passe après l'effet visuel.

 

19:14 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

08/10/2017

Mariage mouvementé

Le sens de la fête

d'Eric Toledano et Olivier Nakache

avec Jean-Pierre Bacri, Jean-Paul Rouve, Gilles Lelouche

Eye Haidara, Hélène Vincent

 

Un film qui ne restera probablement pas dans l'histoire du cinéma, contrairement à "Intouchables" des mêmes réalisateurs.

Mais c'est un film plaisant et drôle, même si l'on voit venir la plupart des gags qui se succèdent au rythme des avanies.

Bacri incarne un organisateur de mariage. Qui n'est jamais allé à un mariage ? Ou n'en a pas rêver ? Donc , l'empathie est totale avec les personnages qui composent une galerie cocasse.

Un film parfait pour un dimanche après-midi...

 

 

10:41 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

27/09/2017

Voyage à Tahiti

Gauguin

d'Edouard  Deluc

avec Vincent Cassel, Tuhei Adams

1891 : les tableaux de Gauguin ne se vendent pas. Il vit dans une grande pauvreté, incapable de subvenir aux besoins de sa femme et ses cinq enfants, pris en charge par la famille de sa femme. Celle-ci ne le suit pas dans on rêve d'un voyage dans le Pacifique, à la recherche d'autres paysages, d'autres couleurs.

Le film est tiré des carnets personnels du peintre. Il n'est donc pas question de l'aspect sulfureux du personnage et des relations qu'il avait avec des très jeunes filles à peine pubères, malgré sa syphilis,  mais de l'histoire d'amour avec son modèle qui deviendra sa femme, et de l'infidélité de celle-ci qui n'avait que 13 ans. Tahei Adams en a 17 mais elle nous donne l'impression de sortir  d'un tableau de Gauguin tant elle est criante de vérité.

Vincent Cassel nous montre un Gauguin sur de son talent mais malade (cardiaque et diabétique en plus de la syphilis) , obligé de devenir docker pour pouvoir manger et payer son loyer avant d'être "rapatrié sanitaire" vers la métropole car ses oeuvres ne se vendent toujours pas, ni à Tahiti ni à Paris.

Le rythme est moins trépidant que dans "Le mariage à Mendoza" du même Edouard Deluc.

 

21:14 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma