23/03/2017
Galerie de portraits
Chacun sa vie
de Claude Lelouch
avec Eric Dupond-Moretti, Johnny Hallyday, Béatrice Dalle,
et bien plus encore
Pas d'intrigue. Un procès d'assises, avec un président, ses assesseurs, les avocats, l'accusé, et tous les jurés rassemblés là par un tirage au sort. Chacun sa vie. Un concentré touchant d'humanité, dans la lignée de "Les uns et les autres" du même Lelouch.
Peu de diversité sociale ou raciale dans cette galerie de portraits qui permet de voir défilé de nombreuses actrices et de nombreux acteurs du cinéma français.
Prestations particulièrement remarquables : l'avocat médiatique Dupond- Moretti, Béatrice Dalle en prostituée prenant sa retraite et Johnny en sosie de Johny.
Reste la question que je me poserais si j'étais au sort pour être juré de Cour d'assises : qui suis-je pour juger un(e) de mes semblables ? et , pire encore, décider de son sort. A chacun sa vie !
08:33 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
18/03/2017
toute une vie de couple
Monsieur et Madame Adelman
de et avec Nicolas Bedos et Doria Tiller
avec Denis Podalydes, Pierre Arditi
45 ans de vie commune d'un écrivain, prix Goncourt, puis membre de l'Académie française avec son épouse, mère de ses enfants, et pilier de la famille.
L'évocation de la famille, du temps qui passe, de la vieillesse n'est pas s'en rappeler Woody Allen, ce qui est, pour moi, un grand compliment .
Le scénario est à l'aune de l'imagination débordante des deux auteurs, qui forment un couple dans la vraie vie, et les dialogues sont enlevés.
En regardant, et en entendant, Nicolas, impossible de ne pas penser à Guy. C'est le premier grand rôle de Doria Tiller, probablement pas le dernier !
20:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
16/03/2017
Oscar du meilleur film
Moonlight
de Barry Jenkins
avec Alex R Hibbert, Ashton Sanders, Trevante Rhodes
Mahershale Ali
Enfance, adolescence, jeune adulte : trois acteurs différents pour trois étapes de la vie d'un jeune afro-américain d'un quartier pauvre de Miami, en quête de son identité, en particulier de son identité sexuelle.
Enfant délaissé par une mère défoncée au crack, pris en charge par le chef des dealers (Mahershale Ali de House of Cards) qui ne l'exploite pas mais le recueille sans contrepartie.
Le harcèlement à l'école, primaire puis secondaire, sauf un copain qui a de l'empathie pour lui.
Un jeune adulte qui ne correspond en rien aux clichés habituels, ni de l'homosexuel, ni du gangster.
Un film plein d'humanité et de sensibilité. Meilleur film de l'année ? Il en a obtenu l'Oscar...
15:37 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
10/03/2017
First Lady
Jackie
de Pablo Larrain
avec Natalie Portman
Les mystères de la distribution des films en France fait que ce Jackie arrive tout de suite après le Neruda du même cinéaste.
Pas plus que Neruda Jackie est un "biopic".
22 novembre 1963, à Dallas, le Président JF Kennedy est assassiné. Comme tous les gens de ma génération, je me souviens encore du moment où je l'ai appris.
La "Première dame" vit ces instants tragiques en direct.
Natalie Portman est Jackie. Elle parvient à nous faire partager l'émotion de ces jours tragiques simplement en étant assise sur un canapé, en train de parler au journaliste de Life à qui elle a demandé de faire un article sur le président assassiné, bien entendu en mettant en avant toutes les qualités de celui-ci. Laisser à l'Amérique et au monde une image flatteuse de JFK est le moteur de son action. Ce qui peut influencer également son propre destin tant elle se sent démunie face à l'avenir.
Le film montre également le rôle de Robert, le frère de John, qui sert de tampon entre la veuve et les autorités, y compris Rose, la mère qui fait valoir les revendications de la famille.
Et la hâte du vice-président Johnson, pressé de prêter serment et d'emménager à la Maison Blanche, avant même l'enterrement que Jackie veut à l'égal de celui de Lincoln.
18:32 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
26/02/2017
Une histoire d'amour, avec du jazz autour
La La Land
de Damien Chazelle
avec Ryan Gosling, Emma Stone
Déjà 17 prix et 24 nominations, dont 14 pour les Oscars de ce soir.
Je dois avouer que j'ai été déçu. J'attendais quelque chose entre "West Side Story" et "Les parapluies de Cherbourg"...La musique est bonne, mais pas au point de me donner envie de danser car elle ne soutient pas la comparaison avec la musique des films de Woody Allen, et j'ai trouvé les deux heures un peu longues.
Ryan Gosling, que j'avais bien aimé dans "The big Short" n'est pas Fred Astaire et Emma Stone que j'avais adoré dans ses deux Woody Allen ("Magic Moolight" et "L'homme irrationnel") n'est pas Ginger Rogers. Ils n'essaient d'ailleurs pas, et c'est tout à leur honneur.
Pour le César de la meilleure actrice, j'ai du mal à comprendre qu'Emma, mignonne au demeurant, puisse être donnée favorite devant l'époustouflante Isabelle Huppert, prodigieuse dans "Elle".
Leur "rêve américain" (tout le monde peut réussir aux USA) et leurs amours m'ont laissé indifférent.
Reste un film qui, s'il ne mérite pas tous ces honneurs, en reste tout de même plaisant.
17:41 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma