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19/09/2019

Roubaix dans sa noirceur

Roubaix, une lumière

d'Arnaud Desplechin

avec Roschdy Zem, Léa Seydoux, Sara Forestier

 

Roubaix, une lumière donne une image très sombre de cette ville qui a perdu ses entreprises, et donc ses emplois. Même les demeures bourgeoises sont à l'abandon.

Arnaud Desplechin est Roubaisien et il s'est inspiré d'un fait divers réel qui montre toute la misère économique et humaine.

Roschy Zem joue le rôle d'un commissaire de police, natif de la ville. Il apporte la dimension humaine dans ses relations avec les deux suspectes de l'assassinat d'une vieille dame. Le film repose beaucoup sur ses épaules.

Léa Seydoux et Sara Forestier prouvent une nouvelle fois qu'elles sont de prodigieuses actrices. Comment a-t-il été possible d'enlaidir autant la mignonne Sara ?

Les amateurs de films policiers seront déçus, car il n'y a pas de suspens mais une fable sociale qui interpelle.

 

 

07:57 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

23/05/2019

De la prise de la Bastille à la décapitation du roi

Un peuple et son roi

de Pierre Schoeller

avec Olivier  Gourmet, Adèle Haenel, Gaspard Ulliel, Laurent Lafitte

en VOD

 

 

Le peuple est représenté par des artisans du faubourg Saint-Antoine dont la figure majeure est Olivier Gourmet, souffleur de verre. Mais qui est "le peuple" dont certains partis politiques, ou gilets jaunes,  voudraient s'approprier la représentation ?

Au sein du peuple, certaines femmes posent ouvertement la question de leur place, de leurs droits.

Louis XVI est incarné par Laurent Lafitte, en décalage avec les représentations habituelles du monarque. Il campe un monarque taiseux et calculateur.

Entre 89 et 93, il y a 91 et la piteuse fuite jusqu'à Varennes qui révèle de façon crue le double jeu du roi.

De Pierre Schoeller, j'avais beaucoup aimé "L'exercice de l'Etat", avec, déjà, l'excellent Olivier Gourmet. J'ai été déçu par la mise en scène trop théâtrale d'"Un peuple et son roi".

 

 

 

15:54 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, histoire

21/05/2019

Une femme d'aujourd'hui

Gloria Bell

de Sebastian Lelio

avec Julianne Moore, John Turturo

 

Gloria a cinquante ans et n'en souffre pas. Divorcée, elle ne s'interdit rien.

Le film reflète la vie d'aujourd'hui des familles recomposées. Il faut vivre en composant avec l'ex et la nouvelle femme de l'ex, faire accepter son nouvel homme par les grands enfants devenus adultes. Quand sont échangés des souvenirs communs à la première famille,  les nouvelles pièces rattachées ne peuvent que se sentir exclues.

Film plaisant avec quelques longueurs.

A voir pour Julianne Moore.

 

10:12 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

14/05/2019

Une grand-mère face à la tentation du Djihad

L'adieu à la nuit

d'André Téchiné

avec Catherine Deneuve, Kacey Mottet Klein

 

Dans un milieu assez aisé, une grand-mère aimante découvre que son cher petit fils qui lui dit partir au Québec a organisé,  en réalité,  son départ pour la Syrie via la Turquie, avec sa petite amie,  après s'être converti à l'islam.

Rêve d'un "ailleurs" qui serait tellement mieux ! Aveuglement absolu, déni de réalité...

Vivant non loin de Lunel d'où partirent les premiers djihadistes français, je mesure bien la réalité du problème.

Mais que faire ? Comment convaincre que c'est une connerie à ne pas faire ?

Catherine Deneuve, dont c'est le huitième film avec Téchiné, n'en fait pas trop. Elle est juste bien.

 

 

15:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

02/05/2019

les idéaux et la réalité

La lutte des classes

de Michel Leclerc

avec Leïla Bekhti et Edouard Baer

 

Tous les parents veulent le meilleur, surtout en matière d'éducation, pour leurs enfants. Au point de les inscrire dans une école privée ?

Le personnage de Leïla Bekhti est le symbole de la réussite. Elle a grandi dans une HLM, a été à l'école communale,  et est devenue une avocate reconnue. Son mari, joué par Edouard Baer, se laisse vivre doucement, à la charge de son épouse, intransigrant sur ses principes. Très bien tous les deux. Edouard Baer fait un vrai numéro d'acteur.

Michel Leclerc avait déjà réalisé un film plein d'humour sur l'engagement politique. Lionel Jospin y faisait une apparition amusante face à Sarah Forestier.

"La lutte des classes" pose le problème de la mixité sociale. La sectorisation scolaire calque la sectorisation de l'habitat, allant parfois jusqu'au ghetto. Sans être moralisateur, le film s'attaque aux préjugés. Parfois un peu caricatural. Mais la caricature n'est-elle pas un des ressorts comiques ? Malheureusement, j'ai connu une école maternelle abandonnée dans ses préfabriqués par la municipalité, car ce sont les municipalités qui ont la responsabilité matérielle des écoles maternelles et primaires.

 

 

08:14 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma