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28/03/2019

Luchini en enquêteur littéraire

Le mystère Henri Pic

de Rémi Bezançon

avec Fabrice Luchini, Camille Cottin, Alice Isaaz

d'après le roman de David Foekinos

 

Une jeune éditrice découvre un manuscrit passionnant dans la bibliothèque  des romans refusés, dans un village du Finistère.

Critique littéraire animant une émission de télévision, le personnage incarné par Fabrice Luchini ne croit pas qu'un tel chef d'oeuvre a pu être écrit par un spécialiste breton de la pizza décédé. Il mène l'enquête, aidé par la fille de l'auteur présumé, institutrice.

Un film divertissant, intelligent, mené à un bon rythme par Luchini. Camille Cottin (10%) et la jeune Alice Issaz (Mademoiselle de Joncquières) font mieux qui lui donner la réplique.

L'amour de la littérature transparait.

 

08:17 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

24/03/2019

La classe silencieuse

La révolution silencieuse

de Lars Kraume

Inspiré d'une histoire vraie

Sélection Festival du film de Berlin

 

Au moment de l'insurrection de Budapest, en 1956, des élèves d'une classe de terminale, en Allemagne de l'Est, décident de respecter deux minutes de silence au début de leur cours d'histoire, en hommage aux victimes hongroises.

Ils ont beau affirmer que leur action visait à rendre hommage au footballeur Puskàs, capitaine de l'équipe hongroise, l'excuse tient d'autant moins que seule une radio émettant depuis l'Allemagne de l'Ouest a donné l'information...et qu'elle était érronnée !

L'affaire remonte jusqu'au ministre de l'éducation lui même, ce qui prouve la crispation, et même la paranoïa,  du pouvoir communiste.

Pour ces élèves, le chantage, pour qu'ils dénoncent les meneurs,  consiste à les menacer de les empêcher d'avoir leur "Abitur" (le Baccalauréat allemand).

Le titre allemand, "La classe silencieuse" correspond mieux au film, mais il est vrai que ce silence est un cri en faveur de la liberté.

Le réalisateur, Lars Kraume, s'était déjà fait remarquer par son film "Fritz Bauer, un héros allemand" qui traitait également de l'après guerre en Allemagne. Intéressant , puisque Kraume est né au début des années 70. Un signe prouvant que les jeunes Allemands ne sont pas indifférents à l'histoire de leur pays dans l'après guerre.

 

 

09:43 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

17/03/2019

God save the Queen

La favorite

de Yorgos Lanthimos

avec

Olivia Colman : meilleur actrice : Oscar, Bafta, Golden Globe, Mostra

Rachel Weisz : meilleures actrice pour un second rôle : Bafta

Emma Stone

Meilleur film britannique de l'année : Bafta

Meilleur scénario : Bafta

 

La "favorite", c'est la Duchesse de Malborough, épouse du principal ministre,  qui s'en va en guerre,  contre la France. Elle est la tête politique et a l'oreille de la reine, Anne Stuart, descendante de Marie Stuart, reine d'Ecosse qu'Elizabeth Ière a fait décapiter. Anne sera la dernière des Stuart sur le trône car ses dix-sept enfants sont morts en bas âge.

En 1710, Anne ne veut plus de la guerre qui coûte trop cher. Elle renvoie Malborough et sa femme. Emma Stone, sans scrupules,  devient la nouvelle favorite.

Olivia Colman, qui a pris 16 kilos pour incarner la reine,  a raflé toutes les récompenses mais ses deux partenaires sont largement  à la hauteur, y compris Emma Stone qui n'a rien reçu cette fois.

 

08:28 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

23/02/2019

Segrégation

Green Book

Sur ls routes du Sud

de Peter Farrelly

avec Viggo Mortensen, Mahershala Ali

 

Au début des années 60, donc avant l'abolition des lois ségrégationniste en 64, un videur italo-américain du Bronx, plein de préjugés à l'égard des hommes de couleur,  est engagé comme chauffeur par un virtuose pianiste afro-américain. S'en suit un "road movie" du Bronx jusqu'au Sud profond, avec le "Green Book", guide pour voyageurs de couleurs, leur indiquant dans quels établissements, restaurants et hôtels , ils sont acceptés. Pas question de manger dans le restaurant où le concert va avoir lieu, pas question de laisser l'artiste utiliser les toilettes utilisées par les Blancs.

Les deux protagonistes auront ainsi l'occasion de confronter, avec humour,  leurs préjugés à la lumière de la réalité, et de s'enrichir de leurs différences, et de se frotter au racisme stupide de leurs concitoyens.

Tiré d'une histoire vraie, il a été sacré "Meilleur scénario" au "Golden Globe".

Les deux acteurs sont excellents. Viggo Mortensen a pris 20 kg pour le rôle. Mahershala Ali, repéré, entre autres, dans "House of Cards", a remporté à la fois le Golden Globe et le Bafta pour sa prestation.

et l'Oscar !

Ainsi que l'Oscar du meilleur film !!!

 

08:33 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

03/02/2019

Quand un Afroaméricain infiltre le KKK

BlacKkKlanman

Spike Lee

avec John David Washington, Laura Harrier, Alec Balwin, Harry Belafonte

Grand Prix du Festival de Cannes

en VOD

 

Inspiré d'une histoire vraie. Dans les années 70, un jeune policier noir infiltre, téléphoniquement, le Klan. Pour les rencontres il est remplacé par un collègue...juif.

Tous les clichés racistes, contre les Noirs, mais également contre les Juifs sont revandiqués sans complexes. Filmé, avec humour,  par Spike Lee cela devient un pamphlet contre la bêtise. Les dialogues sont particulièrement réussis.

Et cela ne se passe pas dans le Sud profond, mais au Colorado. C'est peut-être pour cela qu'il n'y a qu'un seul raciste au sein de la police locale et que le policier noir est soutenu par toute sa hiérarchie ?

Au long du film, il est tentant de penser aux électeurs de Trump. Et justement, à la fin, sont évoqués les évènements de Charlotttesville en 2017, avec la manifestation des suprémacistes blancs, et l'un deux fonçant en voiture sur la contre manifestation anti-raciste. Avec les déclarations de Trump mettant sur le même plan fascistes et antiracistes.

Les interprètes sont excellents, à commencer par le héros joué par le fils de Denzel Washington, et son amoureuse, Présidente des étudiants noirs de la ville, sur une ligne politique plus radicale, jouée par Laura Harrier. L'occasion de revoir, avec émotion, Harry Belafonte, 91 ans.

Bémol : le film dure plus de deux heures et manque trop de rythme pour être un véritable film d'actions.

 

 

14:18 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma