25/11/2018
Pour Luchini
Un homme pressé
de Hervé Mimran
avec Fabrice Luchini, Leïla Bekhti
Inspiré d'une histoire vraie, et d'un livre qui la raconte, la mésaventure d'un cadre supérieur du secteur automobile, toujours pressé, mais qu'un AVC oblige à changer de rythme, et à se poser la question du sens de sa vie.
Mettre des mots à la place des autres, parler en verlan, donc jouer avec les mots, est un jeu dans lequel Luchini brille de mille feu. On imagine personne d'autre dans le rôle. Un bon moment de comédie, mais au bout d'un moment, quand le spectateur a compris le principe de base, le film tourne en rond, avec des longueurs causées par le manque de rythme.
Un bon divertissement, malgré tout qui oblige, quand même, à s'interroger sur le sens d'une vie en étant "toujours pressé".
08:48 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
12/09/2018
La Cordillera
el Presidente
de Santiago Mitre
avec Ricardo Darin
en VOD
Le Président argentin se rend à un Sommet latino-américain, dans la cordillère des Andes, sur le territoire chilien.
Malgré les politesses diplomatiques, la lutte s'engage entre ceux qui veulent un accord avec le puissant voisin yankee, et ceux qui privilégient un accord entre l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud, avec comme axe le Brésil.
Le Président n'est pas à l'abri de problèmes familiaux, avec sa fille et son gendre, qui viennent le perturber sans entamer sa concentration centrée sur les négociations.
Ricardo Darin est très crédible.
20:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, amérique latine
06/09/2018
Placement d'office
12 jours
de Raymond Depardon
en VOD
En France, presque 100 000 personnes, chaque année, sont internés en hôpital psychiatrique sans leur consentement.
Depuis 2013, la loi rend obligatoire le passage devant un juge si cette hospitalisation dépasse les 12 jours. Puis, tous les six mois.
Le juge n'est pas psychiatre. Il n'est donc là que pour vérifier si la procédure a été respectée. Il s'appuie sur le rapport du psychiatre, qui n'est pas présent , de façon à ce que le malade se sente plus libre de parler. L'interné(e) est assisté(e) d'un(e) avocat(e), et a la possibilité de faire appel de la décision du juge.
Raymond Depardon a filmé 72 de ces dialogues entre juge et interné(e) d'office. Il en a retenu 10. Ce sont des portraits humains qui ne peuvent qu'attirer la compassion. Des témoignages souvent poignants tant il est évident que ces personnes sont en souffrance. Dans tous les cas qui nous sont montrés, le juge confirme la décision des médecins.
08:49 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
02/09/2018
Moscou , 1953
La mort de Staline
d'Armando Iannuci
avec Steve Buscemi, Jeffrey Tambor
inspiré de la BD de Fabien Nury et Thierry Robin
en VOD
La mort de Staline, victime d'un AVC. Il aurait pu, peut-être, être sauvé, mais personne n'osait entrer. Et quel médecin faire venir ? Les meilleurs sont au goulag, accusé d'un "complot des blouses blanches".
Et Béria n'est pas pressé de faire venir un médecin. Comme s'il espérait la mort du dictateur, pour prendre sa place.
Une place qui aurait du revenir à Malenkov, le n°2 du régime. Trop faible face à Béria, chef du KGB, qui commet une lourde erreur en menaçant tous les membre du Politburo car il a des dossiers sur chacun d'entre eux. Ils voudront donc s'en débarasser.
Comme chacun sait, la lutte pour le pouvoir est gagnée par Kroutschvev, responsable du parti communiste de la région de Moscou, avec l'aide de l'armée, en particulier le maréchal Joukov, héros de Stalingrad.
Le film n'a pu être tourné que très partiellement à Moscou et y a été interdit de diffusion. Poutine ne plaisante pas avec la grandeur de la Russie.
Il est vrai que le film tourne trop souvent à la farce.
J'ai préféré la BD.
09:39 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
19/08/2018
L'intérêt de l'enfant
My Lady
Richard Eyre
avec Emma Thomson, Stanley Tucci, Fionn Whitehead
"My Lady", c'est ainsi que l'on doit appeler, au tribunal, Madame la Juge. Superbement interprétée par Emma Thomson.
Madame la Juge, trop accaparée par son métier, a sacrifié son couple et n'a pas eu d'enfant. Pas le temps. La tête dans les dossiers.
Un cas délicat se présente. Un jeune de presque 18 ans, atteint de leucémie, refuse, pour des raisons religieuses, la transfusion sanguine qui pourrait le sauver. La justice peut-elle autosiser l'hopital a faire la transfusion, malgré l'opposition du jeune patient, et celle de ses parents ?
Faux suspens, puisque l'on apprend, après coup, que le "Children Act" de 1989 fait passer en priorité l'intérêt de l'enfant. Et que depuis la jurisprudence est constante. "The children Act" est d'ailleurs le titre du film en anglais.
Le rôle du juge est de faire appliquer la Loi et non d'avoir des sentiments personnels envers les personnes directement concernés par la décision. mias ce n'est pas toujours facile.
Le jeune Fionn Whitehead fait mieux que donner la réplique à Emma Thomson.
09:06 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma