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03/02/2019

Quand un Afroaméricain infiltre le KKK

BlacKkKlanman

Spike Lee

avec John David Washington, Laura Harrier, Alec Balwin, Harry Belafonte

Grand Prix du Festival de Cannes

en VOD

 

Inspiré d'une histoire vraie. Dans les années 70, un jeune policier noir infiltre, téléphoniquement, le Klan. Pour les rencontres il est remplacé par un collègue...juif.

Tous les clichés racistes, contre les Noirs, mais également contre les Juifs sont revandiqués sans complexes. Filmé, avec humour,  par Spike Lee cela devient un pamphlet contre la bêtise. Les dialogues sont particulièrement réussis.

Et cela ne se passe pas dans le Sud profond, mais au Colorado. C'est peut-être pour cela qu'il n'y a qu'un seul raciste au sein de la police locale et que le policier noir est soutenu par toute sa hiérarchie ?

Au long du film, il est tentant de penser aux électeurs de Trump. Et justement, à la fin, sont évoqués les évènements de Charlotttesville en 2017, avec la manifestation des suprémacistes blancs, et l'un deux fonçant en voiture sur la contre manifestation anti-raciste. Avec les déclarations de Trump mettant sur le même plan fascistes et antiracistes.

Les interprètes sont excellents, à commencer par le héros joué par le fils de Denzel Washington, et son amoureuse, Présidente des étudiants noirs de la ville, sur une ligne politique plus radicale, jouée par Laura Harrier. L'occasion de revoir, avec émotion, Harry Belafonte, 91 ans.

Bémol : le film dure plus de deux heures et manque trop de rythme pour être un véritable film d'actions.

 

 

14:18 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

29/11/2018

Millenium, la suite

Ce qui ne me tue pas

de Fede Alvarez

avec Claire Foy

 

Tiré du livre de David Lagercrantz, et non pas de l'extraordinaire trilogie de Stieg Larsson, le film est centré sur le personnage de Lisbeth dans lequel Claire Foy a du mal à être crédible tant les actions sont violentes.

Le film se veut féministe. C'est le seul côté politique, alors que la trilogie prenait pour cible l'extrême-droite suédoise.

 

09:03 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

25/11/2018

Pour Luchini

Un homme pressé

de Hervé Mimran

avec Fabrice Luchini, Leïla Bekhti

 

Inspiré d'une histoire vraie, et d'un livre qui la raconte, la mésaventure d'un cadre supérieur du secteur automobile, toujours pressé, mais qu'un AVC oblige à changer de rythme, et à se poser la question du sens de sa vie.

Mettre des mots à la place des autres, parler en verlan, donc jouer avec les mots, est un jeu dans lequel Luchini brille de mille feu. On imagine personne d'autre dans le rôle. Un bon moment de comédie, mais au bout d'un moment, quand le spectateur a compris le principe de base,  le film tourne en rond, avec des longueurs causées par le manque de rythme.

Un bon divertissement, malgré tout qui oblige, quand même, à s'interroger sur le sens d'une vie en étant "toujours pressé".

08:48 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

12/09/2018

La Cordillera

el Presidente

de Santiago Mitre

avec Ricardo Darin

en VOD

 

Le Président argentin se rend à un Sommet latino-américain, dans la cordillère des Andes, sur le territoire chilien.

Malgré les politesses diplomatiques, la lutte s'engage entre ceux qui veulent un accord avec le puissant voisin yankee, et ceux qui privilégient un accord entre l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud, avec comme axe le Brésil.

Le Président n'est pas à l'abri de problèmes familiaux, avec sa fille et son gendre,  qui viennent le perturber sans entamer sa concentration centrée sur les négociations.

Ricardo Darin est très crédible.

 

20:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, amérique latine

06/09/2018

Placement d'office

12 jours

de Raymond Depardon

en VOD

 

En France, presque 100 000 personnes, chaque année,  sont internés en hôpital psychiatrique sans leur consentement.

Depuis 2013, la loi rend obligatoire le passage devant un juge si cette hospitalisation dépasse les 12 jours. Puis, tous les six mois.

Le juge n'est pas psychiatre. Il n'est donc là que pour vérifier si la procédure a été respectée. Il s'appuie sur le rapport du psychiatre, qui n'est pas présent , de façon à ce que le malade se sente plus libre de parler.  L'interné(e) est assisté(e) d'un(e) avocat(e), et a la possibilité de faire appel de la décision du juge.

Raymond Depardon a filmé 72 de ces dialogues entre juge et interné(e) d'office. Il en a retenu 10. Ce sont des portraits humains qui ne peuvent qu'attirer la compassion. Des témoignages souvent poignants tant il est évident que ces personnes sont en souffrance. Dans tous les cas qui nous sont montrés, le juge confirme la décision des médecins.

 

 

08:49 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma