11/08/2012
Indridason sans Erlendur
La muraille de lave
Arnaldur Indridason
Mérailié Noir
Ce livre, publié cette année en France, est sorti en Islande en 2009, probablement écrit en 2008. L’année du grand krach boursier islandais. L’année où des millions d’économies, d’épargnants islandais ou étrangers, en particulier britanniques, se sont envolés.
Cette précision est importante, pour bien comprendre que derrière une enquête policière assez classique, qui entremêle plusieurs intrigues, se trouve la dénonciation d’un système spéculatif qui ne pouvait conduire qu’à la catastrophe, y compris morale : paradis fiscaux, sociétés écrans, spéculation sur le cours des changes des monnaies, promesses de rendements financiers intenables, financés par le surendettement…
« Les dettes des banques sont douze fois supérieures au Produit National Brut ».
« La muraille de lave », est le surnom donné à la Banque centrale islandaise. La muraille de lave, sur la cote islandaise, est l’endroit de tous les périls.
Le thème de la pédophilie est également évoqué.
Celui de l’échangisme ne l’est qu’à titre anecdotique.
« Il ne supportait pas la prétention des films européens. Les films d’art et d’essai dénués de toute intrigue ».
« Moins ils en ont dans le pantalon, plus la bagnole est chère »
15:49 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
08/08/2012
Portugal
Pedrosa
Portugal
Editions « Aire libre »
Prix Angoulême
Un dessinateur de BD vit une crise existentielle.
Problèmes avec sa petite amie : pas la même vision d’un avenir qui pourrait être commun, ou non.
Panne d’inspiration.
Il part au Portugal, pays dont il est originaire, mais dont il ne sait rien, et dont il ne parle pas la langue.
Mais il n’est pas trop difficile de trouver des Portugais parlant le français, y compris dans sa famille.
Pourquoi son grand-père a-t-il quitté le Portugal ? La misère ou la politique ? Pourquoi est-il resté en France alors que son frère repartait s’installer au pays natal ?
Ce roman graphique nous parle, avec sensibilité et humour, de l’identité, mieux que les discours de Sarkozy, Guéant, Besson et Hortefeux réunis.
Po
12:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
06/08/2012
1155 Duché de Normandie
Le peuple du vent
Viviane Moore
10/18 n° 3890
Collection « Grands détectives »
Cotentin 1155.
La période des « Piliers de la terre », pour celles et ceux qui ont lu ou vu.
Lutte entre l’impératrice Mathilde, petite fille de Guillaume le Conquérant, désignée par son père, Henri 1er pour lui succéder, et son cousin germain Etienne, couronné Roi d’Angleterre.
Dans les deux camps, des nobles normands.
« Le peuple du vent », ce sont les Normands, « toujours prêts pour la conquête, prompts à la colère et à la violence ». « N’est-ce pas la vraie nature de l’Homme ? »
Le « grand détective », c’est Hugues de Tarse, assisté de Tancrède.
Invités dans une noble famille, ils enquêtent sur une mort suspecte et des tentatives de meurtres.
Bien entendu, tout à la fin, nous découvrirons la vérité, sans savoir, toutefois, qui est le mystérieux chevalier noir. (Pour un prochain épisode ?).
12:29 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature
04/08/2012
A la trace
De Deon Meyer Éditions Seuil policiers Je ne suis pas friand des pavés de 700 pages. J'ai fait une exception pour l'auteur sud- africain Deon Meyer, et je ne le regrette pas. Il y a Mat Joubert, ancien Super intendant de police, reconverti comme détective privé. Il est chargé de retrouver un responsable de la compagnie d'autobus , mystérieusement disparu. Il y a Lemmer, " l'invisible", spécialiste de la protection rapprochée de personnalités, qui accepte, pour payer la réfection de sa toiture, d'escorter des rhinocéros noirs menacés de braconnage . Il y a Milla, nouvelle venue dans les romans de Meyer, mère de famille qui plaque son foyer et rejoint une agence gouvernementale, sur la piste de terroristes islamistes. Bien entendu, les trois intrigues se rejoignent à la toute fin du livre. Avec, comme fil conducteur, les problèmes de l'Afrique du Sud post- apartheid, où le livre bénéficiait d'un grand succès l'année dernière. "L'amour est comme un message. Il faut qu'il passe. Il. N'existe que s'il est reçu" " La façon dont un homme parle à une femme le définit "
11:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
01/08/2012
Oumpah-Pah, l'integrale
Texte de Goscinny Dessins d'Underzo Éditions Albert René Les cinq albums du premier héros imaginé par Goscinny et Underzo : Ompah- Pah le "peau rouge" + des pages inédites , dont certaines en anglais ( sous titrées en français, pas de panique), puisque l'idée de départ était de conquérir le marché américain . Astérix y parviendra. Bien des années plus tard. Les similitudes avec Asterix sont frappantes. Oumpah-Pah se bat comme Obelix, sans potion magique, avec la même efficacité . Même humour ravageur, souvent au second degré , même dérision amusée, même comique de répétition , jeux avec les mots, anachronismes, réécriture de l'histoire. Face aux pirates, impossible de ne pas penser aux gags à répétition que l'on trouve dans les albums d'Asterix sur ce thème. Indiscutablement un air de répétition générale d'Asterix. Nanabozho, le grand Lapin, étant le précurseur de Toutatis. Goscinny, un des meilleurs scénariste / dialoguiste de l'histoire de la BD, associé à un dessinateur de génie !
14:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd