15/12/2012
thé au Mali
Doux comme la mort
Laurent Guillaume
La manufacture de livres
Laurent Guillaume est un ancien flic des stups, et il continue aujourd'hui à lutter contre les trafics de drogue, au Mali.
Il est donc question de drogué(e)s et de flics. De trafiquants internationaux qui se cachent derrière une lutte religieuse.
Il y a beaucoup d'actions, avec beaucoup de morts. Tous les éléments d'un bon scénario cinématographique, au Mali, à Paris, en Savoie.
"Au nord-est du Mali, une région de non-droit sur laquelle les autorités de Bamako n'avaient aucune emprise. Les contrebandiers et les trafiquants de tous ordres s'y adonnaient à leurs activités séculaires ; le 4X4 japonais avait remplacé le dromadaire".
Probablement par compensation d'une frustration a être obligé d'utiliser un style administratif, Laurent Guillaume n'hésite devant aucun "cliché", aucune métaphore, aucun superlatif. Son éditeur lui aurait rendu service en supprimant la moitié, au moins, des adjectifs et des adverbes.
Le titre est une allusion aux trois verres de thé : "le premier est dur comme la vie" ; le deuxième est sucré comme l'amour ; le troisième est doux comme la mort".
"Amitié et politique n'ont de longévité que le temps d'une communauté d'intérêt"
08:14 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
11/12/2012
une vie de Django Reinhardt
Jeangot
1. Renard Manouche
Joann Sfar et Clément Oubrerie
Editions Gallimard
Un vieil hérisson écrit les mémoires de sa jeunesse, passée en compagnie d'un renard nommé Jeangot, un manouche inventif, ne connaissant pas le solfège, mais capable d'improviser sur tous les thèmes, y compris de jazz, avec des accords jamais entendus auparavant.
Jouer pour vivre, pour gagner, largement, sa vie. Jouer dans les bordels ou dans les cours.
Un terrible incendie de sa roulotte oblige Jeangot à abandonner son banjo au profit de la guitare.
Une vie de manouche chassé de partout. Déjà. "La zone", que l'on appelait pas encore "banlieue sensible".
"Le chat du rabbin" a rendu célèbre Joann Sfar, et Clément Oubrerie a obtenu un succès mérité avec "Aya de Yopougnon". Leur association donne une évocation sensible de la jeunesse de Django Reinhardt.
18:48 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, jazz
08/12/2012
la suite de l'épopée des Normands de Sicile
Les guerriers fauves
Viviane Moore
10/18 "Grands détectives" n°3891
1156 : Tancrède et Hugues de Tarse s'embarquent à Barfleur en direction de la Sicile.
Un épisode de "l'épopée des Normands de Sicile", le long des cotes de l'Atlantique.
Deux bateaux, directement inspirés, de ceux des Vikings : un bateau de guerre qui transporte un petit trésor, sous bonne escorte, que le Roi d'Angleterre (Henri II Plantagenêt) veut offrir au Roi de Sicile (Guillaume 1er), et l'autre rempli de marchandises pour le compte d'un marchand lombard.
Le voyage sera mouvementé. Les "guerriers fauves" du navire de guerre auront fort à faire face aux pirates.
A Barfleur, un jeune garçon est assassiné. Un autre à chaque escale. Tout est fait pour que le lecteur perde la trace du tueur qui ne sera démasqué qu'au chapitre final.
"L'arbre du silence porte les fruits de la paix" (proverbe arabe)
"Ne reste jamais en tête à tête avec une femme qui ne soit pas la tienne, même si tu as l'intention de lui lire le Coran" (proverbe arabe).
08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
05/12/2012
le cul peut-il être nul ?
Cul nul
Anne Baraou et Fanny Dalle-Rive
Editions Olivius
Deux dessinatrices de BD racontent vingt-cinq mésaventures sexuelles. Vécues ?
Pas par moi ! Puisqu'il s'agit de drague lourde, de panne, de maladresses, de fiasco...
De petites scénettes amusantes sur le thème du cul nul.
09:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
30/11/2012
Les hamacs de carton
De Colin Niel Éditions "Rouergue noir" Les "hamacs de carton", ce sont ces "dossiers suspendus, alignés à la verticale". Des dossiers de demandes de la nationalité française. Sous le prétexte d'en enquête en Amazonie française, l'auteur nous parle de ces "nègres marrons", descendants des esclaves ayant fui les plantations, et s'etant installés sur le bord du fleuve Maroni, (d'où leur surnom ). "Pour la France, le Maroni représente une frontière entre deux pays alors que pour eux, il s'agit d'un seul territoire". "Le peuple ndjuka, qui s'était libéré de l'esclavage par lui même. Qui s'était battu contre les Hollandais, avait revendiqué son indépendance , bien avant l'abolition. L'installation de ces hommes et de ces femmes le long du fleuve Maroni, leur adaptation aux dangers de la forêt amazonienne. Le grand marronnage". L'auteur parle de l'antagonisme entre les Ndukas et les Alukus, vivant en amont du fleuve. Ce qu'il n'explique pas, c'est que les Ndukas, ayant fait la paix avec les colons hollandais interdisaient aux Alukus l'accès au littoral, les asphyxiant économiquement. Pour se sortir de cette situation, les Alukus se sont alliés avec les Français de Guyane...et sont devenus citoyens français, tandis que les demandes de nationalité française des Alukus s'empilent dans les "hamacs de carton" !
02:37 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature