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04/06/2013

Hollande à l'Elysée, en BD

Moi, Président

 

Ma vie quotidienne à l'Elysée

 

Faro & Marie-Eve Malouines

 

Editions "Jungle !"

 

 

Marie-Eve Malouines est chef du service politique de "France-Info". Elle a réalisé le scénario de cet album qui commence par la remontée des Champs Elysées,  sous des trombes d'eau.

 

Deux trouvailles intéressantes :

- les fantômes de Mitterrand et Bérégovoy viennent conseiller, ou harceler, le nouveau Président ;

- des "flash-back" du temps de l'ENA, avec un certain nombre d'amis de l'époque nommés à des postes importants. Ou ayant fait d'autres carrières (De Villepin), ou dans d'autres domaines,  comme les assurances.

Sans parler de Ségolène.

 

Valérie T. n'est pas montrée sous son meilleur jour. Marie-Eve la connait probablement du temps où la nouvelle "Première Dame" était journaliste politique.

"La jalousie est une blessure d'amour propre".

"Une femme sans réponse, c'est comme un journaliste sans info, ils inventent le pire.

 

Difficile de se promener dans les rues de Paris, comme François Mitterrand aimait tant le faire. Encore plus difficile d'aller s'acheter, incognito, un gâteau au chocolat.

 

Deux planches pour rappeler le culot,  phénoménal,  du prédécesseur.

 

François Hollande apparait comme beaucoup plus fin manœuvrier dans ses prises de décision que la presse ne le laisse généralement croire.

 

  

 

08:23 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, hollande, politique

01/06/2013

intrigue fin XIXe

Le secret de l'abbaye

 

Brigitte Aubert

 

10/18 "grands détectives" n°4377

 

 

Les abbayes médiévales fascinent, surtout les écrivains. Elles sont des lieux parfaits pour les intrigues. Surtout quand, dans les temps anciens, elles ont vu passer bien des conquérants, des pirates et même des déportés.

 

L'abbaye millénaire de "La nef des damnés" se situait sur l'île du Levant, au large de Toulon,  celle-ci sur celle de Saint-Honorat, à quelques encablures de Cannes, d'où l'auteure est originaire.

 

L'action se passe à la fin du XIXe siècle. Zola se fait agresser parce qu'il a osé défendre Dreyfus.

Au passage,  le rappel que l'édit de Milan, en 313, instaura la liberté de culte pour tous, avant que Théodose, le très chrétien, y mette fin avec brutalité en 392.

 

Au fil de la recherche d'un assassin, le lecteur croise toutes les célébrités de l'époque, en particulier Marcel Proust. "L'érudition est parfois la meilleure alliée du détective".

 

 

"La seule nouveauté, c'est que maintenant on peut filmer les gens en train de crever !"

 

"La société peut-elle  tolérer le crime au prétexte qu'il ne dérange pas ?"

 

"Penser ne m'intéresse pas, c'est comprendre qui me motive"

 

"La limite de l'escroquerie, c'est la connerie de l'escroqué"

 

08:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

28/05/2013

la crise de la soixantaine, côté féminin

Le démon du soir

 

Ou la ménopause héroïque

 

Florence Cestac

 

 

De Florence Cestac, j'avais beaucoup aimé son "Démon du midi" ("changement d'herbage réjouit les veaux"), dans lequel elle se moquait de la "crise de la quarantaine", des hommes. Il n'y avait pas encore de "cougards".

J'ai manqué celui de la cinquantaine.

Celui de la soixantaine, vu côté féminin est à ne pas manquer.

 

L'âge de la mammographie inquiétante.

L'âge où le mari a faim à heures fixes (je confirme), préoccupé prioritairement par la télé, le foot, le foot à la télé, et les voitures (je nie).

L'âge où, au travail, vous êtes considéré(e)s comme un dinosaure.

L'âge où vos enfants considèrent que vous n'avez rien d'autre à faire que de vous occuper des petits enfants, ainsi que de leur chien !

L'âge où les parents âgés posent problèmes.

 

Bref, de quoi accentuer les bouffées de chaleur de la ménopause, de donner envie de prendre sa retraite, de partir loin pour commencer une nouvelle vie, de faire mentir le dicton "c'est la biche fécondable qui fait bander le cerf".

Bref, de faire le "papillon".

 

Les pages concernant la restauration d'un mas, avec les relations avec les artisans locaux, ont peu à voir avec le thème central mais peuvent faire sourire, jaune, les amateurs de vieilles pierres rurales (lire sur ce thème "Vous plaisantez Mr Tanner".

 

13:42 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

26/05/2013

Mamans, c'est votre fête !

Le livre qui t'explique enfin tout sur les parents

 

(Pourquoi ils te font manger des légumes et tout le reste)

 

Françoize Boucher

 

Editions Nathan

 

 

Le livre parfait pour lire en famille en ce jour de la Fête des Mères.

Probablement seuls les grands-parents peuvent profiter de leur position pour se permettre de l'offrir à leurs enfants et petits-enfants.

 

Assurément d'autant plus amusant qu'il traite de situations que la plupart d'entre nous ont traversées, comme enfants puis comme parents,  dans la vie quotidienne.

 

Il y a une soixantaine d'années ma mère m'affirmait déjà que tout ce qu'elle me faisait subir était "pour mon bien", pour que je sois "bien élevé".

L'amour maternel est un excellent alibi pour nous obliger à manger des épinards, faire nos devoirs,  et ranger notre chambre.

Octogénaire ma mère déclarait encore avec fierté : "je n'ai jamais fait de compliments de mes enfants". Aujourd'hui, nonagénaire,  elle est plus modérée.

 

Les parents, et surtout les mamans, ont une mentalité très particulière et ce livre le démontre, en leur donnant raison.

 

 

 

 

08:41 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fête des mères

25/05/2013

le roman policier de G. Moustaki

Georges Moustaki

Petite rue des bouchers

Livre de poche n°15366

 

Tout le monde connait les grands succès de Georges Moustaki. Ses romans sont moins connus. Il a même écrit, il y a dix ans,  un roman policier qui s’inspire de ses années bruxelloises, bien avant l’immense succès du « métèque ».

L’enquête policière est accessoire, mais constitue un excellent prétexte pour parler de la « petite rue de bouchers », avant qu’elle ne soit l’actuel passage obligé de « hordes de touristes ».

Est-ce pour « nettoyer la place » de ce « quartier interlope », spéculation foncière à la clé,  que s’enchaînent disparitions et morts suspectes, menaces et apparition des mafias italienne et yougoslave ?

C’était un temps où il était possible de rencontrer, au fond d’un estaminet, un chanteur idéaliste,  à grandes dents, prénommé Jacques et surnommé « l’abbé », parlant toujours de lui à la troisième personne ». « On ne peut pas ne pas l’aimer ».

« Ca bouge dans les bouges, comme dit Jacques dans sa chanson ».

Rien à voir avec « le haut de la ville » et la très cossue avenue Louise.

Il y a même un protagoniste qui habite « en plein cœur de Woluwe » !

 

« Bruxelles est une ville au féminin et au pluriel. C’est une mère, une sœur, une amante, une houri, une prostituée, une jeune fille. Elle se donne facilement et personne ne la possède. » « Sa situation géographique en fait le centre névralgique de tous les trafics. »

 

13:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moustaki, littérature