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28/01/2009

OTAN et sécurité de l'Union européenne

Quand Vatanen dérape...

 

Grand champion automobile, Finlandais élu en France sur la liste UMP, Ari Vatanen a été chargé d'un rapport sur le rôle de l'OTAN dans l'architecture de sécurité européenne. Il a sérieusement dérapé.

 

"Les forces nucléaires stratégiques de l'Alliance sont le garant ultime de la sécurité militaire des Alliés"

 

Ari Vatanen, élu en France, compte-t-il la force nucléaire française comme "force stratégique de l'Alliance ?"

 

Nous pensons

- Que les forces conventionnelles ont encore leur rôle à jouer ;

- Comme le nouveau Président américain que "nous devons travailler sans relâche pour atténuer la menace nucléaire" ; (Il faut prévenir Vatanen que Bush est parti...), et donc il faut revenir à l'article 6 du Traité de Non Prolifération Nucléaire qui prévoit la diminution des arsenaux nucléaires.

 

"L'alliance est le seul cadre logique dans lequel peut s'organiser la défense collective de l'UE"

 

Nous pensons partenariat,  collaboration, coopération, complémentarité,  synergie, interopérabilité,  mais dans le respect de l'autonomie de décision de chaque organisation.

Comme le dit le Traité sur l'Union européenne depuis Maastricht : "une politique étrangère et de sécurité commune, y compris la définition à terme d'une politique de défense commune qui pourrait conduire, le moment venu, à une défense commune"

 

"L'acceptation des mécanismes bilatéraux de sécurité proposés par la Russie affaiblirait sérieusement l'intégrité de l'architecture de sécurité de l'UE"

 

Nous pensons qu'il ne faut pas chercher à encercler la Russie mais, au contraire,  trouver un partenariat avec ce pays, dans l'esprit des Accords d'Helsinki, pour trouver des mécanismes de sécurité collectifs efficaces.

 

 

"Regrette profondément la doctrine de non alignement héritée de la guerre froide, et déplore, qu'au nom de cette doctrine, certains Etats membres s'affranchissent de la responsabilité conjointe prévue par la clause de solidarité du Traité de Lisbonne"

 

Voilà qui fera plaisir aux six pays membres de l'UE qui ne sont pas membres de l'OTAN, en particulier aux Irlandais...et qui va certainement les inciter à dire OUI au Traité de Lisbonne !

  

01/08/2008

pour un monde plus sûr

Un monde plus sûr

 

Les priorités du Groupe socialiste du Parlement européen dans le domaine de la sécurité et la défense

 

 

 

La guerre froide est terminée.

 

Les missions des armées des pays de l'Union européenne s'en trouvent bouleversées.

 

 

Concernant la Politique Européenne de Sécurité et de Défense, les missions sont précises : humanitaires, prévention de conflits, rétablissement et maintien de la paix, avec un mandat de l'ONU, car le Groupe est très attaché au multilatéralisme.

 

 

C'est pour cette raison que durant cette législature le Groupe socialiste européen a insisté pour que la priorité soit donnée à la protection des populations plutôt qu'à la protection des territoires.

 

Dans cet esprit le Groupe a proposé la création  d'une force européenne de réaction rapide de sécurité humaine, intégrée, civile et militaire, pour réagir au plus vite en cas de catastrophes naturelles.

 

Malheureusement la convergence de la Droite et des anti-européens de Gauche (GUE) a entraîné le refus de ces propositions,  à l'occasion du vote du rapport sur la PESD (rapporteur Helmut Kuhne, PSE) par 307 voix contre 312.

 

L'amendement du Groupe, émettant des réserves sur le "bouclier anti-missiles" que les USA veulent installer dans certains pays européens a été adopté par 325 voix contre 303.

 

 

C'est dans cet esprit de priorité à la protection des populations que le Groupe socialiste européen a soutenu toutes les propositions allant dans ce sens :

 

- interdiction des mines anti-personnel ;

 

- moratoire pour l'utilisation des armes à uranium appauvri ;

 

- démilitarisation de l'espace ;

 

- contrôle des exportations d'armes en rendant le "Code de conduite" contraignant ;

 

- mission EUFOR Tchad/ République centrafricaine,  de protection des réfugiés du Darfour, des déplacés et des travailleurs humanitaires ; le groupe est, par principe, en faveur des missions PESD ayant pour but d'aider au rétablissement ou à la construction de l'Etat de Droit ;

 

- observation satellitaire, en particulier pour les catastrophes naturelles, l'appui aux missions de maintien de la paix, le respect du Traité de non prolifération des armes nucléaires, la lutte contre le terrorisme.

 

 

Afin d'économiser l'argent des contribuables européens, le Groupe socialiste européen s'est prononcé en faveur de toutes les actions de convergence, de compatibilité opérationnelle, d'harmonisation des procédures,  de mise en "pool" des moyens disponibles, de recherche et de développement de projets communs,  afin que les missions de l'Union européenne soient assurées avec du matériel européen, avec une capacité d'autonomie de décision et d'action, y compris par le financement, par le Budget européen,  de certains projets contribuant à la sécurité (Galiléo) et de certaines opérations (le Groupe socialiste est contre le fait que les coûts tombent sur les seuls pays qui acceptent de participer aux opérations PESD).

 

 

25/07/2008

le ministre de la défense au Parlement européen

La Politique Européenne de Sécurité et de Défense vient de loin,  et a fait beaucoup de progrès depuis 15 ans.

 

17 opérations ont déjà eu lieu sous cette étiquette.

 

La Présidence française va être pragmatique :

 

 

Renforcement des capacités, et donc de "l'Agence européenne de Défense", pour faire en sorte que tous les projets soient les plus européens possibles, par mutualisation,  et éviter que le fossé ne se creuse avec les capacités des USA.

 

Il faut favoriser la naissance d'un véritable "marché commun" des industries d'armement.

 

 

Il faut également renforcer les capacités opérationnelles pour les missions de "Pettesberg" (humanitaires et maintien de la paix).

 

 

Pour le financement de ces opérations, la France souhaite que le financement commun soit élargi, comme à l'OTAN.

 

 

La "Stratégie européenne de sécurité" va être revue et complétée d'ici la fin de l'année.

 

 

Renforcement des capacités de coordination et de planification de l'UE, avec un centre de commandement européen, Quartier Général,  opérationnel permanent.

 

 

En raison du manque d'hélicoptères, un pan de rénovation du matériel des nouveaux Etats membres d'Europe centrale est lancé.

 

 

Avion gros porteur : A400M d'EADS : y compris avec un programme pour des conditions communes d'opérabilité.

 

 

Groupe aéronaval : faire en sorte qu'un porte-avions européen soit en permanence en mer.

 

 

Formation :

 

EURORECAMP, pour construire les capacités africaines de maintien de la paix.

 

Erasmus militaire.

 

 

Plans d'évacuation en cas de crises ou de catastrophes naturelles.

 

 

Mise en place d'un réseau maritime de surveillance en Baltique et en Méditerranée pour lutter contre les trafics (humains et de drogue).

 

 

L'EUROCORS l'Euro gendarmerie et les autres corps de ce type sont sous employés par qu'il faut l'unanimité des pays qui y participent pour les engager dans des actions.

 

 

En réponse à des questions de parlementaires Verts et "Gauche Unitaire Européenne", le ministre a totalement réfuté les accusations de tortures portées contre des soldats français lors de l'opération ARTEMIS au Congo. Les enquêtes menées par la hiérarchie sont totalement transparentes.

 

 

Répondant aux questions des mêmes parlementaires, le ministre a souligné que la France avait décidé de réduite d'1/3 son arsenal nucléaire aéroporté.

 

Ses installations sont ouvertes en permanence à l'AIEA.

 

L'énergie nucléaire française n'est pas proliférante vers le militaire, avec des contrôles stricts et des procédures transparentes.

 

14/07/2008

14 juillet

Les militaires défilent, mais n'en pensent pas moins

 

 

 

 

C'est toujours un grand honneur pour un militaire de défiler sur les Champs Elysées, le jour de la fête nationale.

 

Le moins que l'on puisse dire est qu'il y a, pour le moins, du "vague à l'âme" entre les militaires et le pouvoir, surtout à l'égard du Président de la République, chef des armées.

 

Depuis qu'il n'y a plus de "service militaire" pour les jeunes hommes, le lien entre l'armée et la Nation doit passer par d'autres canaux.

 

Il ne passe pas, ou peu, par l'intermédiaire des élus. Il y a peu,  le Président de la République française a annoncé l'envoi d'un millier supplémentaire de militaires français en Afghanistan devant le Parlement...britannique !

 

La fermeture, annoncée,  de dizaines de casernes et d'établissements militaires partout en France, bien entendu sans concertation avec les élus locaux,  fragilise également ce lien entre l'armée et le pays...et rétrécie les possibilités de mutations et de promotion de ces professionnels salariés. 

 

Le drame de Carcassonne (des balles réelles pour un exercice de démonstration) a été un traumatisme pour tous les militaires, habitués à respecter des consignes strictes de sécurité.

 

Les déclarations du Président de la République, les traitant collectivement "d'amateurs", ont choqué ces affectifs, qui ont pourtant, majoritairement,  voté pour lui,  et se considèrent comme publiquement, et injustement,  insultés.

 

En démissionnant, le Chef d'Etat major de l'armée de terre a donné une leçon de courage et de responsabilité...justement parce qu'il n'était pas coupable !

 

 

 

 

13/05/2008

Continuer à utiliser les armes à uranium appauvri ?

Faut-il interdire les armes contenant de l'uranium ?

 

 

 

Depuis le bâton contre le bouclier de peau de bête, jusqu'au "bouclier anti-missiles",  l'homme cherche la meilleure arme d'attaque...et la meilleure protection.

 

Pour percer les blindages les plus résistants, l'idée est venue d'utiliser les résidus de l'uranium "enrichi" dans les centrales nucléaires. Résidu deux fois plus lourd de l'acier,  baptisé "uranium appauvri", et très bon marché,  puisqu'il y en a des centaines de milliers de tonnes que l'on ne sait pas où stocker...

 

Les armes contenant de l'uranium appauvri sont d'une redoutable efficacité car non seulement elles percent tous les blindages existants, mais, en plus,  elles s'enflamment en touchant leur cible (3000°).

 

Elles ont été utilisées la première fois lors de la guerre du Golfe,  pour libérer le Koweït de l'occupation des chars blindés de Saddam, puis au Kosovo contre les blindés de Milosevic et enfin en Irak. 

 

Le problème est que cet uranium n'est pas sans danger, pour les militaires qui manipulent ces armes, et respirent directement les fumées toxiques, pour l'environnement,  pour les populations voisines.

 

Bien entendu les scientifiques sont divisés, critiquant leurs méthodes respectives d'investigation et de calcul : est-ce toxique ? Est-ce cancérigène ?

 

Ce qui semble certain, c'est que cet uranium est volatile, en particulier quand il prend feu : il se divise, comme dans un aérosol,  en une multitude de particules microscopiques qui peuvent être emportées par le vent, se déposer dans l'eau, être respirées dans le voisinage, de façon indistincte,  en particulier par les enfants, s'incrustant, pour la vie, dans les poumons, dans les ganglions lymphatiques et dans les reins.

 

L'Assemblée Générale de l'ONU a voté, en décembre, une résolution demandant aux Etats membres de remettre pour ce mois de mai toutes les conclusions de toutes les études scientifiques sur le sujet.

 

La France n'a pas voté cette résolution. Pourquoi ? Notre représentant gouvernemental était-il à la buvette ?

 

En vertu du "principe de précaution" ne faudrait-il pas décréter un moratoire sur la fabrication et l'utilisation de ces armes ? En attendant un éventuel Traité international les interdisant, sur le modèle de la Convention sur les armes biologiques de 1972 !