Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/04/2012

Galabru, parfait boulanger de Pagnol

La femme du boulanger

 

De Marcel Pagnol

 

Avec Michel Galabru

 

Théâtre Hébertot

 

 

Indémodable Pagnol, plaisir d'entendre,  à Paris, dans le quartier des Batignolles, un accent qui sent bon la Provence, inoubliable "Pomponnette"...

 

 L'histoire est connue : la femme du boulanger, beaucoup plus jeune que lui, s'enfuit avec le berger venu lui chanter la sérénade. Le boulanger n'a plus la force du faire du pain. Les villageois oublient leurs querelles ancestrales pour s'associer et faire revenir la belle. Le boulanger, "bon comme le bon pain", fait semblant de ne pas avoir compris la raison de la fugue, afin de mieux pardonner.

 

A plus de 80 ans, Michel Galabru est parfaitement dans le rôle. Dans celui de l'instituteur, son fils Jean ne peut nier la filiation. Seul bémol dans l'excellente distribution : Marianne Giraud est trop séduisante pour être convaincante dans le rôle de la vieille fille acariâtre.

 

Pour terminer une remarque que je me fais quasiment à chaque fois que je vais au  théâtre à Paris : impossible de caser mes grandes jambes, même aux places les plus chères. D'autant plus dommage que le théâtre Hébertot vient d'être refait à neuf.

 

 

08:02 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre

15/01/2012

Caude Rich : variation sur le pacte faustien

L’intrus

D’Antoine Rault

Avec Claude Rich

Comédie des Champs-Elysées

 

Malgré le nom du théâtre, cette pièce n’a rien d’une comédie. Mais ce n’est pas triste non plus.

Un éminent spécialiste du cerveau s’entend proposer, alors que l’échéance finale approche, un ultime moment de bonheur, en échange de sa vie. Une variante du pacte faustien.

Hésitation entre la peur de la déchéance et la peur de l’ »après », quand on est persuadé qu’après, il n’y a rien.

Regrets de tout ce qui a été manqué : ne pas avoir aimé suffisamment sa femme et sa fille (jouée par Delphine Rich, fille de son père), d’avoir été trop centré sur son travail, trop égoïste.

Claude Rich, 82 ans, tient la pièce sur ses épaules, et les spectateurs sous son charme.

 

08:00 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre

08/01/2012

Amanda Lear dans un théâtre du Boulevard

Lady Oscar

De Guillaume Mélanie

Avec Amanda Lear

Théâtre de la Renaissance

 

Adaptation, pour Amanda Lear, de la pièce « Oscar », un des rôles les plus célèbres de Louis de Funès. Des valises semblables changent de mains à la suite de quiproquos.

La pièce aurait pu être écrite il y a un siècle, tant les ressorts comiques sont éternels : la femme forte qui décide de tout, mais ne maîtrise rien, le mari perdu dans son monde, la fille un peu idiote, le collaborateur malhonnête, la collaboratrice qui fait un beau mariage, les conventions sociales, les apparences qu’il faut préserver…

Tout cela, sans prise de tête,  est mené à un rythme allègre par une Amanda Lear en pleine forme.

 

08:00 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0)

02/01/2012

Belge et drôle

Walter

« Belge et méchant »

Au « Point Virgule »

 

Walter est belge, mais pas méchant. Beaucoup moins que certains humoristes français. Beaucoup moins que les blagues sur les Belges, aujourd’hui remplacées par les blagues sur les Blondes. Si on est Belge et Blonde…

Walter fait rire le public pendant une heure. Sans méchanceté, mais en étant très « politiquement incorrect ». Il ne se donne pas la peine d’interpréter des personnages, sauf quelques minutes. Il joue le personnage qui débite, au rythme d’une mitraillette, des horreurs qui choquent la morale.

Il parle d’alcool, de sexe, de drogue, de cul, des restaus du cœur, du mariage, et donc du sexe, et donc des enfants, des religions, et donc du sexe,  du racisme, bref, de tout ce qui mérite d’être traité avec irrévérence et humour.

 

 

08:00 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre

27/11/2011

Bedos quitte la scène

RIDEAU

 

Guy Bedos

 

 

Seulement un an et demi de moins que Jacques Chirac. "S'il joue la comédie, il faut lui donner un César !".

Guy Bedos démontre que lui, il est en pleine forme. En commençant, avec humour,  par son bilan de santé.

 

Séquence émotion pour ses adieux, après 50 ans de carrière.

Dans la salle, des spectateurs qui le suivent depuis des décennies, mais aussi des jeunes.

 

Reprises de quelques sketches anciens, un peu modifiés pour tenir compte de l'actualité.

Une actualité commentée, bien entendue, avec sa célèbre "revue de presse". Peut-être moins drôle que dans le passé. "Anti-sarkozysme primaire". Mais "y-a-t-il un sarkozysme   qui ne soit pas primaire ?". Grande sévérité, mais à un degré moindre, pour Martine. Expectative pour François Hollande que, manifestement, il connaît moins. Fillon, et les autres,  n'existent pas

 

Quelques sketches nouveaux, dont une charge contre la psychanalyse, probablement inspirée par son ami Michel Onfray, philosophe auteur d'un livre critique à l'égard de Freud.

 

Au total, une soirée agréable, comme avec un ami de longue date que l'on a plaisir à revoir, pour évoquer de vieux souvenirs de grands éclats de rire du passé.

 

Bedos sera à Paris, au Rond point des Champs Elysées, au moment des fêtes de fin d'année.

 

 

08:00 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spectacle