21/02/2008
Gauche / Droite : une différence pour la vie locale ?
Ces différences de sensibilités, de convictions, ne se traduisent-elles pas dans le choix des priorités ? Quand il faut choisir, que doit-on financer en premier ? La chapelle Baudelle ? La salle des fêtes ? Ou l'école maternelle ? Comment est-il possible de déclarer, sérieusement, qu'entre l'éducation et la circulation, il n'y a pas de priorité ? Donner la priorité à tout ce qui touche la vie quotidienne et à l'éducation, fournir à la population des services publics de qualité, intervenir pour créer des emplois et des logements abordables, baisser les impôts locaux et moduler les tarifs, en fonction des revenus, tels sont nos choix, de gauche.
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14/02/2008
Les leçons de Neuilly
1) Les candidats imposés par l'appareil d'un parti à des militants, ça ne marche pas. Si ça ne marche pas à l'UMP, il n'y a pas de raison pour que cela fonctionne à gauche...depuis que le stalinisme a disparu !
On notera, au passage, qu'à Neuilly, les responsables de l'UMP se sont donné la peine de se déplacer, à plusieurs reprises, pour tenter de convaincre.
Les militants socialistes d'Aire n'ont pas eu droit à tant d'égard et ont du se contenter d'être informés par voie de presse.
Martinon a jeté l'éponge. D'autres devraient peut-être y songer ?
2) Sarkozy est en chute libre.
En pleine gloire la contestation aurait probablement été moins forte.
La gauche ne doit-elle pas donner aux déçus de Sarkozy (et à tous ceux qui n'en attendaient rien de bon) la possibilité de l'exprimer dans les urnes ?
08:00 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (4)
29/01/2008
les élections municipales seront elles politiques ?
Les élections municipales seront-elles politiques ?
A priori, les choses sont claires : 80 % des Français considèrent que l'enjeu est d'abord local : d'où l'importance d'avoir des propositions concrètes pour la vie quotidienne des habitants.
Sauf que ces propositions sont inspirées par des idées plus ou moins de gauche, ou plus ou moins de droite.
Sauf qu'en janvier, le Président Sarkozy a déclaré vouloir en faire un enjeu politique national de sa popularité.
Sauf qu'il ne veut plus, depuis qu'il chute dans les sondages. Sauf que le soir des résultats, au premier comme au deuxième tour, les additions seront belles et bien politiques, pour savoir, un an après l'élection présidentielle, où en est le mécontentement des Françaises et des Français. L'interprétation sera politique, car la lecture des résultats additionnés sera celle d'un test national.
Il y a beaucoup de raisons, pour les électeurs occasionnels de Sarkozy, déçus, de s'en détourner.
Il y a quelques raisons pour les électeurs de Droite, choqués, de rester chez eux.
Et, il y a beaucoup de raisons pour les électeurs de gauche de se mobiliser, en votant clairement à gauche !
Ils sont 55% à Aire-sur-la-Lys.
08:05 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (3)
23/01/2008
200.000 euros
200.000 euros : c'est le patrimoine moyen des Français : il faut généralement une vie de travail pour y parvenir + éventuellement un petit héritage venus des parents.
200.000 euros, c'est également la rémunération mensuelle moyenne des patrons français du CAC 40 !
Heureusement que Sarko s'est empressé de les protéger de son "bouclier fiscal".
C'était plus urgent que de se préoccuper des 30% de Français qui n'ont que 1.000 euros par mois pour vivre...
08:50 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (4)
11/12/2007
Politicien !
Quelle politique pour le candidat politicien ? Politicien est un adjectif dédaigneux pour parler de ceux qui font de la politique sans principes. Politicien, je pense ne l'avoir jamais été, même quand j'étais un "apparatchik" du socialisme européen. Militant politique, socialiste, je l'ai été dès la première candidature de François Mitterrand à l'élection présidentielle, en 1965 (j'avais 16 ans...). Conseiller municipal politique, mais non sectaire, je l'ai été également, car mes propositions et mes oppositions formulées au sein du Conseil trouvaient leurs racines dans mes convictions profondes. Est-il possible d'imaginer un candidat plus politicien qu'un candidat imposé par l'appareil d'un parti politique ? Un candidat au langage variable, selon les interlocuteurs ? Un candidat qui multiplie les mensonges ? Un candidat qui n'a jamais daigné militer pour ses idées ? Je n'en suis pas, je n'envie pas...
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