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15/09/2008

Sarko, c'est fou !

"Ca serait une folie que de se priver de religion"

 

 

Ce n'est pas là une "bulle" papale.

Ces propos n'ont pas été tenus par le représentant d'une religion, cherchant à promouvoir son Eglise, mais, aussi étonnant que cela puisse paraître,  par le Président d'une République unie, démocratique, sociale, et laïque. Non pas dans une conversation privée, mais dans l'exercice de ses fonctions,  qui sont de faire respecter la Liberté, liberté de pensée, liberté de religion et à l'égard des religions, l'Egalité de tous,  indépendamment de leurs croyances.

Quelle Fraternité y-a-t-il à considérer que celles et ceux qui ne rendent pas "un culte à une divinité" (définition de la religion dans le petit Larousse, qui retrace longuement les nombreuses guerres de religion) subissent une "aliénation de l'esprit" (toujours le petit Larousse) ?

Cette affirmation est d'autant plus choquante qu'il est légitime de se demander à quelle religion appartient l'auteur de ces propos.

Heureusement le temps n'est plus où l'Eglise catholique refusait la communion et l'enterrement en terre consacrée aux divorcé(e), mais elle n'en est pas encore à reconnaître le droit de se marier trois fois, avec des conjoints également divorcé(e)s.

Quel(s) évangile(s) inpire(nt) la conduite du citoyen Sarkozy ?

Aujourd'hui, même les Jésuites sont moins hypocrites que ça !

Choquant parce qu'il est évident que ce n'est pas la spiritualité qui intéresse Sarkozy dans la religion ("Je crois aux forces de l'Esprit", a dit Mitterrand), mais son utilisation politique.

Il n'est pas choquant que le Président de la République française reçoive le Pape...ou le Dallai Lama. Est-ce parce que les Bouddhistes (ces fous ?) considèrent que leur spiritualité n'est pas une religion que le Dallai Lama n'a pas été reçu à l'Elysée ?

Ce qui est pénible, c'est l'utilisation politique qui est faite de la religion, par la médiatisation, par celui est a été élu pour être le garant de la laïcité, notion positive en soi.

 

01/09/2008

fiscalité de gauche ?

De gauche ?

 

 

Bertrand Delanoë vient de déclarer qu'il ne faudrait pas laisser penser que la Droite et la Gauche, ça serait la même chose.

 

On pourrait se demander si cela est vrai également dans l'Audomarois et à Aire-sur-la-Lys ?

 

La question a été posé par de nombreux journalistes après la décision, prise par la Droite,  de faire financer le RSA par une nouvelle taxe sur les assurances-vie et les revenus des loyers.

 

Il est vrai que cette décision est "moins pire" que la première idée qui consistait à prendre l'argent pour financer le RSA en diminuant la prime à l'emploi.

Taxer le capital ?

Il n'est, bien entendu, pas question de revenir sur le cadeau de 15 milliards, par an, fait aux plus riches.

 

L'assurance-vie est-elle un placement pour gros capitalistes ?

Combien de millions de Français(es) ont une assurance vie sans se considérer comme "capitalistes" ?

Une nouvelle taxe sur les loyers ?

Tout à été fait, depuis plusieurs décennies, pour inciter les classes moyennes à investir leurs économies dans l'achat de logements,  en vue de les louer, en proposant des avantages fiscaux.

Les loyers reçus sont déjà taxés au titre de l'impôt sur le revenu et de la CSG, sans parler de la taxe foncière.

Est-ce une bonne mesure au moment où l'immobilier est en crise et qu'il manque pourtant des logements locatifs ?

Avec les assurances vie et les revenus des loyers, les taxés sont, une fois de plus, les classes moyennes, les petits épargnants.

 

Sarkozy est sans vergogne : il tape l'électorat socialiste en faisant mine, avec l'aide de la presse, de prendre une mesure de gauche...

   

09:25 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

29/06/2008

école ou télé ?

L'école ou la télé ?

 

 

 

"Le financement privé pour le privé et public pour le public, c'est juste la règle du bon sens".

 

Position  de bon sens,  mais inhabituelle,  de la part du Figaro qui, il est vrai, ne parlait pas, en la circonstance,  de financement de l'école, mais de financement de la télévision...dont il parait que notre Président la regarde "à peu près comme John Kennedy regardait Marilyn Monro, c'est à dire comme un objet de désir concupiscent" (Alain Duhamel).

 

 

 

 

03/06/2008

socialisme et libéralisme

Par-delà les raccourcis médiatiques, voilà ce qui est écrit sur le libéralisme, dans le livre de Bertrand DELANOË, De l’audace !, :

 

 

 

« Tenez-vous un discours social-libéral ?

 

 

Non, je ne suis pas social-libéral : je n’adhère pas à ce que représente ce courant de pensée. Mais je vous le dis tout net : je ne réfute pas mécaniquement ce vocable, "libéral". Et quand il s’applique à une doctrine politique,  au sens global, je crois même qu’un militant socialiste devrait le revendiquer. En revanche, ce qui est inacceptable pour un progressiste, c’est de hisser le "libéralisme" au rang de fondement économique et même sociétal, avec ses corollaires : désengagement de l’État et laisser-faire économique et commercial. Il est donc temps que nous cessions de nous acharner sur un mot, et que nous tournions le dos à cette triste époque de notre histoire collective, qui a vu une grande partie de la gauche française rejeter une constitution européenne au motif qu’elle aurait été "libérale". C’est d’autant plus absurde – et croyez bien que je ne suis pas inspiré par le goût du paradoxe, mais par celui de la vérité – que la gauche que je défends est par essence libérale. Quant au sarkozysme, ce bonapartisme modéré par la désinvolture – mais nous y reviendrons –, il est profondément antilibéral. Je le dis et je tente de le prouver.  Qu’est-ce que le libéralisme ? C’est une doctrine d’affranchissement de l’homme, née dans l’Europe des Lumières. C’est, comme son nom l’indique, une idéologie de la liberté, qui a permis l’accomplissement de grandes conquêtes politiques et sociales. Le principe en est simple : il n’y a pas d’oppression juste, il n’y a pas de chaîne qui ne doive être brisée, il n’y a pas de légitimité, ni donc de fatalité, à la servitude. Et le libéralisme, c’est dans le même temps l’idée que la liberté est une responsabilité, qu’être libre ce n’est pas faire ce que l’on veut mais vouloir ce que l’on fait. Au nom de cet héritage intellectuel- là, celui de Montesquieu, de John Locke, au nom de ceux qui ont su se dresser contre le confort mortel de l’habitude pour dire non, je suis libéral. Je suis libéral parce que j’aime la liberté. Pour moi-même : j’ai toujours voulu être un homme libre de toutes les puissances et de toutes les dominations. Et pour les autres : j’aime les peuples libres qui défient la rigueur de l’histoire, j’aime que, collectivement, s’exprime le désir d’avancer fièrement dans la voie que l’on s’est souverainement tracée. Et ce que je dis des peuples vaut pour les personnes. Chaque individu a droit au bonheur, et il a le droit de le rechercher par les moyens qu’il souhaite. Avec une seule limite, celle de l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme, qui définit l’idée que je me fais du libéralisme : "(...) l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits." Le libéralisme est donc d’abord une philosophie politique et j’y adhère. Ce sont les conservateurs qui l’ont dévoyé au service d’une idéologie du laisser faire économique et de la perpétuation des rentes et des privilèges dont ils bénéficient déjà. Au nom d’un principe de liberté, leur dessein est en réalité celui de l’immobilisme, qui prolonge leurs avantages et reproduit toujours les mêmes inégalités. C’est une supercherie à la fois intellectuelle et idéologique, dont la gauche ne doit pas, ne doit plus, s’accommoder. Je suis donc libéral ET socialiste. »

 

15/05/2008

Clarté et courage

Clarté et courage ! En vue du prochain congrès du PS, un texte vient d'être publié sous le titre : "Clarté, courage, créativité : pour un grand congrès socialiste !". Son premier signataire est le Maire de Paris, Bertrand Delanoë. Parmi les signataires Lionel Jospin, avec qui j'ai eu l'honneur de travailler quand il était Premier Secrétaire du PS, puis Premier Ministre,  et moi Secrétaire général du Parti Socialiste Européen. Autre signataire : Guy Delcourt, maire de Lens, ce qui n'est pas une surprise. Signataire plus surprenant : un ancien "basiste" partisan de Marc Dollez, qu'il a fait venir à l'occasion d'une "fête de la rose" de "sa" circonscription,  puis Fabiusien acharné, en particulier lors du référendum sur le projet de Constitution. Pour le NON, même après le vote des militants socialistes. Fabius, lui aussi, est venu plusieurs fois le soutenir. Partisan de Ségolène au moment de la "primaire", il n'a pas réussi à la faire venir.

Homme qui se cherche ou traitre récurrent ? Je suis inquiet pour Bertrand : dans le parti, ce signataire a toujours été du côté des perdants...

Il fait venir le Maire de Paris, et signe aujourd'hui le texte "clarté et courage". Chacune et chacun pourra juger de la clarté politique du nouveau Maire d'Aire-sur-la-Lys, dont il a organisé (avec courage ?)  la campagne sur les débris de la section socialiste de la ville...

08:42 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : politique