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10/07/2011

le train à 1 euro

Que les pauvres restent dans leurs ghettos…

 

Le Conseil régional du Languedoc Roussillon vient de mettre en place une tarification à 1 euro pour aller de Nîmes à la station balnéaire du Grau du Roi.

Rien d’exceptionnel à cela : le Conseil régional du Nord Pas de Calais prend une mesure de ce type depuis quelques années. Cela fait penser aux tarifs « congés payés » mis en place par le « Front populaire ».

Réaction du député maire UMP du Grau du Roi : organisation d’une manifestation hostile à l’arrivée du train « inaugural ». Les gens qui vont à la mer pour 1 euro seulement seraient des délinquants en puissance. Les jeunes de Nîmes n’ont qu’à rester dans leurs HLM, s’ils n’ont pas les moyens de se payer les 8 euros 50 habituels.

Autre particularité gardoise : les élus du « Front National », parti qui se pique d’être un parti populaire, et qui, malheureusement, parvient trop souvent à séduire les ouvriers, étaient aux côtés de l’UMP.

Le « Front national » à la remorque de l’UMP dans la démagogie sécuritaire… Il n’y a pas que Guéant et Hortefeux pour diffuser ces idées qui présentent « les autres » comme autant de dangers.

J’ai bien connu à Aire cette droite qui considérait que les pauvres étaient responsables de leur situation et que les autres n’avaient pas à payer d’impôts pour les « assister ».

Mais comment vont réagir les électeurs de la droite sociale ?

  

31/05/2011

Des élections locales aux élections nationales...

Ciao Silvio ?

 

 

Je fais partie de ceux que la défaite de Berlusconi réjouit. Milan est symbolique. Je m'étais fait un plaisir d'y organiser un Congrès du Parti socialiste européen. Toute une série de villes italiennes basculent à gauche, du nord au sud.

 

Si j'étais optimisme j'y verrais le début de la fin de ce populisme bling-bling et sexiste qui fait honte à tant d'Italiens.

 

Prosaïquement j'y vois la confirmation de la règle d'airain qui s'abat sur les partis au pouvoir lors des élections locales.

L'Italie en est une nouvelle confirmation, juste après l'Espagne, la Grande-Bretagne, l'Allemagne...et la France.

 

Nous savons malheureusement, par expérience qu'il faut se garder d'oublier, qu'il ne suffit pas de faire un quasi grand chelem lors des élections régionales pour emporter dans la foulée les élections nationales.

 

Tous mes vœux accompagnent, quand même,  les progressistes italiens, britanniques, allemands...et français !

 

 

08:43 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique

10/05/2011

après le 9, le 10 mai...

Putain, 30 ans...

 

 

Je viens de réaliser deux choses :

1) toutes les personnes qui ont moins de 48 ans n'ont pas voté le 10 mai 1981 pour la victoire de Mitterrand...et cela fait beaucoup de monde !

2) sur ces trente dernières années, Mitterrand a été président presque la moitié du temps, moins deux fois deux ans de cohabitation, mais en ajoutant cinq années de gouvernement Jospin, cela fait donc quinze ans à droite et quinze ans à gauche...

 

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été intéressé par la vie politique : 1958 : le retour de De Gaulle, la guerre d'indépendance de l'Algérie, avec, à Paris les attentats et les manifestations (en particulier le jour des morts du métro Charonne).

 

Mais le tournant de l'engagement date de 1965 : la première élection du candidat de la République au suffrage universel, François Mitterrand candidat unique de la gauche, ma demande d'adhésion à la FGDS, pourtant motivée, mais refusée par Charles Hernu,  parce que je n'avais que 16 ans ; ma première rencontre avec celui qui n'était alors que l'ex candidat à la présidentielle, à l'occasion de la sortie de son livre "Ma part de vérité". Il me pose des questions sur ce que je fais, et me parle de Jean-Christophe, comme moi étudiant en Histoire à Vincennes.

Nouvelle rencontre en 1978, alors que je suis le suppléant de Jacques Guyard, futur ministre, et que François Mitterrand vient nous soutenir dans notre campagne.

Rencontre avant 81,  alors qu'il est Premier secrétaire du PS, et que je suis Secrétaire général des cheminots socialistes,  et qu'il s'intéresse de près aux socialistes militants dans les entreprises, qu'il veut détacher de l'influence du CERES de Chevènement.

1981 : Mes collègues socialistes français qui partent dans les cabinets ministériels, alors que je reste au groupe socialiste du parlement européen (putain, 30 ans !)... 

J'ai vu François Mitterrand deux fois au Parlement européen, avec quasiment quatorze ans d'écart. Les deux fois, il a donné, de façon magistrale, une impulsion à l'Europe.

Regret de ne jamais avoir été à l'Elysée, alors que je fréquentais assez souvent Matignon,  de 1981 à 1984.

Dernière rencontre, émouvante, au siège du PS où il vient "faire un tour" après ses deux septennats.

09:56 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique

26/04/2011

ce que pourrait faire le directeur du FMI

DSK au FMI

 

Enquête sur une renaissance

 

Stéphanie Antoine

 

Editions du Seuil

 

 

Le moins que l'on puisse dire est que cette journaliste de "France 24" n'est pas très critique à l'égard du "managing director" du FMI.

 

Il est arrivé à la tête d'une institution déconsidérée par ses méthodes ultralibérales,  face à la crise asiatique de la fin des années 90, ou dans les pays africains."Réconcilier le FMI avec les pays qui perçoivent l'institution comme un despote". Institution au bord de la faillite.

 

Elle démontre qu'il a changé le FMI, "avec une volonté politique de produire du changement". Il l'a rendu légitime et efficace, non pas en dépit du fait qu'il soit socialiste, mais justement parce qu'il ne croit pas en la toute puissance des marchés, à l'instar de son lointain prédécesseur, Keynes. Et c'est justement cela qui a permis de faire face à la crise mondiale,  causée par les dérives de la spéculation financière.

"Mettre en place un plan de relance afin de soutenir la demande intérieure. On ne peut pas s'en remettre exclusivement à la politique monétaire".

"Si la relance était globale et coordonnée, elle aurait un impact important". "Il n'y a pas de solution nationale".

 

Il est "parvenu à vendre l'or de l'institution pour créer des prêts à taux zéro à destination des pays pauvres". Enfin une partie (1/8e)...

Il a nommé le ministre des finances sud-africain à la tête du comité sur la réforme de gouvernance du FMI.

 

"DSK affirme que les gouvernements du monde doivent se préoccuper avant tout de l'humain"

 

 

"En politique, il faut un puissant moteur d'agressivité"

 

"Le Fonds passe pour être le flic de la planète alors qu'il est en fait le médecin du système financier"

 

"Il faut lutter jour après jour pour corriger les inégalités et faire en sorte que le résultat de son action ne soit pas seulement l'enrichissement de la collectivité pour elle même, mais la réalisation de chacun en termes d'éducation, de santé.

Un programme que vous pouvez mettre en œuvre en tant que maire d'une ville ou comme directeur général du FMI." (DSK)

08:39 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dsk

27/03/2011

si vous pouvez voter aujourd'hui...

Dimanche, c’est élection dans le canton !

 

Il y a des gens, comme moi, qui n’ont pas la chance de pouvoir voter aujourd’hui : pas le bon canton.

Il y a beaucoup d’endroits où j’aimerais voter aujourd’hui : des endroits où je voudrais favoriser l’élection de quelqu’un(e) qui me semble bien ; beaucoup d’endroits où je voudrais pouvoir voter pour empêcher l’élection d’un(e) malfaisant(e) ; certains départements où la majorité pourrait changer à 1 ou 2 sièges près…

Malheureusement chez moi, comme dans la moitié de la France, nous ne votons pas aujourd’hui. Alors, si vous,  vous pouvez voter, s’il vous plait : faîtes le pour moi !