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24/07/2012

Quelle France ?

La rafle du Vel d'Hiv a été organisée et réalisée par des fonctionnaires français. Cela est connu et indiscutable. Apres la guerre ils ont eu à rendre compte plus souvent à leur conscience qu'à la justice. Cette culpabilité, individuelle et collective, n'est pas celle de la République , puisque Pétain et ses soutiens étaient parvenus à abattre "la gueuse" comme ils l'appelaient. Culpabilité des Français et des institutions de n'a pas avoir été en mesure d'empêcher la prise du pouvoir par ce régime collaborationniste et fascisant ? Culpabilité de "la France ?" De Gaulle et Mitterrand avaient-ils tort de considérer que le régime de Vichy, ce n'etait pas la France ?

13:33 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique

09/06/2012

Toutes les drogues sont néfastes et toutes les politiques répressives ont échoué

D’abord un problème de santé publique

 

1)   Le problème des addictions aux drogues est d’abord un problème de santé publique, et qui devrait être traité comme tel. Les drogues sont plus ou moins mortelles, plus ou moins répandues, mais le problème reste fondamentalement le même.

2)   Si autant d’argent public était mis dans la prévention, dans la désintoxication que dans la répression, cela aurait peut-être plus de résultat ?

3)   Que les drogues soient légales ou pas ne change rien au fait qu’il faut convaincre les jeunes de ne pas les consommer. Tabac et alcool sont des drogues légales qui font des milliers (millions ?) de morts chaque année. Tabac et alcool sont des drogues illégales pour les mineurs, et tout le monde sait qu’elles se répandent chez les adolescents. Les jeunes des Pays-Bas, où le cannabis est légal, consomment moins que les jeunes Français. Il faut donc prévenir, de la façon la plus précoce possible,  désintoxiquer, guérir.

4)   La prohibition, de l’alcool ou du cannabis, a été, et reste,  partout un échec. La prohibition de l’alcool aux USA avant guerre a surtout fait la fortune d’Al Capone et ses semblables. La prohibition du cannabis et de la cocaïne fait aujourd’hui la fortune de tous les narcotrafiquants, souvent alliés à des groupes terroristes, qui font peser de graves menaces sur les Etats latino-américains et Ouest africains. Comme l’a dit le président colombien Santos, pas vraiment un « gauchiste », ni un « baba cool » permissif : « Interdire, c’est comme faire du vélo d’appartement : on pédale, on pédale et on reste sur place ! ».

Conclusion : dissuader de l’utilisation de toutes les drogues, y compris tabac et alcool, non par la répression, non par la pénalisation, mais par la prévention et la désintoxication.  

 

01/05/2012

1er mai : de 1889 à 2012...

Depuis 1889

 

Lutte pour la diminution du temps de travail. A la fin du XIXe siècle, il s’agissait d’obtenir partout la journée de huit heures.

En France, il a fallu attendre le « Front populaire » en 1936 pour avoir la semaine de 40 heures et des congés payés. Le gouvernement de Pierre Mauroy pour la cinquième semaine de congés payés. Le gouvernement Jospin pour passer aux 35 heures. Le seul, depuis 25 ans,  qui ait diminué la dette de la France, et fait reculer d’un million le nombre de chômeurs.

Depuis le XIXe siècle, la même lutte entre ceux qui se battent pour le progrès social, et ceux qui expliquent qu’il faut « travailler plus pour gagner plus », que toute diminution du temps de travail entraînerait ruine et chômage.

Toute la question est de savoir à qui doit profiter les gains de productivité ? Répartition de la plus value, aurait dit un vieux barbu. Aux détenteurs du capital ? Aux travailleurs ? A l’investissement ? Dans un juste équilibre entre ces trois éléments ? Au cours de ces cinq dernières années,  la balance a penché très clairement en faveur de ceux qui gagnent plus en ne travaillant pas, en vivant de leur capital. Oui, il y a des gens qui gagnent plus sans travailler qu’en travaillant. Mais ce ne sont pas les allocataires sociaux, les « assistés », stigmatisés par le candidat sortant,  ce sont les héritiers, les généreux amis du Fouquet’s, Mamie Zinzin et ses semblables, les protégés du bouclier fiscal.

Il y a bien deux camps. A chacun(e) de choisir le sien, aujourd’hui, dimanche, et au-delà.

 

10:22 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 1er mai

22/04/2012

Votes

Au Mali, l'élection présidentielle devait avoir lieu ce mois ci. Un putsch militaire en a décidé autrement. La moitié du pays est occupé par des bandes armées qui n'ont pas la moindre intention de demander leur avis à la population.

 

En Guinée Bissau, le pays se trouvait entre les deux tours. Là aussi, un putsch militaire a annulé le processus électoral.

 

Au Congo Kinshasa, les élections ont eu lieu. Fait exceptionnel la mission d'observation de l'Union européenne a déclaré très clairement que le scrutin n'était pas crédible.

 

En Birmanie des élections partielles ont eu lieu. Un peu plus libres que d'habitude. Juste assez pour montrer que la junte au pouvoir serait balayée si les électeurs pouvaient choisir leurs dirigeants.

 

Faut-il continuer la liste ?

 

Le droit de vote ne s'use que si l'on ne se s'en sert pas.

Je ne me demande pas si je vais voter, ou non.

 

 

11/04/2012

Gagner plus pour economiser plus

Nicolas paie chaque mois 5.926 euros de pensions alimentaires à ses deux précédentes épouses.

Il peut le faire avec ses 18.000 euros nets mensuels. Il a bien fait de s'augmenter de 172% au début de son mandat.

Son patrimoine s'est accru de 587.839 euros en cinq ans, soit la quasi totalité de sa rémunération disponible.

Comment a-t-il fait pour payer les pensions alimentaires, puisqu'il a tout économisé, rien dépensé à titre privé ? Pas la moindre paire de chaussettes ? Pas la moindre paire de chaussures réhaussées ?

Avec des ressources autres que son salaire ?

Avec les revenus de son capital ?

Le capital rapporterait-il plus que le travail ?