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17/06/2009

rénovation du PS et primaires

L'exemple italien

 

 

Il y a bien des années, nous aimions les communistes italiens : ils étaient si différents des communistes français, tellement moins inféodés à Moscou, tellement plus proches du socialisme démocratique.

J'étais présent, invité,  au congrès du PCI qui a décidé de se transformer en "Parti Démocratique de la Gauche", et j'ai assisté à la scission de ceux qui voulaient rester communistes.

Puis, par souci de rénovation, le mot "parti" a disparu. Probablement trop "stalinien" ? Ils sont devenus,  simplement,  "les Démocrates de gauche".

Mais être "de gauche" leur a semblé probablement de trop pour attirer à eux l'électorat centriste, anti-Berlusconi, qu'ils convoitaient.

Rêvant probablement d'Amérique, avant même l'élection d'Obama, ils sont devenus "les Démocrates".

Le résultat est effarant : ils ont perdu leur électorat traditionnel, populaire, ainsi que l'électorat intellectuel "de gauche", sans gagner les classes moyennes.

Désorientés, démobilisés, ces électeurs ne se sont pas reportés sur celles et ceux qui refusaient cette course vers le centre, et qui n'auront aucun élu(e).

Sur la vingtaine de parlementaires européens "Démocrates", un sur cinq seulement peut-être qualifié "de gauche".

 

Est-ce le même cheminement que propose Manuel Valls aux socialistes français ?

 

La question peut être posée également à propos des "primaires". Là encore l'exemple est américain, et là bas, il est entré dans les mœurs.

Les Démocrates italiens ont vécu l'expérience, plutôt réussie. Non pas pour l'élection présidentielle, qui ne se fait pas au suffrage universel direct, mais pour la "présidence du Conseil des ministres". Cela a été un grand moment médiatique et de mobilisation, sans enjeu interne car il y avait un archi favori. Cela n'a, malheureusement, pas empêché la victoire de Berlusconi.

Le PS français, connu pour sa démocratie interne, y compris avec ses inconvénients, peut-il tenter l'aventure, et faire voter tous ceux qui le souhaiteraient ?

Il me semble peu probable que les autres organisations de gauche renoncent à présenter un(e) candidat(e) au premier tour de la présidentielle.

 

08:00 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, ps

31/05/2009

La télé et le karcher présidentiel

Sarko, le vrai patron des chaînes françaises

 

Ce n’est pas l’affirmation d’opposants irréductibles, mais le titre de « Télé moustique », le plus important magazine de télé belge francophone.

Tout y passe : copinages, renvois d’ascenseur, tentatives d’influence.

« Le Président français veut tenir l’audiovisuel sous ses talonnettes ».

« Inquiétant, honteux ou malsain : à vous de choisir ».

 

18/09/2008

le président de la république et le pape

Ceux qui croient, ceux qui ne croient pas...

 

 

Extraits de l'allocution prononcée par François Mitterrand, Président de la République, à l'occasion de la visite du Pape, à Lourdes en 1983 :

 

"Votre voix (il s'adresse au Pape) est entendu et par ceux qui croient et par ceux qui ne croient pas,  chaque fois qu'elle condamne l'injustice sociale, l'insolence des privilèges, la ruine des droits de l'Homme dans un monde où l'on voit trop d'individus, de familles, de groupes sociaux, de races, de peuples et de nations livrés à la violence de l'oppression et de la haine."

 

"La paix, jamais acquise, menacée de tous côtés, par la volonté de domination, par l'âpreté des intérêts et par l'intolérance, menacée par l'iniquité qui sépare de plus en plus les peuples riches des peuples pauvres, menacée par le gouvernement des puissants, a besoin d'être secourue, soutenue, au delà du nécessaire et difficile équilibre des forces, par la vigilance des peuples en péril."

 

"Notre loi, notre devoir et notre volonté s'accordent à préserver comme un bien très précieux la liberté pour chacun de croire et de vivre sa foi ou de servir son idéal, dans le double respect de la communauté qu'ensemble nous formons, et de l'Etat qui la rassemble".

 

 

1)  C'est ça la laïcité, et c'est positif.

2) Il ne suffit pas de débaucher quelques carriéristes pour effacer la différence entre la Gauche et la Droite.

 

15/09/2008

Sarko, c'est fou !

"Ca serait une folie que de se priver de religion"

 

 

Ce n'est pas là une "bulle" papale.

Ces propos n'ont pas été tenus par le représentant d'une religion, cherchant à promouvoir son Eglise, mais, aussi étonnant que cela puisse paraître,  par le Président d'une République unie, démocratique, sociale, et laïque. Non pas dans une conversation privée, mais dans l'exercice de ses fonctions,  qui sont de faire respecter la Liberté, liberté de pensée, liberté de religion et à l'égard des religions, l'Egalité de tous,  indépendamment de leurs croyances.

Quelle Fraternité y-a-t-il à considérer que celles et ceux qui ne rendent pas "un culte à une divinité" (définition de la religion dans le petit Larousse, qui retrace longuement les nombreuses guerres de religion) subissent une "aliénation de l'esprit" (toujours le petit Larousse) ?

Cette affirmation est d'autant plus choquante qu'il est légitime de se demander à quelle religion appartient l'auteur de ces propos.

Heureusement le temps n'est plus où l'Eglise catholique refusait la communion et l'enterrement en terre consacrée aux divorcé(e), mais elle n'en est pas encore à reconnaître le droit de se marier trois fois, avec des conjoints également divorcé(e)s.

Quel(s) évangile(s) inpire(nt) la conduite du citoyen Sarkozy ?

Aujourd'hui, même les Jésuites sont moins hypocrites que ça !

Choquant parce qu'il est évident que ce n'est pas la spiritualité qui intéresse Sarkozy dans la religion ("Je crois aux forces de l'Esprit", a dit Mitterrand), mais son utilisation politique.

Il n'est pas choquant que le Président de la République française reçoive le Pape...ou le Dallai Lama. Est-ce parce que les Bouddhistes (ces fous ?) considèrent que leur spiritualité n'est pas une religion que le Dallai Lama n'a pas été reçu à l'Elysée ?

Ce qui est pénible, c'est l'utilisation politique qui est faite de la religion, par la médiatisation, par celui est a été élu pour être le garant de la laïcité, notion positive en soi.

 

01/09/2008

fiscalité de gauche ?

De gauche ?

 

 

Bertrand Delanoë vient de déclarer qu'il ne faudrait pas laisser penser que la Droite et la Gauche, ça serait la même chose.

 

On pourrait se demander si cela est vrai également dans l'Audomarois et à Aire-sur-la-Lys ?

 

La question a été posé par de nombreux journalistes après la décision, prise par la Droite,  de faire financer le RSA par une nouvelle taxe sur les assurances-vie et les revenus des loyers.

 

Il est vrai que cette décision est "moins pire" que la première idée qui consistait à prendre l'argent pour financer le RSA en diminuant la prime à l'emploi.

Taxer le capital ?

Il n'est, bien entendu, pas question de revenir sur le cadeau de 15 milliards, par an, fait aux plus riches.

 

L'assurance-vie est-elle un placement pour gros capitalistes ?

Combien de millions de Français(es) ont une assurance vie sans se considérer comme "capitalistes" ?

Une nouvelle taxe sur les loyers ?

Tout à été fait, depuis plusieurs décennies, pour inciter les classes moyennes à investir leurs économies dans l'achat de logements,  en vue de les louer, en proposant des avantages fiscaux.

Les loyers reçus sont déjà taxés au titre de l'impôt sur le revenu et de la CSG, sans parler de la taxe foncière.

Est-ce une bonne mesure au moment où l'immobilier est en crise et qu'il manque pourtant des logements locatifs ?

Avec les assurances vie et les revenus des loyers, les taxés sont, une fois de plus, les classes moyennes, les petits épargnants.

 

Sarkozy est sans vergogne : il tape l'électorat socialiste en faisant mine, avec l'aide de la presse, de prendre une mesure de gauche...

   

09:25 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique