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02/10/2007

DSK et le FMI

Le socialisme est-il soluble dans le FMI ?

 

 

 

Mon camarade de longue date, Jean-Luc Mélanchon,  reproche à DSK d'avoir accepté d'aller au Fonds Monétaire International.

 

Comme d'habitude,  depuis 30 ans, je suis, fraternellement, en désaccord avec lui.

 

D'abord accepter la charge d'une grande instance internationale est bien différent que d'accepter de faire partie, d'être la "caution de Gauche",  d'un gouvernement de Droite.

 

DSK a été un excellent ministre des finances (souvenez vous : nous avions la croissance, la dette publique, héritée des gouvernements de Droite,  diminuait, deux millions d'emplois étaient créés, nous respections les critères européens pour faire partie de l'Euro...), reconnu comme tel par ses homologues européens. Il n'est donc pas étonnant que l'unanimité se soit faite quand le Premier ministre luxembourgeois a proposé DSK pour le FMI. Même le ministre britannique n'a pas osé dire non ! Que pouvait faire Sarkozy sinon récupérer cette proposition ? Il a fait politiquement plus fort : il a fait comme s'il en avait eu l'initiative !

 

Et DSK a bien fait d'accepter le FMI.

 

 

Il faut se souvenir de la raison pour laquelle le FMI a été créé, après la grande crise économique,  commencée en 1929 aux USA,  et qui s'est propagée en Europe avec une telle violence que le "tsunami" du chômage y a amené le nazisme, le fascisme, la guerre.

 

L'idée a donc été de créer un fonds monétaire international capable d'injecter des capitaux pour relancer les économies défaillantes : le contraire du libéralisme !

 

Est-ce une découverte que de constater que tous les socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes européens s'inspirent de cette théorie économique interventionniste qui a permis le "New Deal" de Roosevelt ?

 

Le problème,  c'est que, sous l'influence des théoriciens américains de l'ultralibéralisme économique (ne jamais oublier qu'aux USA on appelle "libéraux" les progressistes, ceux qu'en Europe nous qualifions "de gauche"), pendant vingt ans, le FMI  a exigé des pays à qui il prêtait de l'argent,  pour les sortir de la crise,  des politiques de privatisation et de quasi disparition du service public, de disparition de tous les services d'intérêt général. Partout ces réformes "structurelles" se sont traduites par plus de misère et plus de souffrances pour les peuples.

 

Deux pays, parmi d'autres, mais je connais ces deux là,  ont apporté la preuve paradoxale de l'inanité des théories des responsables du FMI de l'époque :

 

L'Argentine a appliqué à la lettre les recommandations du FMI : cela s'est terminé par la faillite de l'Etat ;

 

La Malaisie a refusé, et a emprunté son argent ailleurs : elle s'en est sortie mieux et plus vite que les pays voisins.

 

DSK arrive au bon moment : tout le monde, même les néoconservateurs américains, reconnaît que le FMI doit changer ses méthodes et ses préconisations aux pays qui ont besoin de son aide.

 

DSK porte une lourde responsabilité : prouver qu'un autre monde est possible.

 

Pour aider les pays en développement, qui en ont bien besoin, j'aurais préféré que DSK aille à la Banque mondiale, plus opérative que le FMI, mais faute de mieux, le socialisme réformiste tient là une occasion de prouver son efficacité.

 

25/09/2007

Gestion de l'eau, des déchets, assainissement :services essentiels pour la population

Introduction en bourse du Pôle environnement de SUEZ :

 

 

Un nouveau recul pour l’intérêt général,

 

 

de nouvelles dépenses pour les consommateurs

 

et pour les collectivités

 

 

 

 

Les élus socialistes et républicains font part de leur inquiétude face au devenir du pôle environnement de SUEZ, appelé à devenir, dans le plan élaboré par le gouvernement, une filiale de GDF-SUEZ cotée en bourse.

 

 

Les élus socialistes et républicains mesurent, au niveau local, les risques de ce plan pour leurs concitoyens : la gestion de l’eau, des déchets et de l’assainissement sont des services essentiels pour la population. L’introduction en bourse du pôle environnement fait peser une menace lourde sur la qualité de ces services et la maîtrise de leurs coûts, soumis qu’ils seraient à des logiques de rentabilité maximale et immédiate. 

 

 

Les élus socialistes et républicains ne sont pas dupes : associée à la privatisation de Gaz de France, la cotation en bourse du pôle environnement pourrait être un nouveau coup porté aux consommateurs et aux collectivités locales, sommés, in fine, de payer les factures.

 

 

Les élus socialistes et républicains dénoncent dans ce plan le service de l’intérêt privé contre celui de l’intérêt général, le choix désormais récurrent de ce gouvernement de favoriser les plus puissants au détriment du plus grand nombre.

 

19/09/2007

Les chantiers du Pas-de-Calais (Serge Janquin, Premier secrétaire fédéral)

Chantiers du Pas-de-Calais

 

 

(Extraits de l'intervention de Serge Janquin, Premier Secrétaire fédéral)

 

 

 

"Notre horizon est celui des élections municipales et cantonales".

 

"Nous devons utiliser l'expertise de nos élus".

 

 

"Je préfère ceux qui éprouvent de la jubilation, et même du bonheur aux succès collectifs à ceux qui se soucient de leur ego".

 

 

"Pourquoi sommes nous capables de gagner les élections locales et perdons nous les élections présidentielles ?" (A Aire, il faut inverser la question !)

 

 

"A ceux qui préfèrent la division des socialistes, je préfèrerai toujours ceux qui préservent le talisman de l'unité des socialistes."

 

"Il nous faut rassembler le premier cercle des forces de gauche".

 

"Le pays va revenir vers sa gauche, nous devons être prêts à lui répondre".

 

 

18/09/2007

François Hollande aux "chantiers du Pas-de-Calais"

Les chantiers du Pas-de-Calais

 

 

Extraits de l'intervention de François Hollande

 

 

François Hollande a, incontestablement, des talents de comique : il commente l'actualité avec la même férocité que Guy Bedos, surtout quand il parle du Premier ministre ("il y aurait donc un Premier ministre?"), mais ses intonations, son "phrasé" fait irrésistiblement penser à Raymond Devos.

 

 

Sur les régimes spéciaux de retraite, il prévient qu'il s'agit d'un leurre pour diviser les salariés, et éviter de parler du pouvoir d'achat,  et faire oublier les vrais privilégiés dont Sarkozy a augmenté les privilèges.

 

 

Extraits :

 

 

"Avant de présenter notre candidat(e), avant de choisir notre projet, il faut être unis? Cela ne garantit pas le succès, mais c'est une condition indispensable." (Il parle de la présidentielle, mais c'est peut-être vrai pour d'autres élections ?)

 

"L'amnésie et l'agitation, c'est de l'irresponsabilité" (il visait Sarkozy, personne de la section socialiste d'Aire).

 

 

"Si nous avions pu éviter un certain nombre de débats inutiles, nous aurions pu gagner un temps précieux pour mieux comprendre la société et affirmer clairement nos positions." (Il parlait des élections présidentielles, pas du débat lancé il y un peu plus d'un an à Aire-sur-la-Lys pour la constitution d'une liste "apolitique").

 

 

"Il faut de la clarté et de la cohérence dans les propositions, et en même temps de l'unité".

 

"Ce que veulent nos concitoyens, ce sont des solutions précises, concrètes, capables d'exprimer un changement pour chacun."

 

"Il faut être sur nos fondamentaux, c'est à dire le social, et ne pas tenter de brouiller les clivages".

 

 

"Le prochain grand rendez-vous, ce sont les élections municipales de l'an prochain. Un rendez-vous qui est craint par le Président de la République, un an après son élection."

 

"Notre responsabilité sera de donner une portée nationale à ces élections locales".

 

 

"Notre stratégie, pour les élections municipales, c'est le rassemblement de la gauche.

 

Que ceux qui sont à gauche viennent travailler avec nous.

 

Ne nous préoccupons pas des autres, occupons nous de nous.

 

Soyons la force qui entraîne, qui rassemble, qui crée la dynamique.

 

Ils viendront tous, mais sur notre projet, sur notre stratégie, et sur les valeurs que nous portons, c'est le meilleur moyen de préparer le changement."

 

 

A suivre : des extraits de l'intervention de Serge Janquin

 

11/09/2007

élections municipales

"Nous devons avoir une ligne de conduite, et elle est simple : nous partons du rassemblement de la gauche ; nous portons un projet pour les élections municipales. Que ceux qui veulent  rejoindre le rassemblement de la gauche, s'accorder sur les propositions qui sont les nôtres viennent,  au second tour,  ne nous posera aucun problème. Mais ils le feront sur ces bases là et sur aucune autre".

François Hollande à La Rochelle