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27/03/2014

L'autobiographie de Nelson Mandela

Un long chemin vers la liberté

 

Nelson Mandela

 

Livre de poche n°14063

 

 

L'autobiographie de Nelson Mandela, qui a inspiré le film qui porte le même titre.

 

Sa naissance en 1918. Son enfance au sein du clan Madiba de la nation xhosa.

"C'est l'éducation plus que la nature qui façonne la personnalité".

"L'éducation est l'ennemie des préjugés".

"Humilier quelqu'un, c'est le faire souffrir inutilement. J'ai appris à vaincre mes adversaires sans les déshonorer."

Ses études, jusqu'au Doctorat de droit préparé par correspondance.

 

"En amour, contrairement à la politique en général, la prudence n'est pas une vertu".

 

La lutte pour l'égalité des droits qui lui vaut de passer vingt-sept ans de sa vie en prison, dont dix-huit à Robben Island.

"La prison est conçue pour que l'on se sente impuissant".

Le prix Nobel de la paix en 1993.

Un témoignage unique et souvent bouleversant.

 

"L'Eglise réformée hollandaise faisait des Afrikaners le peuple élu de Dieu".

"L'ANC était la seule organisation qui accueillait tout le monde" "L'apartheid avait pour but de diviser les différents groupes raciaux et nous montrions qu'ils pouvaient travailler ensemble"

"Je savais beaucoup plus contre quoi je me battais que pour quoi"

"Un slogan est un lien vital entre l'organisation et les masses. Il doit synthétiser une revendication précise en une phrase simple."

"Je me demandais s'il était ou non justifié de négliger sa famille afin de lutter pour le bien être des autres. La politique n'est-elle qu'un prétexte pour se dérober à ses responsabilités?"

"Il n'y a rien de plus dangereux qu'un leader qui formule une demande qu'il sait inaccessible"

"Être optimiste c'est en partie avoir la tête dirigée vers la soleil et les pieds qui continuent à avancer"

"La mort de sa mère amène chaque homme à se retourner sur son passé et faire le bilan de sa vie"

"Dans chaque rencontre avec un adversaire, on doit s'assurer qu'on donne exactement l'impression qu'on a l'intention de donner."

 

"Après avoir gravi une haute colline tout ce qu'on découvre, c'est qu'il reste beaucoup d'autres collines à gravir."

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, afrique

17/02/2014

île Maurice : la fin des petits planteurs de cannes à sucre

L'île Maurice : pas d'avenir pour les petits planteurs

 

 

Le tourisme représente 88% du PIB de l'île Maurice.

L'avenir n'est pas rose pour les petits planteurs de cannes à sucre.

 

En 1835, au moment de l'abolition de l'esclavage dans toutes les colonies britanniques, les colons propriétaires des exploitations de cannes à sucre ont fait appel à des travailleurs indiens sous contrats, dont les conditions de vie et de travail n'étaient guère meilleures que celles des anciens esclaves.

 

Aujourd'hui, de grands propriétaires ont mécanisé et rationnalisé leurs exploitations.

Des centaines de descendants de ces travailleurs venus d'Inde ont racheté des parcelles sur lesquelles il leur est de plus en plus difficile de survivre.

La génération d'après-guerre  part à la retraite sans être remplacée.

Non seulement plus personne ne veut être ouvrier agricole, mais même les enfants des petits propriétaires ne veulent pas reprendre le dur labeur de leurs parents, même comme propriétaires.

Leurs parcelles ne se prêtent pas à la mécanisation, dans laquelle ils n'ont, de toute façon, pas les moyens d'investir.

Ils n'ont aucune chance  d'être compétitifs, non seulement face aux grands planteurs, mais plus encore face aux producteurs brésiliens.

Pour la transformation de la canne en sucre, ils dépendent de l'usine qui appartient aux grands planteurs. Dans le sud de l'île, il y avait huit usines, il n'en reste plus qu'une.

À Maurice, en raison des cyclones, il n'est possible de faire qu'une récolte par an.

Même le commerce équitable ne peut pas leur proposer un avenir.

Leurs terres ne se prêtent pas à une reconversion dans la culture du thé ou du maraîchage.

La production de rhum est artisanale, pour la consommation locale.

 

Depuis des décennies l'Union européenne garantissait des prix minimum, payant la différence avec le prix du marché.

A la demande du Brésil, l'Organisation Mondiale du Commerce a condamné l'Union européenne qui doit mettre fin aux tarifs préférentiels.

La date de 2017 a été fixée. Les petits planteurs demandent le report de l'échéance à 2020. Une bouffée d'oxygène supplémentaire, mais pas la solution aux problèmes de fond qui les affectent.

 

 

 

17:03 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : afrique

04/02/2014

Mali, République centrafricaine, Sud Soudan...

Des solutions africaines aux problèmes africains ?

 

Mali, République Centrafricaine, Sud Soudan : depuis un an le continent africain connait trois problèmes graves, qui auraient demandé des solutions rapides, si possible africaines.

 

Au Mali, comme en République centrafricaine, les forces d'interposition africaines, régionales ou non, ont été totalement incapables d'éviter les actions des forces armées illégitimes, s'attaquant aux autorités élues, et aux populations. Les forces d'interposition africaines ne sont toujours pas en capacité de faire face seules aux menaces sur la sécurité qui pèsent sur les populations civiles.

Dans les deux cas l'intervention armée de la France, sous mandat du Conseil de sécurité de l'ONU,  a été décisive et demeure nécessaire.

En Centrafrique, une opération européenne va, enfin, venir contribuer à protéger les populations.

La Présidente centrafricaine demande à l'ONU le renfort des casques bleus.

Des casques bleus qui ont été bien incapables d'éviter la déchirure du Sud Soudan.

 

Ces crises illustrent la nécessité pour le continent africain de se doter d'une capacité continentale de sécurité. Le temps est venu de la mise en place d'une "Capacité africaine de réaction rapide aux crises (CARIC), créée, sur le papier, en juin 2013, corolaire indispensable à l'opérationnalisation rapide de la "Force Africaine en Attente" de l'Union africaine, prévue pour 2010... Même s'il en faut pas trop se faire d'illusion, puis que les "battle groups" de la force d'intervention rapide de l'Union européenne n'ont jamais été utilisés. La lenteur des prises de décisions entre Etats membres empêche toute utilisation rapide quand surviennent les crises.

 

En Afrique, encore plus qu'en Europe, l'organisation de la sécurité se heurte à la question budgétaire. Le budget de l'Union africaine dépend largement des dons extérieurs.

Exemple récent : conférence des donateurs pour faire face aux 403 millions de dollars du budget prévisionnel de la mission de l'Union africaine en République centrafricaine.  315 millions de "promesses de dons", dont 100 millions de l'Union européenne, également le plus gros contributeur pour l'aide humanitaire et l'aide au développement. A noter que le Mali n'a reçu que 10% des promesses de dons faites dans une conférence similaire...

 

09:00 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

07/12/2013

Mandela social-démocrate

Du communisme à la social-démocratie

 

 

Les médias sont remplis d'hommages justifiés à Madiba. Un aspect semble avoir été oublié : Nelson Mandela a fait évoluer l'ANC de la galaxie communisante à la social-démocratie. Non seulement l'ANC, mais tous les mouvements crypto-communistes de libération de la "ligne de front" contre l'apartheid : Mozambique, Namibie, Angola. Tous sauf, malheureusement, le Zimbabwe.

 

Pierre Mauroy, alors Président de l'Internationale Socialiste, a joué un rôle décisif dans ce rapprochement.

 

C'est donc, tout naturellement,  dans le cadre d'une réunion de l'Internationale socialiste que j'ai rencontré Nelson Mandela, à Cape Town, en 1995, alors que j'étais Secrétaire général du Parti des Socialistes Européens.

 

Ce n'est que plus tard, à l'occasion d'un de mes nombreux autres voyages en République Sud-Africaine que j'ai visité, avec beaucoup d'émotion, le bagne ou Madiba était enfermé avec ses camarades de lutte, sur l'île de Robben Island.

 

  

08:00 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

27/11/2013

Comores : le dialogue de sourds

40 ans après le choix des Mahorais de rester Français, au moment de l'indépendance de l'Union des Comores, celle-ci conteste de nouveau ce choix. L'Union européenne a décidé, à l'unanimité, que le 1 er janvier prochain Mayotte deviendrait une de ses "Régions ultrapériphériques". Les dirigeants africains n'aiment pas la notion de droit des peuples à disposer d'eux mêmes. La doctrine de l'Union africaine a toujours été de s'en tenir aux frontières coloniales. De longues guerres meurtrières d'indépendance ont ètè nécessaires pour permettre la crèation de l'Erythrée et du Sud Soudan. L'Union des Comores réfute donc l'expression de la volonté du peuple de Mayotte à travers quatre référendums, de 74 à 2009. Quand les choix ne s'expriment pas par les urnes, ils s'expriment par les migrations ! Aucun Mahorais ne fuit le soit disant colonialisme pour rejoindre les autre îles des Comores. Mais chaque nuit des citoyens de l'Union des Comores, au péril de leur vie, tentent d'entrer illégalement à Mayotte. Moins médiatique que Lampedusa, mais tout aussi dramatique. Au lieu de se battre pour exiger que les Mahorais soient sous leur mauvaise gouvernance, les dirigeants de l'Union des Comores ferraient mieux de voir comment, avec l'aide de la France et de l'Union européenne, ils pourraient combler leur retard développement , afin d'être attractifs, pour les Comoriens, et pour les investisseurs étrangers.

12:24 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique