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22/12/2014

vacheries dans la grande famille du cinéma

Le petit dico vache du cinéma français

Philippe Durant

éditions du nouveau monde

 

Il y a les vacheries des actrices et acteurs les un(e)s sur les autres, et à l'égard de certains metteurs en scène, et réciproquement. Quand elles sont convergentes, elles dressent un portrait peu flatteur.

Peut-être plus intéressantes, les vacheries sur le métier et sur le milieu.

 

"La vérité n'est jamais amusante à dire ; sans ça tout le monde la dirait" (Michel Audiard, Les Barbouzes)

"Quand on a pas le bac, on fait acteur" Yvan Attal

"Pour être acteur, il ne faut pas être très intelligent" François Cluzet

"J'ai longtemps pensé que les acteurs n'avaient qu'un neurone" Julie Depardieu

"Si, en France, il y avait de vrais acteurs, je ne ferais pas de cinéma" Jacques Dutronc

"Il est plus important de savoir parler d'un rôle que de l'interpréter" Jean-François Balmer

"Le cinéma m'emmerde" Claude Berri

"Un tournage, c'est vraiment la réunion d'une bande de fous furieux" Bertrand Blier

"Deux acteurs peuvent jouer admirablement une scène, si elle est mal filmée et mal montée, ils auront l'air de deux cons" Claude Brasseur

"A Cannes on rencontre tous les gens que l'on évite le reste de l'année" Roman Polanski

"Il y a deux façons de devenir cons dans ce métier. L'une est d'avoir du succès, l'autre c'est de ne pas en avoir." Jean Carmet

"Les gens qui s'écoutent parler, c'est déjà énervant, alors ceux qui se regardent jouer..." Isabelle Carré

"Je n'ai aucun respect pour ceux qui ne respectent pas les gens" François Damiens

"Ce qu'il faut payer ne m'intéresse pas. Ce qu'il faut donner m'intéresse." Gérard Depardieu

 

15:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

19/12/2014

Le peintre de la lumière

Mr Turner

De Mike Leigh

Avec Timothy Spall

 

"Biopic" des dernières années du peintre W.M. Turner, alors  qu'il se retire du monde, pour vivre sous le nom de Mr Boots, du nom de la veuve avec qui il vit au bord de la Tamise.

Nous sommes au milieu du XIXe siècle. Le daguerotype fait son apparition. La photo est l'art de capter la lumière, comme Turner a su le faire, en particulier dans les reflets de la mer, puisqu'il est un spécialiste des "marines".

Ses tableaux ouvrent la voie à l'impressionisme et à l'art abstrait. Précursseur, il suscite des moqueries.

Mike Leigh parvient à plusieurs reprises à rendre ces jeux de couleurs, comme il nous fait sentir le processus créatif.

Attention : ce n'est pas un film d'action et il dure 2 heures trente...

Timothy Spall vient de recevoir le "Prix du cinéma européen" pour son interprétation d'un Turner bougon.

 

 

08:44 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

12/12/2014

Pride, sans préjudice

Pride

De Matthew Warchus

Avec Bill Nighy

 

Londres, 1984 : la Gay Pride.

En même temps, les mineurs sont en grève contre la décision de Madame Tatcher de fermer la plupart des mines de charbon, supprimant 20.000 emplois. Le conflit va durer presque un an, et la conservatrice va y gagner son surnom de "Dame de fer".

Une bande d'amis, militants homsexuels, décident de récolter des fonds en faveur des mineurs. Le puissant syndicat leur raccroche le téléphone au nez. Ils décident alors de proposer leur argent à des mineurs d'une bourgade du fin fond du pays de Galles.

Trois types de réactions :

- ceux qui acceptent l'aide ;

- ceux qui ne veulent pas de l'argent des "pervers" ;

- ceux qui voudraient bien mais redoute la réaction de la presse, de la police, de ceux qui se moqueront.

Un film émouvant qui se moque des préjugés et appelle à la tolérance envers les choix individuels.

Un film militant, sans être barbant, basé sur des faits réels, dans la veine du cinéma social british qui prône la solidarité.

Le film se termine par la Gay Pride de 1985. Les mineurs gallois défilent en tête du cortège, en signe de remerciement.

Un autre combat commence car, dans ces années là, on mourrait du sida.

 

21:41 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

15/11/2014

Magie au clair de lune

Magic in the moonlight

De Woody Allen

Avec Colin Firth, Emma Stone

 

La magie c'est, bien entendu, celle de l'Amour, dans cette comédie romantique en forme de fable qui met en scène la rencontre d'une médium et d'un prestidigitateur, summum du snobisme anglais, qui veut la démasquer.

Toutes les certitudes volent en éclat, surtout les plus rationnelles , puisque même les vérités scientifiques peuvent être remises en question. Pourquoi s'en tenir à la raison puisque nous avons tant besoin d'illusions pour vivre ?

L'action se passe sur la Côte d'azur dans les années 20, et j'ai particulièrement aimé la musique jazzy qui va avec.

Le couple d'acteurs contribue largement à rendre le film plaisant.

 

16:36 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

12/11/2014

Les immigrés ne sont pas intouchables

Samba

D'Eric Toledano et Olivier Nakache

Avec Omar Sy, Charlotte Gainsbourg

Adapté du roman "Samba pour la France" de Delphine Coulin

 

Après les handicapés, avec "intouchables ", Toledano et Nakace décident de parler des immigrés en adoptant la même méthode : l'humour et la tendresse.

Samba est un film romantique, à la fois par la romance qui unit un immigré et une bénévole, et par sa vision pleine de bons sentiments.

Un film qui devrait déplaire à la famille Le Pen et à ses partisans. Il peut toucher les Français : deux millions sont déjà allés le voir. Il serait surprenant que beaucoup en éprouvent l'envie d'entrer dans une association d'aide aux immigrés...

Comédie sociale avec des gags pour faire passer l'aspect dramatique de la vie des immigrés. La quasi-totalité de ces gags se trouvent dans la bande annonce, et les deux heures du film paraissent parfois longues, d'autant que beaucoup de situations sont archi-prévisibles et sans surprise !

Au début du film Omar Sy (excellent) demande à Charlotte Gainsbourg (un peu paumée) : "Mais alors, qu'est-ce qu'on peut faire ?" Après deux heures de film, nous n'avons pas la réponse, mais ce n'en était pas le but...

 

08:38 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma