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02/03/2014

Quatre illustrateurs satiriques à Strasbourg

Une ligne satirique

Musée Tomi Ungerer, Strasbourg

Centre international de l’illustration

 

Quatre illustrateurs du XXe siècle ayant également publié dans la presse des dessins satiriques.

R.O. Blechman, de New-York. Sa ville natale est un de ses thèmes favoris. Sont présentés à Strasbourg quelques dessins de satire sociale.

Paul Flora, Autrichien, auteur de caricatures politiques dessinées à la pointe de la plume, publiées dans l’hebdomadaire allemand Die Zeit. Les dessins présentés à Strasbourg, tout aussi acérés, tiennent plus de la satire sociale que de la politique.

William Steig, également new-yorkais. Sont présentés plusieurs dessins, critiques du monde contemporain,  ayant fait la couverture du célèbre The New-Yorker.

Tomi Ungerer. Le rez-de-chaussée du musée est réservé à la collection permanente qui présente essentiellement les illustrations de livres pour enfants qui ont rendu Ungerer célèbre. Il participe à l’exposition temporaire avec une série intitulée « Symptomatics », prévue pour une publicité pour un antidépresseur…pour les victimes des conséquences néfastes de la civilisation industrielle.

 

10:42 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo

30/12/2013

Daumier chez "Ma tante"

Les Parisiens de Daumier

De la promenade aux divertissements

 

Au Crédit municipal de Paris, rue des Francs Bourgeois

Jusqu’au 4 mars

 

 

A un moment de sa vie, Honoré Daumier fut obligé de quitter Paris à cause de problèmes d’argent. Voici quelques uns de ses dessins exposés chez « Ma tante », le Crédit municipal, le plus ancien prêteur sur gages de France. Et ce matin, il y avait plus de monde pour demander un prêt contre le dépôt d’un objet que pour voir l’exposition. Très agréable de ne pas avoir à faire la file…

Le prix d’entrée n’est que de trois euros.

 

A part la fameuse poire représentant  le visage du monarque, pas de caricature dans cette exposition, sauf que tous les personnages de Daumier semblent caricaturaux.

 

Un aperçu de certains aspects de la petite bourgeoisie parisienne au milieu du XIXe siècle : les promenades sur les grands boulevards, pour se montrer, pour montrer la crinoline de madame, l’exposition universelle, le début du chemin de fer, le canotage sur la  Seine, les sorties aux théâtres, les scandales dans les expositions de peintures, etc.

 

Daumier féroce, et plein d’humour,  toujours intéressant à voir un siècle et demi plus tard.

 

15:59 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo

21/09/2013

Hundertwasser au musée en herbe

Dans la peau de Hundertwasser

 

Au « musée en herbe »

21 rue Hérold, Paris 1er

 

 

J’ignore si Hundertwasser est très connu en France.

A Vienne, sa ville, j’avais visité, il y a quelques années un immeuble collectif « soigné » par lui.

Hundertwasser ne supportait pas les lignes droites. Il adorait la nature. Et cela se reflète dans son travail.  Bien qu’il soit peintre et non architecte, il est intervenu dans la réhabilitation de plusieurs édifices, en Autriche et en Allemagne. Par le dialogue avec les habitants, y compris les enfants, en collaboration avec des architectes, il a transformé des immeubles gris et  tristes en compositions colorées qui seraient aujourd’hui qualifiées de « kitch ».

Plusieurs maquettes de ces réalisations, y compris une église, sont présentées dans cette exposition, à côté des dessins et peintures.

 

 

Cela m’a donné l’occasion de découvrir « le musée en herbe », dont je n’avais jamais entendu parler, je l’avoue.

Il a été créé spécialement pour les enfants à partir de trois ans.

Quand j’y suis allé, un groupe de petits était assis en rond autour d’une animatrice qui les sensibilisait à Hundertwasser.

L’idée est de leur donner envie de retourner dans les musées quand ils / elles seront adultes.

Des classes viennent tous les jours de la semaine.

 

 

08:00 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo

19/09/2013

Morandi aux Beaux-Arts de Bruxelles

Rétrospective Giorgio Morandi

 

 

Grand choc culturel moins d'une semaine après l'exposition Lichtenstein à Beaubourg.  La différence est patente. Adieu les couleurs criantes et les grands aplats, bonjour les formes douces et les couleurs reposantes.

 

Morandi, peintre phare d'Emilie Romagne du XXe siècle. Influencé par les cubistes. Très peu par les impressionnistes. A peine par l'art abstrait. Une peinture qui reste très classique.

 

Ce qui m'a frappé dans cette exposition, qui présente des œuvres de 1924 à 1958,  est la dominante des natures mortes et des paysages. A part quelques autoportraits, pas de trace d'êtres vivants. Mais une salle entière est consacrée aux bouquets de fleurs, aux couleurs très sages. Contrairement à Lichtenstein, Morandi a sa place dans la chambre à coucher. Pas de risque d'être réveillé.

 

J'avoue ignorer si Morandi a eu droit à une exposition de ce genre à Paris, ou ailleurs en France.

 

 

 

08:51 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo

16/09/2013

Roy Lichtenstein au centre Pompidou

Diverses facettes de Roy Lichtenstein

 

De Lichtenstein, je connaissais surtout les grands tableaux, ou les affiches, inspirées des « comics » américains, de guerre et d’amour (« I love you  too, Jeff, but…).

Ces œuvres se retrouvent à Pompidou, à commencer par le tableau représentant Mickey et Donald.

Pour les œuvres inspirées de la BD, un jaune parfaitement reconnaissable. Souvent de grands aplats de couleurs vives.

Je connaissais moins ses créations pointillistes.

 

Une grande partie de l’exposition est consacrée à sa relecture des œuvres des grands maîtres. Il réfute absolument les qualificatifs de « parodies » ou de « pastiches ». Même pas de l’ironie. Il « revisite » Picasso, Matisse, Léger, Mondrian, Brancusi, Klee, Cézanne, et bien entendu Monnet et sa série consacrée à la cathédrale de Rouen, sans parler de la peinture traditionnelle japonaise et la peinture chinoise datant d’un millier d’années.

 

Quelques sculptures également, comme des prolongements de ses toiles.

 

Première grande exposition de Lichtenstein à Paris,  depuis presque trente ans. Il faut y aller, avant le 4 novembre, au cas où il faudrait attendre autant pour la prochaine…

 

Parmi tous les livres parus pour l’occasion, j’ai choisi, le petit catalogue du centre Pompidou (le gros est un peu cher), le numéro spécial de « Beaux Arts », et « Affiches » des éditions Prisma.

 

 

08:00 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo