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22/12/2012

journalistes en Afrique

Cœur d'Afrique

 

Eric Fottorino

 

Folio 5365

 

 

Un jeune reporter est envoyé dans un pays imaginaire d'Afrique. Il ne se contente pas des communiqués officiels et de l'apologie du pouvoir "amical" en place. Comme un photoreporter, il risque sa vie,  au lieu d'écrire ses articles au bar de la piscine d'un hôtel luxueux.

Il découvrira la réalité : l'horreur.

 

Les allusions à des pays bien réels, à des situations dramatiques vécues,  sont transparentes.

Sauf que généralement, les Musulmans sont au nord et les Catholiques au sud, et non l'inverse, et que les opinions publiques européennes s'enflamment plus pour défendre les Chrétiens que les Musulmans.

 

Ancien directeur du Monde, Eric Fottorino a collectionné les prix littéraires pour ses romans.

 

 

"Les lecteurs ne demandent pas qu'on leur dise la vérité. La vérité est ennuyeuse et souvent décevante. Ils veulent une belle histoire".

 

"Chaque départ est une femme que l'on perd"

"Partir est un leurre : on retombe toujours sur soi, qu'on voulait fuir".

 

"Voyager, c'est peut-être entrevoir sa propre fin, et l'accepter"

 

"Il y a les gens avec les meubles, et les gens avec les valises" (Paul Morand)

 

"Porter la plume dans la plaie" (Albert Londres)

 

 

08:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, afrique

15/12/2012

thé au Mali

Doux comme la mort

 

Laurent Guillaume

 

La manufacture de livres

 

 

Laurent Guillaume est un ancien flic des stups, et il continue aujourd'hui à lutter contre les trafics de drogue, au Mali.

 

Il est donc question de drogué(e)s et de flics. De trafiquants internationaux qui se cachent derrière une lutte religieuse.

Il y a beaucoup d'actions, avec beaucoup de morts. Tous les éléments d'un bon scénario cinématographique, au Mali, à Paris, en Savoie.

"Au nord-est du Mali, une région de non-droit sur laquelle les autorités de Bamako n'avaient aucune emprise. Les contrebandiers et les trafiquants de tous ordres s'y adonnaient à leurs activités séculaires ; le 4X4 japonais avait remplacé le dromadaire".

 

Probablement par compensation d'une frustration a être obligé d'utiliser un style administratif, Laurent Guillaume n'hésite devant aucun "cliché", aucune métaphore, aucun superlatif. Son éditeur lui aurait rendu service en supprimant la moitié, au moins, des adjectifs et des adverbes.

 

Le titre est une allusion aux trois verres de thé : "le premier est dur comme la vie" ; le deuxième est sucré comme l'amour ; le troisième est doux comme la mort".

 

 

"Amitié et politique n'ont de longévité que le temps d'une communauté d'intérêt"

 

 

08:14 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

08/12/2012

la suite de l'épopée des Normands de Sicile

Les guerriers fauves

 

Viviane Moore

 

10/18 "Grands détectives" n°3891

 

 

1156 : Tancrède et Hugues de Tarse s'embarquent à Barfleur en direction de la Sicile.

Un épisode de "l'épopée des Normands de Sicile", le long des cotes de l'Atlantique.

 

Deux bateaux, directement inspirés, de ceux des Vikings : un bateau de guerre qui transporte un petit trésor, sous bonne escorte,  que le Roi d'Angleterre (Henri II Plantagenêt) veut offrir au Roi de Sicile (Guillaume 1er),  et l'autre rempli de marchandises pour le compte d'un marchand lombard.

 

Le voyage sera mouvementé. Les "guerriers fauves" du navire de guerre auront fort à faire face aux pirates.

 

A Barfleur, un jeune garçon est assassiné. Un autre à chaque escale. Tout est fait pour que le lecteur perde la trace du tueur qui ne sera démasqué qu'au chapitre final.

 

 

"L'arbre du silence porte les fruits de la paix" (proverbe arabe)

 

"Ne reste jamais en tête à tête avec une femme qui ne soit pas la tienne, même si tu as l'intention de lui lire le Coran" (proverbe arabe).

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

30/11/2012

Les hamacs de carton

De Colin Niel Éditions "Rouergue noir" Les "hamacs de carton", ce sont ces "dossiers suspendus, alignés à la verticale". Des dossiers de demandes de la nationalité française. Sous le prétexte d'en enquête en Amazonie française, l'auteur nous parle de ces "nègres marrons", descendants des esclaves ayant fui les plantations, et s'etant installés sur le bord du fleuve Maroni, (d'où leur surnom ). "Pour la France, le Maroni représente une frontière entre deux pays alors que pour eux, il s'agit d'un seul territoire". "Le peuple ndjuka, qui s'était libéré de l'esclavage par lui même. Qui s'était battu contre les Hollandais, avait revendiqué son indépendance , bien avant l'abolition. L'installation de ces hommes et de ces femmes le long du fleuve Maroni, leur adaptation aux dangers de la forêt amazonienne. Le grand marronnage". L'auteur parle de l'antagonisme entre les Ndukas et les Alukus, vivant en amont du fleuve. Ce qu'il n'explique pas, c'est que les Ndukas, ayant fait la paix avec les colons hollandais interdisaient aux Alukus l'accès au littoral, les asphyxiant économiquement. Pour se sortir de cette situation, les Alukus se sont alliés avec les Français de Guyane...et sont devenus citoyens français, tandis que les demandes de nationalité française des Alukus s'empilent dans les "hamacs de carton" !

02:37 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

24/11/2012

enquête policière chez les "fous de Dieu"

Arab jazz

 

Karim Miské

 

Grand prix de littérature policière 2012

 (Catégorie roman français)

 

Editions Viviane Hamy

 

 

Né à Abidjan d'un père Mauritanien et d'une mère française, Karim Miské prend la prétexte d'une enquête policière pour nous entraîner parmi les "fous de Dieu", "postés à tous les carrefours",  loubbavitch, salafistes, Témoins de Jéhovah, de Paris à New-York.

"Immersion dans la folie des religions. La grande folie des croyants. Ou plutôt de ceux qui colmatent leur gouffre, leur vide intérieur avec le béton de la certitude".

"Le salut éternel plutôt que la vie ici bas".

 

J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman, probablement à cause du style syncopé comme un morceau de Free Jazz.

 

Au bout de 200 pages que les morceaux du puzzle se mettent en place. Le coupable est connu. Les 100 dernières pages sont consacrées à la traque menée par deux officiers de police, une Juive et un Breton, fils de militant communiste, "libres d'arpenter leur propre univers intérieur", "comme si une enquête policière était une sorte de thérapie de groupe".

 

"Pas de confession chez les cocos, aucun moyen d'évacuer. Le curé est dans la tête. Un commissaire politique en guise de surmoi." "Il passe sa vie dans cet aller-retour permanent entre pulsions inassouvies et culpabilité".

 

 

 

 

08:11 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature