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23/09/2015

Crime à la thalasso

Thalasso-crime

Janine Teisson

éditions "chèvre-feuille étoilée"

 

Crime à l'institut de thalassothérapie de la Grande Motte. La fille de la victime est à son tour égorgée. Enfin, une employée de l'institut est tuée sauvagement sur la plage de Carnon.

Chacun sait qu'"un train peut en cacher un autre". Pareil pour les assassins ? Tueur en série ? Djihadiste ? Victime d'un pédophile ?

Les flics sont sympas et travaillent en équipe. Mais à la fin l'écheveau est démêlé par une femme qui a écrit de nombreux livres pour la jeunesse, avant de se lancer dans l'écriture de polars. Comme l'auteur !

 

17:08 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, polar

22/09/2015

Réfugiés syriens : aider le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés

Il ne faut pas rêver à une solution rapide en Syrie. Il faut avoir un culot sans complexe pour affirmer être capable de régler le problème en quelques mois.

Aujourd'hui, les représentants des gouvernements des 28 Etats membres de l'Union européenne discutent sans fin de la répartition d'un peu plus de 100.000 réfugiés syriens...alors que plus de 400.000 sont déjà entrés ces derniers mois. Et que plus de 4 millions s'entassent dans les camps de réfugiés des pays voisins de la Syrie, en particulier la Jordanie et le Liban.

Une des raisons qui poussent les réfugiés à quitter ces camps, c'est que l'Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés, et le Programme Alimentaire Mondial de l'ONU, n'ont pas les moyens de faire en sorte qu'ils restent.

Mon ami Antonio Gutteres, que j'ai bien connu alors qu'il était Premier Ministre du Portugal, puis Président de l'Internationale Socialiste, est transformé en mendiant qui rappelle à nos Etats membres leurs promesses de dons qui ne sont toujours pas tenues.

Ceux qui ne veulent pas payer pour les camps de réfugiés sont les mêmes qui ne veulent pas de réfugiés chez eux. Comment leur faire comprendre que les barbelés et le droit donné aux armées de tirer sur les migrants n'arrêteront pas le désespoir ?

 

 

20/09/2015

"Le père" adapté au cinéma

Floride

De Philippe Le Guay

Avec Jean Rochefort, Sandrine Kiberlain, Anamaria Marinca

 

Les films sur la fin de vie se multiplient. Je suppose que c'est normal puisque la durée de vie s'allonge et que tous les "baby boomers" ont dépassé la soixantaine...

Le dernier film sur un Alzheimer, précoce, était "Still Alice". Cela correspond probablement à l'angoisse de ceux qui ont l'âge de savoir que personne n'est à l'abri de cette maladie qui fait souffrir l'entourage plus que le malade.

"Floride" pour deux raisons :

- le "héros" de l'histoire avait une "Floride", cabriolet Renault des années 70, jusqu'à ce qu'il prenne l'autoroute à contre sens ;

- une de ses filles est partie vivre en Floride, et il attend son retour. Las d'attendre, il part la rejoindre.

En attendant, sa fille aînée doit tout gérer.

Comme cela ne se passe pas chez les pauvres, une dame est chargée de s'occuper de lui. Qu'il fait "tourner en bourrique". Jusqu'à l'arrivée d'une jeune Roumaine qui n'est pas dupe. Le courant passe bien, mais elle refuse qu'il la regarde quand elle prend sa douche.

Comme la dégénérescence est progressive, et qu'il est difficile de multiplier les gags sur le thème, j'ai parfois trouvé le temps un peu long. 

Jean Rochefort est parfois sublime, parfois dans le cabotinage extrême. Sandrine Kiberlain fait mieux que lui donner la réplique. La petite Roumaine Anamaria Marinca mérite d'être revue dans d'autres films. Et le lac d'Annecy est un cadre mirifique.

 

16:27 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

18/09/2015

Rencontre de la photographie Arles 2015 : fermeture dimanche !

35 expositions de photographie. En fait moins que ça car une demi-douzaine sont déjà fermées. Et ne comptez pas que l'on vous prévienne en vous vendant le "pass" donnant accès à toutes les visites.

Cette édition était dédiée au fondateur, Lucien Clergue, dont les photos peuvent être admirées toute l'année au musée Réattu. En particulier ses belles naïades photographiées sur les plages de Camargue. Curieusement, cette année, les photos de nus sont beaucoup moins nombreuses...

Ce que j'ai préféré dans les expositions que j'ai eu le temps de parcourir :

- les photos retravaillées, recadrées,  pour devenir pochettes de disques, en particulier de jazz ;

- les photos gigantesques d'édifices européens, en particulier cathédrales ;

- les photos d'enseignes lumineuses américaines dans les années 70 ;

- et surtout le reportage photographique effectué dans les paradis fiscaux !

Ce qui m'amène à la conclusion que je préfère le photo-journalisme. Même si je reconnais le talent de faire, par une photo, une oeuvre d'art d'un paquet de fils électrique.

Dans le parc des anciens ateliers de la SNCF, les travaux gagnent du terrain, et les organisateurs cherchent déjà probablement d'autres lieux d'exposition . Tout ne tiendra pas dans le magnifique palais de l'archevêché...

 

17:44 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo, photo

16/09/2015

Rideau de fer

Nos médias semblent avoir oublié comment est tombé le "rideau de fer" entre l'est et l'ouest de l'Europe.

Tout le monde se souvient de l'ouverture du mur de Berlin. Mais si ce mur était devenu dérisoire à Berlin, c'est qu'il avait été ouvert préalablement ...en Hongrie !

Gulya Horn, alors ministre des affaires étrangères, avait, devant les médias du monde entier, ouvert les barbelés qui séparait la Hongrie de l'Autriche.

J'ai rencontré plusieurs fois l'auteur de cet acte historique. C'était un homme pondéré, et qui parlait peu, mais qui écoutait beaucoup.

Je l'ai rencontré au siège du gouvernement, alors qu'il était Premier ministre, et que Le Pen manifestait sur la place avec ses amis de l'extrême droite hongroise.

Tous pareils les politiques ? La politique menée aujourd'hui par le gouvernement hongrois, très à droite, n'a rien à voir avec la politique menée par le social-démocrate Gulya Horn.

L'un ouvrait des barbelés, l'autre les installe...

 

18:43 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réfugiés, hongrie