29/05/2015
Indian palace, la suite
Suite royale
de John Madden
Avec Judi Dench, Maggie Smith, Bill Nighy, Richard Gere
Indian Palace racontait les aventures d'une bande de retraités anglais s'installant en Inde, où la vie est moins chère. Avec les aléas entre le dépliant publicitaire et la réalité. L'humour anglais, et la qualité des actrices et acteurs, en avait fait un grand succès, mérité.
Deux ans plus tard, les retraités sont bien installés. Une extension de l'hôtel est envisagée, en partenariat avec une chaîne américaine. En renfort : Richard Gere !
Les films pour retraités vont probablement se multiplier. Tous n'auront pas la qualité de Quartet. Les chassés croisés amoureux, et les jalousies, sont bien connus dans les maisons de retraite. Ils ne font pas automatiquement de bons films. Malgré la qualité des acteurs qui portent le film en l'absence de scénario.
Cette suite n'aura probablement pas le succès du premier opus. Restent le dépaysement et une fête de mariage qui fait penser à Bollywood, et les délicieuse octogénaires que sont Judi Dench et Dame Maggie Smith.
19:37 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
27/05/2015
4 milliards 500 millions d'argent public
Depuis 2008, 4 milliards 500 millions d'argent des contribuables ont été dépensé pour venir au secours des banques, dans les pays de l'Union européenne.
Sans doute était-ce indispensable pour éviter des catastrophes économiques, mais en contre partie, ne serait il pas judicieux d'imposer des réglementations les empêchant de jouer avec l'argent que nous sommes obligés de déposer sur nos comptes ? De leur imposer les mesures pour que, contribuables que nous sommes, ne soyons pas obligés de venir d'autres fois à leur secours ?
21:24 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
25/05/2015
Championnat de France Juniors de Judo
Je ne vais pas jouer les chroniqueurs sportifs, surtout en Judo, sport qui n'est spectaculaire que par très court instant, et que je ne connais qu'à travers les compétitions de mes petits fils. Difficile de comprendre les résultats, en particulier les pénalités.
Depuis quelques années j'ai suivi les championnats de France cadets puis juniors, pour encourager l'aîné de mes petits enfants. Chaque année il est monté sur le podium, malheureusement jamais sur la première marche. L'année prochaine il ne sera plus junior. Je continuerai à suivre les championnats de France pour voir en action son plus jeune frère, d'abord en cadet.
Ce que j'ai trouvé touchant à observer au fil de ces championnats, c'est la réaction de ces superbes athlètes, dans la victoire comme dans la défaite.
Il y a celles et ceux qui prennent un air détaché, comme si tout cela ne les concernait pas.
Il y a celles et ceux qui se referment sur eux mêmes, l'air buté. les mots de réconfort sont inutiles, au moins dans un premier temps.
Il y a celles et ceux qui laissent éclater leur rage, généralement contre l'arbitre, ou contre eux-mêmes. Parfois sans attendre d'être sortis du tatami. Ce qui leur vaut d'être réprimandés.
Il y a celles , et même ceux, beaux bébés de plus de 80, 90 ou 100 kg qui ont du mal à retenir leurs larmes, d'émotion d'avoir gagné, ou de déception d'avoir échoué pour le titre de champion de France, ou au pied du podium , ou éliminés dans les premiers tours.
Les philosophes se disent que cela ira mieux la prochaine fois...ou qu'il n'y a pas que le judo dans la vie !
11:27 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sport, judo
24/05/2015
Chère Mathilde
My old Lady
D'Israël Horovitz
Avec Dame Maggie Smithn Kevin Kline, Kristin Scott Thomas
Un quinquagénaire américain, fauché, arrive à Paris, persuadé d'avoir hérité d'un superbe hôtel particulier à Paris, dans le Marais.
Superbe image du quartier, filmé à côté d'institut suédois, et du square qui se trouve en face.
Il découvre rapidement que l'immeuble est habité par une vieille dame à qui son père l'a acheté en viager, et qu'il doit donc payer une rente mensuelle à l'occupante, qui accepte de l'accueillir sous "leur" toit, où se trouve également la fille de la vieille dame.
Cette adaptation d'une pièce de théâtre du réalisateur vaut surtout par ses trois fantastiques acteurs qui parviennent, presque, à nous faire croire à cette histoire agaçante par sa morale trop américaine, plaidoyer contre les relations extra-conjugales.
Reste une petite musique sur le temps qui passe et les secrets de famille.
Mystère de la distribution, "Chère Mathilde" est le titre sous lequel le film est sorti en Belgique, il y a plusieurs mois...
16:53 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
23/05/2015
Bernie Gunther enquête à Katyn
Les ombres de Katyn
Philip Kerr
éditions du Masque
1943 : des restes humains apparaissent dans la forêt de Katyn. Très rapidement, la certitude s'installe qu'il s'agit de milliers d'officiers polonais, tués d'une balle dans la nuque, et rapidement enterrés dans des fosses communes.
Joseph Goebbels, ministre de la propagande, comprend rapidement tout le parti qu'il peut en tirer contre le régime communiste de l'URSS, avec l'espoir de diviser les alliés. Il ne réussira que partiellement : l'URSS rompt ses relations avec le gouvernement polonais en exil à Londres qui a osé demander une commission d'enquête de la Croix rouge internationale, mais les Alliés n'insistent pas sur ce crime, et font semblant de croire les Russes qui accusent les Allemands.
"Staline nourrissait une profonde haine à l'égard des Polonais, haine datant de la défaite soviétique lors de la guerre de 1919/1920. De plus, son fils a été tué par des partisans polonais en 1939."
L'URSS, également spécialiste de propagande, clamera que ce sont les nazis qui ont commis ces assassinats. Au procès de Nuremberg , les Russes iront jusqu'à demander que Katyn soit ajouté à la liste des crimes de guerre et crimes contre l'humanité des Allemands. "C'est Béria, nouveau chef du NKVD, qui a orchestré le massacre de tous ces pauvres officiers polonais." Ce n'est qu'en 1991 que la Fédération de Russie confirma le massacre, par les Soviétiques, de plus de 14.500 militaires polonais." Mais le parti communiste russe nie toujours...Le commandant Blokhine, bourreau en chef de Katyn, mourut alcoolique et fou en 1955.
1943, c'est après Stalingrad, et sur le front de l'Est, les nobles Prussiens, haut gradés dans la Wehrmacht , commencent à se demander sérieusement s'il ne faudrait se débarrasser d'Hitler. Certains complotent pour le tuer. D'autres se font acheter leur loyauté par Hitler. Fait moins connu.
"Un accord passé en coulisse avec les aristocrates ruinés de Prusse Orientale avait permis aux nazis de prendre le contrôle du gouvernement allemand." "Il semble normal que ce soit à votre classe sociale de se débarrasser de Hitler, puisque c'est vous, en premier lieu, qui l'avez imposé.""Comme tous les membres de sa classe sociale, il détestait Hitler beaucoup plus qu'il n'avait jamais aimé la République et la démocratie."
Comme toujours, avec le même talent depuis la "trilogie berlinoise", l'écossais Philip Kerr se glisse dans la peau d'un flic berlinois et social-démocrate, en mêlant réalités historiques et fiction crédible.
Quel est le sens d'enquêter sur quelques meurtres individuels quand la période est aux massacres commis par le NKVD (la police politique russe) et la Gestapo ? "Je ne vois pas comment qualifier une situation où l'on pouvait pendre un caporal pour le viol et le meurtre d'une jeune paysanne russe dans un village situé à seulement quelques kilomètres d'un autre village où un groupe d'action spéciale SS venait d'assassiner vingt-cinq mille homme, femmes et enfants." "A Babi Yar, près de Kiev, trente cinq mille Juifs, hommes, femmes et enfants avaient été massacrés dans un ravin au cours d'un week-end". "La Convention de Genève ne semble pas compter beaucoup dès qu'on s'éloigne de Berlin."
Kerr n'épargne pas la Royal Air Force qui "a lâché plus d'un millier de tonnes de bombes sur des objectifs civils."
"De quoi sont capables les être humains, hallucinant." "Les communistes mécréants ou les Allemands blasphémateurs. Qui voudrait être Dieu face à un choix pareil ?"
"Une nation sans religion est comme un homme sans souffle" (Joseph Goebbels)
"On pouvait toujours prévoir les intentions d'un Français."
"Je n'ai jamais rencontré un homme petit qui puisse rire de lui même aussi facilement qu'un grand"
"On oublie souvent quel tyran sanguinaire était Nicolas II. Il a assassiné environ un million de Russes."
"L'Histoire m'a appris qu'on pouvait toujours compter sur ses supérieurs pour accumuler les déceptions."
21:08 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, polar, histoire


