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16/09/2011

One day

Un jour

 

De Lone Scherfig

 

Avec Anne Hathaway et Jim Sturges

 

 

Pour celles et ceux qui aiment les comédies romantiques.

Et pour Anne Hathaway.

 

L'histoire est simple : le soir de la remise de leur diplôme, ils passent une nuit ensemble. Et décident de se revoir tous les 15 juillet. Nous avons donc droit à l'évolution, pas du tout parallèle,  de ce couple improbable qui n'arrive pas à décider s'ils s'aiment ou sont seulement amis. L'un monte avant de s'écrouler, l'autre va doucement, mais surement, sur un chemin laborieux et classique. Finiront-ils ensemble ?

Il y a des longueurs pour le savoir, mais de bons moments aussi.

 

 

08:41 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma

15/09/2011

lutter contre la fraude fiscale au niveau européen

 

 

Agir pour la Grèce : pourquoi ne pas tenter la voie fiscale européenne ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Absence totale d'action à l'échelle européenne en matière de lutte contre l'évasion fiscale

Le Premier ministre Grec M. George Papandréou affronte avec courage et détermination la plus sévère crise économique et budgétaire que connaît son pays depuis la seconde Guerre mondiale.

 

 

Malgré l'effort d'assainissement budgétaire sans précédent réalisé par la Grèce, certains critiquent le

Gouvernement pour sa faible capacité à mener à bien la réforme de son administration des impôts

et augmenter les recettes fiscales.

Ces critiques se trompent pourtant de cible et sont étonnamment silencieuses sur la principale source

des faibles recettes du budget grec : l'évasion fiscale.

On évaluerait aujourd'hui à plus de 280 milliards d'euros les avoirs grecs placés en Suisse, un montant

qui a explosé depuis le début de la crise et qui représenterait 80% de la dette du pays !

Certains pays européens tels que l'Allemagne ou la Grande-‐Bretagne ont préféré passer des accords

bilatéraux avec les autorités Suisses, assurant par la même la reconnaissance institutionnelle de

la fraude fiscale en renonçant à récupérer la totalité des avoirs illégalement transférés dans ce pays.

Ce type de comportement non coopératif mine pourtant les bases fiscales de l'Union europénne et de

ses Etats-‐membres,  et sa capacité d'être en position de force pour négocier avec la Suisse, pays

qui bénéficie notamment du marché intérieur européen.

A contrario, les Etats-Unis ont refusé ce marchandage fiscal en contraignant la Suisse à transmettre

les données bancaires de fraudeurs présumés.

Il est temps que l'Union européenne soit à la hauteur des défis qui la menacent : si les dirigeants

européens veulent enfin apporter une solution crédible à la crise de la dette souveraine, ils doivent

agir de concert y compris pour éliminer le fléau de l'évasion fiscale.

 

 

 

 

 

 

08:10 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, grèce

14/09/2011

Blutch voudrait en finir avec le cinéma

Pour en finir avec le cinéma

 

Blutch

 

Editions Dargaud

 

Publié en feuilleton dans Libération cet été, ces réflexions sur le cinéma, et les acteurs, au moins autant que les actrices,  se lisent avec plaisir, même si le dessin est un peu sombre.

 

Pour cinéphiles (je suis décidé à l'offrir à mon neveu pour Noël), pour les gens qui, comme moi, ont fréquenté les ciné-clubs dans les années 60, mais également les autres, avec un parfum mélancolique, car n'avons nous pas tous été marqués, plus ou moins, par le cinéma ?

Pour tous ceux qui ne veulent pas en finir avec le cinéma...

 

 

"Le cinéma, c'est un accélérateur de particules"

 

"Le cinéma est un filet à papillons pour attraper les petites filles"

 

"Le cinéma, c'est la supercherie suprême, la bourgeoisie industrielle qui avance masquée"

 

"Le cinéma est la poésie frustre du XXe siècle"

 

"Je tiens la cinéphilie pour une pratique masturbatoire"

11:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

12/09/2011

dirigeants français et africains

Sarkozy reçoit un dictateur criminel

 

 

En la personne de Kagamé, Sarkozy reçoit, au nom de la France, le Président rwandais.

Ce n'est pas la première fois que Sarkozy reçoit un dictateur criminel. Peut-être un jour, comme pour Kadhafi, enverra-t-il les hélicoptères de l'armée française "protéger les populations civiles".

 

Kagamé est un dictateur : ne peuvent être candidat(e)s aux élections que les partis appartenant  à la mouvance présidentielle. Toute critique est interdite. Les opposants sont réduits au silence, en prison, en exil, éventuellement victimes de tentatives d'assassinat.

J'ai lu aujourd'hui dans Libération un de ses ministres expliquant que "la démocratie n'est pas un médicament que l'on peut prescrire aux enfants".

Au moins le pouvoir que Kagamé a renversé par les armes avait été élu.

 

Car Kagamé est arrivé au pouvoir par les armes, venant d'un pays voisin (l'Ouganda, qui n'est pas une démocratie non plus), armé par des pays riches qui ont une lourde responsabilité dans la tragique guerre civile qui a fait des centaines de milliers de morts.

Kagamé a une responsabilité directe dans le génocide qui est le fruit de la guerre civile qu'il a déclenché.

Il a une responsabilité plus directe encore dans le contre-génocide, poursuivi jusqu'à Kinshasa.

 

Si la France doit demander pardon au peuple rwandais, c'est de ne pas avoir été capable de le protéger de Kagamé.

Si la France doit demander pardon aux peuples africains, c'est de s'en tenir à une politique d'influence, cynique,  de défenses des intérêts de ses entrepreneurs.

Demander pardon pour ces mallettes de billets, pour lesquelles il n'y a pas de preuves, mais dont tant de gens connaissaient l'existence, symboles des relations malsaines entre certains dirigeants français et africains.

 

17:10 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, afrique

11/09/2011

corruption policière au siècle des Lumières

Les ripoux des Lumières

 

Corruption policière et Révolution

 

Robert Muchembled

 

Editions du Seuil

 

 

La thèse de Robert Muchembled, professeur à l’université de Paris-Nord,  est simple et lumineuse : à la fin de l’ancien Régime, les officiers publics achetaient leurs emplois, y compris les policiers, et leurs salaires étaient trop modestes pour leur permettre de rembourser ce qu’ils devaient emprunter pour acheter leur « office ». Ils payent si cher leur charge qu’ils mettent d’abord leur zèle au service d’eux-mêmes ».

 

Il fallait donc qu’ils trouvent des revenus complémentaires : argent soutiré aux juifs, aux libraires qui impriment ou vendent des pamphlets interdits, aux tenanciers des tripots de jeux ou de bordels, et surtout chantages au détriment des personnalités, en particulier ecclésiastiques, qui n’auraient pas du se trouver dans ces lieux de perdition, ou tiennent à ce que leurs amours secrètes le demeurent. « Le fleuron de ses observations concerne les filles entretenues par les grands aristocrates et les plus riches contemporains ». « En connaissant les secrets les mieux gardé, ils peuvent se remplir les poches ». « Le sexe est alors la principale passion collective. Le roi donne l’exemple, et tous l’imitent. » « Le mixage des classes dans le lit des catins prend à l’époque une stupéfiante ampleur ». « La Révolution est aussi née de la rupture des codes traditionnels » ; « un divorce croissant entre la haute société et le reste du pays ».

 

Tout le monde est fiché, avec l’aide de « mouches », criminels à qui l’impunité est promise…tant qu’ils servent d’indicateurs à la police. « La surveillance systématique se focalise sur des secteurs susceptibles d’enrichir ». « Un véritable racket organisé ». »Une véritable entreprise d’exploitation de toutes les faiblesses humaines met en coupe réglée la ville, et la Cour, de 1748 à 1757.

 

Autre thèse : l’exemple venait de haut, puisque rien ne se faisait sans « pots de vin » au bénéfice du monarque et de sa favorite, la marquise de Pompadour.  « Les hommes chargés de faire respecter les lois imitent les maîtres du jeu social et abusent de leur autorité pour s’offrir une place éminente au soleil ». « Un lent pourrissement du régime a préparé sa disparition ». La police n’a pas vu venir la Révolution, tout occupée à tirer profit d’un monde en train de s’effondrer ». « Ils sont opposés au moindre changement, parce qu’ils tirent le plus grand profit de leurs connaissances des points faibles du système ».

« Le Lieutenant général Sartine, et plus encore son successeur et ami Lenoir sont complices de très nombreuses malversations ».

08:27 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : histoire