Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/02/2012

Doisneau, Paris Les Halles

Exposition à l'hôtel de ville de Paris jusqu'au 28 avril (entrée gratuite)
Catalogue de l'exposition : 30 euros , éditions Flammarion

Les expositions du salon d'accueil de l'hôtel de ville de Paris ont toujours du succès. Non seulement parce qu'elles sont gratuites, mais les thèmes sont bien choisis. Elles sont victimes de leur succès. J'ai renoncé à la préférante "Sempé et Paris", découragé par la file d'attente. En arrivant peu après l'ouverture, pas trop d'attente pour Doisneau, mais le public est déjà là qui se presse devant des photographies presque toutes d'un format réduit,pour une exposition.
Je me suis consolé en achetant le catalogue, ce qui permet de les regarder à loisirs, assis, et sans bousculade.
Il y a 120 photos. Seules 5 sont en couleurs. Mais tout le monde aime le noir et blanc de Doisneau.
La première date de 1933, la dernière de 1979, avec l'inauguration du Forum sur lequel les travaux ont commencé.
Entre les deux, des photos des pavillons Baltard, démontrant le sens géométrique de l'artiste, mais surtout des photos des femmes et des hommes qui y travaillaient, ou qui passaient par là, jamais au hasard.

Des oeuvres d'art au delà de la nostalgie.

08:33 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition

11/02/2012

Deux Amériques, un Apollon et sept putes

Apollon et les putains

 

Carlos Fuentes

 

Folio à 2 euros n°3928

 

 

Un acteur californien, "l'Apollon maudit des séries B", la cinquantaine bien entamée, réduit au chômage pour avoir reçu l'Oscar du meilleur acteur,  dans un film intellectuel italien, rêve de la relance de sa carrière en traînant son ennui à Acapulco,  au bord de la mer, en boîte de nuit, où il "ramasse" sept danseuses très déshabillées pour une promenade en mer, en voilier.

"Deux Amériques, un Apollon et sept putes ? En voilà un drôle de cocktail !"

 

Le voyage, raconté à la première personne, commence dans la débauche, mais se poursuit de façon inattendue.

"Si nous ne nous abandonnons pas au soleil et à la mer, nous ne méritons pas de vivre"

"Tu ne sais pas jouir, si tu ne t'imagines pas plongé dans le péché".

 

"Le pire des péchés : avoir été, un "has been". "Je ne suis pas née pour vivre avec un homme qui a été. Je veux un homme qui sera".

 

"Pour les Latino-Américains, le succès va de pair avec le malheur".

"Cette détresse mexicaine m'effraie".

 

"L'aveuglement des riches qui font semblant de croire qu'ici il n'y a pas de pauvres".

 

"A Mexico aussi bien qu'à Los Angeles, villes sœurs, le langage sert plus à se défendre qu'à communiquer, à dissimuler plutôt qu'à  révéler".

 

"Lorsque Ronald Reagan était notre gouverneur (Californie), il supprima l'aide aux malades mentaux, lesquels se retrouvèrent de nouveau dans les prisons, comme au Moyen-âge".

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

10/02/2012

trois ans...ou toujours ?

L'amour dure trois ans

 

De Fréderic Beigbeder

 

Avec Louise Bourgoin, Gaspard Proust, Joey Starr, Nicolas Bedos, Valérie Lemercier, Frédérique Bel

 

 

Une comédie romantique.

Comédie parce que c'est drôle, plein de mots d'esprit, de répliques provocatrices, d'autodérision.

Romantique parce que sur le thème de l'amour éternel, même si parfois celui-ci tourne au marivaudage.

 

Un film qui vaut beaucoup par ses personnages très bien servis par les actrices et les acteurs, à commencer par Louise Bourgoin, dans son meilleur rôle depuis "Adèle Blanc-Sec". Gaspard Proust est agaçant et provocateur par nature, cela convient au personnage du narrateur. Beigbeder a trouvé son double. Joey Starr ne chante pas beaucoup (heureusement ?) mais il est excellent et inattendu. Valérie Lemercier est convaincante en éditrice. Nicolas Bedos et Frédérique Bel font des apparitions sympathiques qui enrichissent la narration.

 

Malgré quelques chutes de rythme, un film plaisant.

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma

09/02/2012

l'état du monde 2012

Nouveaux acteurs, Nouvelle donne

 

Sous la direction de Bertrand Badie et Dominique Vidal

 

Editions "La découverte"

 

 

La formule de "l'Etat du Monde" continue à évoluer.

Il y a cinq ans, prenant en compte les changements technologiques, la formule,  née il y a trente ans,  avait radicalement changée, de format, de présentation, d'esprit. Les archives étaient mises sur un CD-Rom. Depuis 2009 elles sont sur un site internet. En achetant le livre nous avions un code d'accès.

Cette année le livre et le site sont séparés. Le livre coûte 3 euros moins cher, mais il faut payer 10 euros pour avoir un code d'accès aux archives. J'espère surtout que l'accès sera plus fiable, car l'année dernière j'ai souvent pesté de ne pouvoir accéder au site malgré mon code d'accès.  

Autre changement : ces dernières années "l'état du monde" était analysé en cinquante "idées forces" regroupées en cinq chapitres. Cette année, les analyses sont un peu plus longues, mais elles sont moins de trente, en trois chapitres. D'une année sur l'autre le livre a perdu une centaine de pages.

 

La première partie est centrée sur "les ruptures. Le vieux monde bousculé". Il est vrai que l'année 2011 a été riche de ce point de vue.

La seconde partie est l'antithèse : "Inertie et résistances des institutions".

Le livre se termine, comme les années précédentes, par les "conflits et enjeux régionaux" : de l'Iran et l'Irak à l'Europe centrale en passant par le Congo, le Mexique, le Pakistan et l'Afghanistan, sans oublier la Mer Jaune.

 

Au total un livre comme d'habitude indispensable à celles et ceux qui s'intéressent à "l'état du monde".

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

08/02/2012

initiation à la vigne, au vin, et à la BD

Les ignorants

Récit d’une initiation croisée

Etienne Davodeau

Editions Futuropolis

 

Etienne Davodeau est auteur de bandes dessinées. Son copain Richard est vigneron. Il lui demande de l’initier au travail de la vigne et du vin. Parallèlement, il l’initie au monde de la bande dessinée. Le lecteur est deux fois gagnant, assistant au travail du vigneron, qui commence sur la terre, « le vin comme un lien puissant et mystérieux entre la terre et l’homme ». Tout comme nous assistons à la fabrication d’un livre, « objet autonome, permanent et pour tout dire un peu magique, incarné par les mains d’un lecteur ».

Un livre gouleyant, qui mérite les éloges de la presse, et de celles et ceux qui l’ont lu, et qui souligne qu’il y a bien des façons de produire un vin et de réaliser un livre.

Comme Richard, le vigneron, je préfère boire de l’eau qu’un vin qui ne me plait pas. Et peu trouvent grâce à mon palais. J’ai été fasciné par ce travail d’élaboration, face aux contraintes,  aussi bien pour le vin que pour la BD. Avec,  en prime, la rencontre avec quelques vignerons et quelques auteurs de BD.

J’espère que le succès de cet album incitera les lecteurs qui ne l’ont pas encore lu à découvrir « Lulu, femme nue », l’album précédant d’Etienne Davodeau,  dont j’ai déjà parlé, en bien, sur ce blog.

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd