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12/11/2011

souvenirs d'une sale guerre

Les soldats de l'aube

 

Déon Meyer

 

Point policier P1159

 

 

Déon Meyer est un écrivain vedette en Afrique du Sud. Quand j'étais là bas, il y a quelques semaines, la version anglaise de son dernier livre était dans les vitrines de toutes les librairies. Si la traduction française est littérale, il s'appellera "Traces". Comme je suis un peu paresseux, j'ai préféré attendre la traduction, et je me suis contenté d'un de ses livres plus anciens, en français, et en format de poche.

 

L'enquête est menée par un ex-policier devenu détective privé, qui lutte contre l'alcoolisme qui lui a déjà fait perdre sa femme.

Il est chargé, contre forte rémunération, de retrouver le testament volé d'un homme torturé et assassiné.

 

Comme toujours chez Déon Meyer, son enquête l'amène vers le passé de l'Afrique du Sud, le temps de l'apartheid, ces années 70 pendant lesquelles ce pays envoyait ses soldats lutter contre les indépendantistes marxistes de Namibie et d'Angola. "Le grand combat contre le communisme mettait parfois de bien étranges compagnons dans le même lit". "Dieu sait si ce pays avait des secrets ! A en remplir des hangars entiers. Mort, torture, armes chimiques et nucléaires, missiles balistiques et listes d'assassinats".

"44 tonnes de documents brûlés en 93".

 

 

"La femme en victime sans défense qu'on doit manipuler, objet de prédilection du tueur en série"

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

11/11/2011

intouchables, sauf par les critiques "cinéma"

Les intouchables

 

D'Eric Toledano et Olivier Nakache

Avec François Cluzet, Omar Sy,

 Anne Le Ny et Audrey Fleurot

 

 

Deux mondes se rencontrent : l'un est tétraplégique et riche, l'autre sort de prison et vient de se faire virer,  par sa mère adoptive,  de l'appartement surpeuplé de banlieue où il tentait de s'incruster, mais il ne manque pas d'allant ni de culot.

 

Cette rencontre de deux mondes étrangers provoque un choc qui se concrétise par des scènes transgressives et des dialogues impertinents, les deux protagonistes ne manquant pas de répartie(s).

 

La fusion s'opère parce qu'il n'y a ni apitoiement, ni compassion, mais seulement des relations humaines décomplexées.

Le résultat est hilarant, d'une drôlerie de bon aloi.

 

Les deux acteurs piliers du film sont brillantissimes, et les seconds rôles sont également remarquables.

 

Un tel rapprochement entre un riche et son employé n'a pas été du goût du critique de l'Humanité. Ce n'est pas un film intellectuel : Télérama est très critique. Moi, j'ai "kiffé".

 

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma

10/11/2011

vers un nouveau Traité sur l'Union européenne ?

Merkozy

 

 

Le grand amour n'est pas vraiment le mot approprié pour qualifier les relations entre Angela  et Nicolas, mais la nécessité les rapproche.

Tous les deux sont au plus bas dans les sondages, en difficulté au sein de leur majorité, alors que les échéances électorales se rapprochent.

Pour tous les deux la crise, et la façon d'en sortir,  sera le révélateur décisif pour leur réélection, ou non.

L'idée a donc germé, d'une Kolossale finesse : proposer un nouveau Traité sur l'Union européenne, avec, en point essentiel, inscrit dans le Traité, la limitation du déficit public.

La Chancelière allemande fera ainsi la preuve à ses électeurs qu'elle est ferme face à tous ces pays laxistes.

En France rien de tel qu'un bon débat sur un nouveau Traité européen pour diviser la Gauche : un des meilleurs moyens pour le Président français de conserver une chance d'être réélu.

Il est probable que ce débat, y compris avec des pays qui ne sont pas dans la zone Euro et n'ont aucune intention d'y adhérer, sera long et pénible, pas seulement pour la Gauche, et pas seulement en France. Probable également que l'un ou l'autre pays le refusera, surtout si les électeurs sont interrogés par référendum.

Mais l'essentiel n'est pas là. Le but n'est pas l'adoption d'un nouveau Traité mais de donner quelques chances à une victoire électorale de Merkozy.

 

 

08:46 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, politique

09/11/2011

Poulet aux prunes (la BD)

Poulet aux prunes

Marjane Satrapi

Editions « L’association », collection « ciboulette »

 

Le poulet aux prunes est le plat favori de Nasser Ali Khan. Sa femme le lui a préparé en geste de réconciliation, mais Nasser Ali a perdu « le goût, la saveur, le plaisir ». Dans un geste de colère son épouse a brisé son « tar », instrument à cordes traditionnel iranien. Pourtant elle l’aime depuis ses 8 ans, mais parfois il l’exaspère. Il faut dire qu’elle doit tout faire, dans la maison, en plus de son travail à l’extérieur, alors que son mari ne vit que pour la musique.

Brisé, à l’image de son tar, parce que « pour vivre, il ne suffit pas d’être vivant »,  Nasser Ali décide de mourir, et cet album est le récit de ses huit derniers jours, et de ses souvenirs.

Comme dans « Persepolis », les allusions à la situation politique iranienne ne manquent pas. Comme dans « Broderies », on retrouve l’image d’une société iranienne partagée entre traditions et modernité.

 

« Les astres à ma présence ici bas n’auront rien gagné » (Kayyam, poète iranien)

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

06/11/2011

Superbe tango

Tanguera

Théâtre du Chatelet

 

Une « tanguera », c’est une danseuse de Tango.

Compréhensible,  malgré l’absence de parole, comme dans le cinéma muet, ce spectacle,  de 30 danseuses et danseurs,  nous raconte l’histoire d’une petite française débarquée à Buenos Aires,  pour connaître une vie plus douce, sur fond de lutte de classes entre les « casquettes » et les « chapeaux ».

Difficile de ne pas être pris par cette musique faite de passion, de sensualité, et de violence à peine contenues.

A noter particulièrement la prestation de Maria Nieves, 73 ans qui déclare justement : « nul besoin d’acrobaties. Il suffit de suivre les battements de son cœur. » Le chorégraphe aurait peut-être du s’inspirer un peu plus de ces fortes paroles pour proposer un tango moins spectaculaire, plus proche de celui que j’ai vu danser, par les Argentins, le dimanche après-midi, dans un dancing populaire. Mais il ne faut pas bouder son plaisir, car le spectacle est superbe.

Après 18 mois de succès à Buenos Aires, Tanguera  est en tournée en Europe.

 

 

08:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spectacle