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23/04/2011

prix du quai des Orfèvres

Du bois pour les cercueils

 

Claude Ragon

 

Prix du Quai des Orfèvres 2011

 

Editions Fayard

 

 

Il n'y a pas qu'en Scandinavie qu'il fait froid. Ce "prix du quai des orfèvres" nous mène loin des bords de la Seine, dans le Jura, l'hiver, quand tombe la neige et souffle la bise glaciale.

 

Du Jura j'ai entendu parler du vin jaune et du fromage "comté". Je sais que Dominique Voynet et Jean-Luc Mélanchon y ont passé un certain nombre de leurs jeunes années, mais pas ensemble. Je sais que son Conseil général vient de basculer à gauche.

 

Avec ce roman, je comprends que la vie y est rude et qu'il y a des forêts, ce qui est favorable à l'industrie du bois : les jouets, les pipes, plus prosaïquement des panneaux de bois...et les cercueils. "La mort est un véritable marché qui représente du chiffre d'affaires, des emplois et du profit".

 

Ce directeur d'usine retrouvé mort (accident ? meurtre ?) s'était fait beaucoup d'ennemis, lui, ancien lieutenant en Algérie, plus près de Le Pen que de La Bollardière. Peut-être trafiquant d'armes à ses heures ?

 

Pour le lecteur, il suffit de se laisser glisser sur la piste, comme sur des skis,  la vérité est au bout du chemin.

 

08:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

22/04/2011

Même la pluie

Même la pluie

 

De Iciar Bollain

 

Avec Gael Garcia Bernal  et Luis Tosar

 

(Tambien la lluvia)

 

 

 

J'adore les films qui racontent le tournage d'un film. Un film dans le film, comme dans "La nuit américaine".

 

"Même la pluie" raconte le tournage d'un film sur l'arrivée de Colomb dans les "Indes occidentales", plus précisément dans les Caraïbes.

Pour des raisons économiques, le film est tourné en Bolivie, où il n'y a pas la mer, et où les Indiens des Andes n'ont rien à voir avec veux des Caraïbes. Mais qu'importe, personne ne voit la différence.

 

Le réalisateur, idéaliste, joué par Gael Garcia Bernal,  qui a incarné Che Gueverra, veut dénoncer le sort réservé aux Indiens, réduits en esclavage par les Conquistadors. Et le film dénonce le sort réservé aux Indiens aujourd'hui, durement réprimés quand ils demandent l'accès à l'eau. 

 

Un film idéaliste qui montre les limites de l'idéalisme : les figurants indiens ont été payés 2$ par jour, dans le film à l'intérieur du film...Dans la réalité ?

 

 

08:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

21/04/2011

La Colombie

Simon Couteau et Nelson Martinez

Éditions Jean-Paul Gisserot

Un petit guide qui sort de l'ordinaire : pas de bonnes adresses, pas de conseils aux voyageurs, mais une trentaine de pages pour s'imprégner de l'essentiel de l'histoire, de la culture, des paysages, de la gastronomie ...
Des clés pour essayer de comprendre une situation complexe dans un pays marqué par la violence.

Pour moi départ lundi matin :Santa Fé de Bogota et Carthagena de las Indias.
Des nouvelles en direct, si j'ai un accès assez facile au net...ou au retour, pour les visiteurs de ce blog...

11:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages

20/04/2011

difficile d'entrer !

Je ne verrai pas Okinawa

 

Aurélia Aurita

 

Les impressions nouvelles

 

 

J'ai déjà dit tout le bien que je pense de la fraîcheur et de la spontanéité d'Aurélia Aurita, rendue, à juste titre, célèbre pour son "Fraise et chocolat", qui a "fait le buzz".

 

Dans cet album, placé sous le patronage d'Orwell (1984), elle raconte ses démêlés ubuesques contre la machine administrative nippone, chargée de veiller à ce que personne ne vienne voler les emplois des vrais Japonais. Plus difficile pour une dessinatrice de bandes dessinées que pour les infirmières philippines, dont les personnes âgées du Japon ont besoin, et qui ont le droit de venir travailler, en échange du libre accès des automobiles japonaises au marché philippin.

 

Cela commence par la file d'attente,  interminable,  pour donner ses empreintes et se faire prendre en photo. Les heures d'attente sans explication. Les questions absurdes pour voir ce qui peut se cacher derrière ce visa de touriste de trois mois, pourtant accordé avant de partir, et assorti d'un billet de retour. Elle aime le Japon et ses fonctionnaires n'arrivent pas à la dégoûter d'y venir en toute légalité, avec de l'argent, malgré l'impression prégnante d'humiliation. Et pourtant elle n'est pas noire...On peut imaginer ce que peuvent ressentir les Africains débarquant à Roissy !

 

08:42 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

19/04/2011

Maire courage

Les vérités d'Helene Mandroux
Éditions "Au diable Vauvert"

Livre né sous une mauvaise étoile, puisque se télescopant avec la mort de George Frêche avec qui elle avait quelques comptes à régler après leurs scores respectifs aux élections régionales.
Helene Mandroux, médecin, devenue, par la volonté de GF adjoint chargée des finances, puis maire de Montpellier. Pour combien de temps encore ?
Ce livre est publié "Au diable Vauvert", comme "Indignez vous" de Stephane Essel.

Être de gauche, c'est refuser l'idée que l'organisation sociale est construite une fois pour toutes sur un modèle inégalitaire

Je ne suis qu'un grain de sable à l'échelle de l'humanité mais en accumulant les grains de sable, on peut former une dune

Il ne faut jamais oublier pourquoi des femmes et des hommes ont voté pour toi

Il est indispensable que chacun puisse s'épanouir et exister au sens plein du mot...comme dans un couple !

Ne plus apprendre, c'est le commencement de la fin

Il ne faut pas jeter la politique, il faut jeter les politiciens qui ne respectent aucune valeur

La politique, c'est l'humain

Le spectacle humain est passionnant

Ma tolérance s'arrête là où commence l'intolérance envers les autres

Résister, dire la vérité isole aujourd'hui, mais dessine inexorablement l'avenir