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12/04/2011

Taxer le bruit et la pollution

LES POIDS LOURDS BIENTÔT TAXÉS POUR LE BRUIT ET LA POLLUTION

 

Les camions de 3,5 tonnes et plus pourraient être taxés pour les nuisances sonores et la pollution lorsqu'ils empruntent les grands axes routiers de l'Union européenne, selon un compromis adopté aujourd'hui par la commission des Transports du Parlement européen.

 

Ce compromis sur l'eurovignette ouvre la voie à des négociations entre le Parlement et le Conseil des ministres en vue de boucler un accord et éviter une périlleuse procédure de conciliation.

 

L'enjeu est de taille. Il s'agit d'introduire pour la première fois le principe du pollueur-payeur dans le secteur du transport routier.

 

Ce dossier est très complexe et politiquement sensible. Nous sommes parvenus à un  compromis équilibré qui semble une bonne base pour améliorer la position du Conseil".

 

Les Etats membres pourront décider de faire supporter au secteur routier les coûts liés aux nuisances sonores ou à la pollution de l'air, ce qui est interdit aujourd'hui.

 

Actuellement, les péages facturent seulement les coûts liés à la construction ou l'entretien des infrastructures.

 

Les camions les plus polluants devraient payer plus que les camions neufs et plus performants.

 

Ils paieraient moins s'ils évitent les heures de pointe. Les tarifs des péages seraient variables en fonction des heures afin de désengorger les routes.

 

Nous voulons en outre que le revenu de cette taxe soit réinvesti intégralement dans le secteur des transports. Cette taxe doit permettre de financer la recherche et l'innovation pour des moteurs plus propres, d'investir dans des modes de transport alternatif tels que le fret ou le transport fluvial et dans des aménagements pour diminuer la pollution.

 

11:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

11/04/2011

côte d'ivoire : un gâchis, des échecs

Côte d'ivoire : ce n'est pas Hollywood !

 

 

Les films made in Hollywood sont généralement faciles à comprendre : il y a les gentils et les méchants, généralement très méchants et faciles à reconnaître.

Ce manichéisme se répercute sur le traitement de l'information, en particulier télévisée, et pas seulement aux USA !

 

Le gâchis ivoirien actuel me semble être le résultat d'une succession d'échecs.

 

L'échec de la voie électorale : l'organisation des élections en Côte d'Ivoire a coûté 400 millions d'euros, ce qui n'a pas empêché la contestation des résultats. Gbagbo a commis une erreur fondamentale en croyant les sondages qui le donnaient largement vainqueur. Il est sincère, et il a malheureusement raison,  quand il montre du doigt les pays africains où personne ne cherche noise à des potentats,  au pouvoir depuis des lustres,  avec des scores dignes de Ben Ali et Moubarak.

Quand je vois le Président mauritanien venir en médiateur, je ne peux pas oublier qu'il a pris le pouvoir par les armes, en déposant le Président élu.

 

L'échec de la voie légale : Ouattara, installé au pouvoir par la force des urnes, mais aussi par la force des armes françaises, ne verra pas son élection ratifiée par le Conseil constitutionnel ivoirien.

Il est certain que le Conseil constitutionnel ivoirien, qui a proclamé élu Gbagbo, est composé d'amis du Président sortant. Mais n'est-ce pas le cas dans beaucoup d'autres pays, à commencer par la France ?

Il est clair que la Constitution ivoirienne ne donne pas le pouvoir de proclamer les résultats au Conseil constitutionnel, mais il ne donne pas,  non plus, ce pouvoir à la commission électorale ou à l'ONU.

La légalité est ici victime des contradictions de la Constitution ivoirienne.

 

L'échec de la voie diplomatique : quand Ouattara a lancé ses troupes à l'assaut, il a fait fi des efforts diplomatiques en cours. Peut-être avaient-ils trop duré ?  Le fait est là : lui et ses troupes  ne croyaient pas,  ou plus, à la diplomatie pour lui permettre d'occuper le poste pour lequel il a été élu.      

 

L'échec de l'Union africaine : incapable de trouver une solution africaine à un problème africain, ni par la diplomatie, ni par la force. Les casques bleus viennent très majoritairement du Pakistan et du Bengladesh, pas d'Afrique. C'est l'ancienne colonie qui retrouve ses réflexes de gendarme, sous mandat de l'ONU, il est vrai. Ce n'est pas par hasard que ce n'est pas à l'Union africaine que l'ONU a donné mandat d'appliquer ses décisions. L'organisation africaine en est bien incapable, et pas seulement pour des raisons financières.

 

L'échec de l'ONU : l'ONU a été incapable de protéger les civils (combien de centaines de morts ?). Et pour appliquer sa propre résolution,  décidant de détruire les armes lourdes menaçant les civils, c'est à la France, plus qu'à "ses" troupes que le Secrétaire général de l'ONU a demandé de passer à l'action.

 

La principale question maintenant est : sera-t-il possible de tirer les leçons de ces échecs afin d'éviter d'autres tragédies, d'autres centaines de morts ?

 

10:31 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : côte d'ivoire

10/04/2011

Stéphane Guillon

Stéphane Guillon

Liberté (très) surveillée

Théâtre de Paris

Et à Béthune le 1er juin

 

Stéphanie Guillon porte comme une légion d’honneur son licenciement de France Inter. Il n’en tape que plus et mieux sur Sarkozy.

Pour ne pas être en reste, il présente DSK comme un obsédé sexuel et lance quelques piques à Martine Aubry. Rien sur François Hollande : désintérêt ?

J’aime quand il fait du Bedos, avec ses fiches pour commenter l’actualité. Où quand il salue « les pauvres » au poulailler. Il n’y a qu’au « Cirque d’hiver » que Bedos ne le faisait pas, pour cause…

Ses sketches sur les handicapés m’ont mis mal à l’aise, même au deuxième degré, même si, dans ce cas là, il cesse d’être méchant. Et les rires m’ont encore plus mis mal à l’aise.

Pendant deux heures, seul en scène, Guillon se dépense sans compter pour nous faire passer une bonne soirée.

Je signale donc à mes amis du Pas-de-Calais, et en particulier d’Aire-sur-la-Lys, qu’il sera de passage à Béthune le 1er juin, et qu’il vaut le déplacement !

 

08:50 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : humour

09/04/2011

la rivière noire

La rivière noire

 

Arnaldur Indridason

 

Métaillé Noir

 

 

Impossible de parler de littérature nordique, et qui plus est de romans policiers, sans mentionner Arnaldur, fils d'Indrida, dont les romans sont publiés chez Métaillé, puis au "Point" en format de poche.

 

Dans son dernier livre, le commissaire Erlendur est en vacances. Il est évoqué, à peine regretté. C'est son adjointe,  Elinborg, qui mène l'enquête, avec toute les difficultés à concilier vie familiale, les problèmes avec les enfants adolescents, et une vie professionnelle très prenante.

 

Les femmes ont probablement une sensibilité particulière quand il s'agit de trouver l'assassin d'un jeune homme suspect d'utiliser du "Rohypnol", la drogue qui permet d'abuser sexuellement de ses victimes,  contre leur volonté.

Réaction sous l'effet de la drogue ? Vengeance d'une victime ? D'un père ? D'un frère ? Puisqu'"en Islande, quand ils sont condamnés, les violeurs passent en moyenne un an et demi en prison".

Dans la capitale ou dans un petit village perdu, où les gens sont intimement liés depuis plusieurs générations, il fait froid en Islande...

Par deux fois, l'odorat d'Elinborg, cuisinière émérite, quand elle en a le temps, la mettra sur la piste. "Avoir du pif", une expression qui trouve ici tout son sens !

 

 

"Cette méchanceté qui l'habitait et qui coulait au fond de sa conscience telle une rivière noire, profonde, froide et tourmentée."

 

 

08:41 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

08/04/2011

Sans identité

Sans identité

(Unknow)

 

De Jaume Collet-Serra

 

Avec Liam Neeson, Diane Kruger, Bruno Ganz

 

 

Il a, dès le début, des problèmes de mémoire, ce biologiste incarné par Liam Neeson : il oublie sa mallette,  avec tous ses papiers,  sur le chariot de l'aéroport.

En retournant la chercher, il prend un taxi, conduit par Diane Kruger (crédible ? Moi, je n'ai jamais pris un taxi conduit par un sosie de Diane Kruger !). Son taxi, donc,  a un accident et il se retrouve à l'hôpital.

Puis, c'est sa femme qui perd la mémoire puisqu'elle ne le reconnaît pas ("Unknow" !).

Il ne sait plus où il habite, il est "sans identité" (d'où le titre du film), mais a la désagréable impression qu'"on" veut l'éliminer, mais il n'arrive pas à trouver pourquoi.

Après bien des rebondissements, des actions, des courses poursuites, y compris en voitures (pub pour Mercedes ?), un scénario chargé mais mené à un rythme soutenu, arrive un dénouement totalement inattendu. Crédible ?

 

Si j'ai bien compris :

- Il ne faut pas se fier aux apparences ;

- Les méchants, ce sont les industries agro-alimentaires qui ne veulent pas que les découvertes biologiques profitent à ceux qui ont faim ;

- Les OGM peuvent être utiles si le profit ne guide pas leur utilisation (crédible ?) ;

- Les princes arabes ne sont pas tous réactionnaires ;

- Les terroristes ne sont pas toujours ceux que l'on prend pour tels.

 

Au final, les gentils sont incarnés par une actrice et des acteurs sympathiques : Diane Kruger,  Liam Neeson, Bruno Ganz.

 

 

08:34 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma