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18/01/2008

Gone, baby, gone

Gone baby, gone

 

 

De Ben Affleck

 

 

Avec Casey Affleck, Morgan Freeman, Ed Harris

 

 

 

C'est le premier film de l'acteur Ben Affleck, qui ne joue pas dans le film et laisse la vedette à son jeune frère Casey, qui incarne, très bien, un détective privé, embauché pour retrouver une petite fille enlevée, histoire malheureusement trop souvent d'actualité, de la Belgique au Portugal, en passant par l'Autriche...et la France.

 

 

Au prix de quelques invraisemblances, le scénario est plein de rebondissements et d'inattendus.

 

 

Les personnages sont un peu caricaturaux, mais le film dresse un tableau édifiant des Etats-Unis : une société en voie de décomposition, minée par la drogue, ayant perdu confiance dans sa police,  dans sa justice,  dans ses services sociaux (message très ambigu sur le droit de rendre la justice soi même, ou de régler hors de tout cadre légal les situations : où est le bien ou est le mal ? on oublie que le Droit, et les juges,  sont là pour ça et que nous n'avons pas à nous substituer à eux).

 

 

 

 

 

08:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

17/01/2008

Aider le Kenya

L'Union européenne doit apporter d'urgence son aide au Kenya

Les Socialistes européens appellent l'Union européenne d'apporter immédiatement son aide au Kenya pour sortir de sa crise politique, en lui fournissant l'appui logistique et financier.

 Les Socialistes européens sont particulièrement sensibles, tant au respect des préceptes démocratiques et à la transparence qui auraient du présider à ces élections qu'à la résolution des terribles problèmes de pauvreté dont sont victimes des millions de Kenyans. Les députés Socialistes européens  condamnent fermement les violences qui ont entrainé la mort de centaines de personnes et la fuite de centaines de milliers d'autres et demandent aux protagonistes du pays d'appeler  leurs "troupe" au calme et de mettre en œuvre tous les moyens possibles pour rétablir la confiance aux institutions et au processus démocratique.

En attendant cette difficile réconciliation et aux fins de l'obtenir le plus vite possible, les socialistes européens soutiennent tous les efforts entrepris par l'Union africaine et ses dirigeants et apportent leur appui total à Kofi Annan qui est chargé de cette délicate entreprise, favorisant ainsi une solution africaine au conflit en cours.

L'élection au poste de Président du  Parlement d'un représentant de l'opposition kényane, pourrait alimenter la tension.

Par ailleurs, les socialistes européens souhaitent que la Commission européenne, qui a débloqué 5 millions d'euros d'aide d'urgence pour les personnes déplacées par les violences,  reste particulièrement vigilante à l'évolution de la situation et qu'elle accompagne chaque étape de celle-ci en vue d'en faciliter la bonne issue.

08:00 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)

16/01/2008

Crédit à la consommation : défendre les intérêts des citoyens européens

Crédit à la consommation: il sera impossible de jouer les intérêts des banques contre ceux des citoyens

 

 

Six ans après la mise en circulation de l'euro, l'Europe ne dispose pas encore d'un marché unique au niveau bancaire bénéficiant aux consommateurs. Un accord soutenu par les socialistes français et européens est cependant à portée de main en ce qui concerne les crédits à la consommation, permettant ainsi de rendre plus tangibles pour les citoyens européens les avantages de la monnaie unique.

 

 

Grâce au soutien des eurodéputés du PSE, le Parlement européen devrait se prononcer positivement en deuxième lecture sur le projet de directive. Pour les banques et autres institutions financières, la directive devrait faciliter les prêts dans d'autres pays de l'UE. Les  consommateurs pour leur part pourront choisir en toute connaissance de cause et obtenir de meilleures conditions de prêt.

 

 

C'est un bon texte d'harmonisation maximale ciblée qui instaure des droits identiques pour l'ensemble des consommateurs européens dans les 27 Etats membres. La proposition veille également à éviter un endettement excessif et à assurer un niveau élevé de  protection des consommateurs.

 

Pour mieux informer le consommateur et faciliter son choix, les informations concernant les taux pratiqués et les conditions d'octroi du crédit seront standardisées afin de mieux comparer les offres. 

 

 

Le prêteur devra aussi informer clairement son client des avantages et inconvénients de son offre de prêt. Dernières dispositions qui ont fait l'objet de difficiles négociations jusqu'à la dernière minute: la question du droit de rétractation en cas de crédit lié et le montant des pénalités imposées en cas de remboursement anticipé du prêt sont clairement encadrés. Ces pénalités devront être « équitables et objectivement justifiées ». Elles ne pourront excéder 1% du montant du crédit faisant l'objet d'un remboursement anticipé et ne seront pas autorisées en cas de prêt à taux variable. Par ailleurs, les Etats membres pourront prévoir, comme cela est actuellement le cas en France, qu'aucune pénalité ne soit demandée pour les crédits de moins de 10 000 euros.

 

 

Sans consommateurs, l'économie s'essouffle! Ce texte est une belle preuve comme quoi il est impossible de jouer les intérêts des banques contre ceux des citoyens si l'on cherche honnêtement plus de croissance et donc d'emploi.

 

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1)

15/01/2008

L'élection présidentielle libanaise

Au Liban L'élection présidentielle a constitué le point essentiel de nos rencontres. Il y a un candidat de consensus : le Chef de l'Etat major de l'Armée, qui avait succédé à ce poste au précédent Président de la République, Emile Lahoud (pourquoi ce système politique n'est-il capable d'élire que des militaires ?). Il est Chrétien, comme le veut la Constitution, mais apprécié des Chiites. Les Chrétiens ne veulent pas que le vide institutionnel dure trop longtemps. Ce que souhaite également l'Union européenne. Pour la majorité, ce choix a représenté un virage à 180°. Le Général Michel Sleimane était considéré jusque-là plutôt comme une "marionnette" des Syriens. Saad Hariri, chef des Musulmans sunnites et de la majorité parlementaire, insiste : "ce choix est un geste en direction de la minorité, il n'y en aura pas d'autres. La recherche du consensus ne doit pas faire oublier qu'il y a une majorité et une minorité". La minorité accepte ce choix de consensus mais pose des conditions, à la fois à la majorité et au futur Président,  sur la future répartition des postes, à la fois au sein du Gouvernement et dans la haute administration (en particulier Chef d'Etat-major et chef des services de renseignements de l'armée). Le Hezbollah nous parle de "démocratie non majoritaire et donc consensuelle et conditionnelle". L'élection du Général nécessite une modification de la Constitution. Michel Aoun, qui se voyait déjà Président puisqu'il est le leader dominant dans la communauté chrétienne, pose une condition supplémentaire : un mandat limité à deux ans pour le faire coïncider avec les législatives qu'il espère gagner. Mais il ne pourra tenir qu'avec l'appui de ses alliés chiites, ce qui place le Hezbollah au centre du "jeu" politique. Le Hezbollah le soutient dans sa volonté d'avoir un "paquet de compromis" avant l'élection du Président et propose comme alternative des élections législatives anticipées qu'il pense gagner. Toutes ces conditions posées pour élire un Président sur le nom duquel tout le monde est pourtant d'accord explique le nouveau report de l'élection. Après l'échec de Bernard Kouchner, c'est le Secrétaire général de la Ligue arabe qui tente de jouer les bons offices entre les différents protagonistes.  Selon le Premier ministre Fouad Siniora, qui insiste également sur l'aspect "mosaïque" du pays, le Hezbollah n'est que l'instrument de la Syrie ("allié fidèle, pas instrument", rectifie pour nous le Représentant du Hezbollah). Selon le Premier ministre Siniora, le but essentiel du Hezbollah n'est plus de détruire Israël, ni l'OLP, mais les affaires internes libanaises, pour servir l'Iran qui arme "jusqu'aux dents" le Hezbollah et le Hamas  afin d'accomplir le rêve de Darius d'une grande Perse. L'argent et les armes en provenance d'Iran et à destination de ses alliés transitent par la Syrie, ce qui sert d'excuse à Israël pour continuer à survoler le Liban.

14/01/2008

de François à Ségolène

De François à Ségolène

 

 

François Rebsamen

 

 

Fayard

 

 

 

François Rebsamen est le n°2 du PS, et il était le directeur de campagne de Ségolène.

 

Dans mon esprit, et probablement dans celui de beaucoup de militants, il était le garant de la bonne coordination entre le parti et sa candidate (en plus des relations, que nous pensions bonnes, entre la candidate et le 1er Secrétaire).

 

 

Beaucoup de livres sur la campagne présidentielle, dont nous avons rendu compte, ont souligné les dissonances entre le parti et la candidate. Le moins que l'on puisse dire est que, du point de vue des explications de ce raté, le livre est décevant.

 

Il y a, quand même, un mea culpa : "mon obsession était de bien scander le rythme de la campagne, et je n'y suis pas arrivé".

 

Il est dommage que son obsession n'ait pas été de mettre au diapason le parti et l'équipe de la candidate...

 

 

L'auteur revient longuement sur la période Jospin et une impression domine à la lecture du livre : Rebsamen a hâte de voir disparaitre la "génération Jospin" (et plus encore la génération des mitterrandistes historiques qu'il accuse d'accaparer les "bonnes" circonscriptions de gauche depuis les années 70), de façon à ce que celles-ci laissent, enfin,  la place à des gens comme lui qui n'ont pas encore été ministres.

 

 

Comme perspective d'avenir : construire un parti de toute la gauche.

 

 

 

Citations :

 

 

"Au PS, pour accrocher le regard des médias, il faut être contre ce qui se fait collectivement".

 

 

"Un Premier Secrétaire doit faire preuve d'autorité, et ne pas craindre de remettre son mandat en jeu."

 

 

"Fonctionner avec des gens qui ont des ego surdimensionnés et sont flanqués de camarades qui n'ont aucun sens collectif, c'est un métier de chien".

 

 

"Nous étions peu nombreux à nous pencher sur ce qui se passait dans les autres partis socialistes européens, comme d'habitude. Les socialistes français sont un peu hexagonaux et suffisants."

 

 

"Notre principale lacune est de ne pas avoir une conception claire de notre combat contre la droite."

 

 

"Il ne faut pas avoir 36 idées pour gagner une élection, mais deux ou trois, ciblées, fortes".

 

 

"Il y a chez Ségolène une particularité étonnante : elle se met toujours en situation périlleuse pour mieux franchir l'obstacle".

 

 

"La fiscalité n'est pas un but en soi, mais un moyen pour mettre en œuvre une politique."

 

 

"Le socialisme n'est pas l'individualisme, mais l'attention à l'individu".

 

 

"A un moment, il faut bien affirmer une volonté politique. Il ne suffit pas d'être brillant et fin". (à propos de François Hollande)

08:25 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1)