28/01/2008
La zone Euro doit se protéger de la récession
LA ZONE EURO DOIT SE PROTÉGER CONTRE LES RISQUES DE RÉCESSION
La zone euro est bien armée mais la monnaie unique européenne n'est pas suffisante pour protéger l'Europe contre les retombées d'une récession économique aux Etats-Unis ou les risques de krach boursier.
La banque centrale européennne a été aux avants postes au moment de la crise des "subprimes cet été aux Etats-Unis et a joué pleinement son rôle. Toutefois, l'économie européenne ne peut s'appuyer seulement sur une politique monétaire aussi efficace soit elle. L'Union a besoin d'une réaction coordonnée des ministres des Finances de la zone euro pour relancer la demande intérieure.
L'administration Bush a fait preuve d'une réactivité indispensable en proposant un plan de relance de 140 milliards dollars pour doper la croissance américaine. Quelque soit l'appréciation critique que l'on peut porter sur son contenu, ce plan ne suffit manifestement pas à rassurer les marchés.
Nous ne disposons pas d'outils équivalents dans l'Union européenne.
A côté des politiques à moyen et long terme dans le cadre de la stratégie de Lisbonne, l'Europe devrait disposer d'une capacité de réaction comparable à celle des Etats-Unis.
A l'occasion des 10 ans de l'Union économique et monétaire, l'Union doit réfléchir aux instruments qui lui manquent pour renforcer la zone euro notamment une coordination accrue des stratégies fiscales et d'investissement des Etats membres.
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27/01/2008
Allergies à la mayonnaise
"La mayonnaise prend bien" a déclaré la tête de la liste dont les membres "laissent à la porte" leurs "idéaux politiques".
Elle prend bien, elle n'est donc pas encore stabilisée ?
Comment est-il possible de faire des propositions concrètes sans que celles-ci soient fondées sur des idées claires ?
Présenter une liste avec des gens de gauche, des gens de droite, des gens du centre ? "Les électeurs sanctionnent ce genre de comportement !" a justement déclaré Gérard Delbreuve, homme de Droite, mais homme honnête et sincère, sollicité, mais qui a refusé de se retrouver dans la mayonnaise.
A cette liste d"'opposition", comme la présente le n°5, nous préférons une liste de propositions. Des propositions dont certaines sont certes, indiscutablement, marquées à gauche. Elles seront présentées par des femmes et des hommes de gauche, fier(e)s de leurs valeurs et de leurs convictions.
Puisque la mayonnaise a pour vocation d'accompagner les plats, il lui faudra choisir, au deuxième tour, entre le plat de Droite et le plat de Gauche, (quel dommage de ne pas l'avoir fait avant le premier tour), mais attention : la mayonnaise peut provoquer des allergies !
08:20 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (6)
26/01/2008
Comment gagner les élections
Guide pratique à l'usage des candidats...et des électeurs !
Et de tous ceux qui ont intérêt à bien co-mmu-ni-quer
Jean-Claude Martin
Edictions Leduc.s
Monsieur Martin n'a jamais gagné une élection. Il n'a même jamais été candidat.
Monsieur Martin est spécialiste en communication, qu'il enseigne à l'université et à HEC. Il organise des stages d'entraînement à la communication pour les dirigeants, y compris des dirigeants politiques.
Comme c'est un spécialiste de la communication, il privilégie celle-ci par rapport au fond, aux idées, aux programmes, que les électeurs ne lisent pas.
Que la liste "mayonnaise" n'ait pas de programme serait passé totalement inaperçu si elle n'avait pas commis l'erreur de communication consistant à annoncer qu'elle s'était réunie autour d'un programme, qu'elle était incapable de présenter.
L'auteur est, manifestement, plus un spécialiste de la communication verbale, et non verbale, que de la communication écrite.
Les nouvelles techniques de communication (internet, blogs etc.) sont totalement absentes de son livre.
Cet expert en communication pense que "ce n'est pas sur le fond des idées ou sur les opinions que se fera la différence", il insiste sur la communication non verbale, l'expression corporelle. Si vous n'êtes pas naturellement doué(e) dans ce domaine : trop tard : il faut s'entraîner beaucoup pour maîtriser suffisamment son corps pour qu'il communique positivement. Tout le monde ne peut pas avoir une figure aussi spontanément sympathique que notre ami Yves B. !
Selon des études, nos sympathies, et nos antipathies, passeraient à 58% par le non-verbal (surtout le regard, mais aussi le sourire, le toucher, l'habillement), et 7% seulement par le sens des mots.
C'est probablement pour cette raison que toutes les femmes et les hommes politiques sont si souriant(e)s !
L'auteur décortique tous les gestes qui trahissent les pensées profondes.
Pour les mots, un mot d'ordre : faire court, simple et concret !
Quelques citations tirées du livre :
"C'est le collectif qui porte l'individuel" (François Hollande) Mr Martin n'y croit pas ! Moi, si !
"C'est un couteau sans lame, et on se sait même pas qui tient le manche"
(Moi, ça me fait penser à quelqu'un qui est tête de liste aux élections, mais Mr Martin recommande : "n'agressez pas votre adversaire, c'est toujours d'un effet regrettable". Comme disait la marionnette de Chirac il y a quelques années : "pas de polémique !")
"L'essentiel n'est pas de tout dire, mais de bien le dire"
"N'étalez pas les mots et les images sur des tartines de concepts".
"Je ne lis pas les critiques, je les mesure. Quand elles font plus de dix lignes, je remercie" (Berlioz) : J'en profite pour remercier Mr Valentin : il recommence quand il veut !
"Tant que le navire n'a pas heurté l'iceberg, la croisière continue" (Raffarin). Cela pourrait être un message personnel pour la liste "mayonnaise"...
"On ne retient mes propos que quand je dis une connerie" (Jacques Chirac)
"Ce sont les électeurs qu'un candidat doit convaincre, pas ses opposants"
"La démocratie est une bonne fille ; mais pour qu'elle soit fidèle, il faut faire l'amour avec elle tous les jours." Edouard Herriot
"Tu m'attaques sur mon âge, ce n'est pas bien, parce que je ne peux rien y faire.
C'est comme si je t'attaquais sur ta connerie !" (Stéphane Collaro à Steevy)
07:45 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (3)
25/01/2008
la guerre de charlie wilson
Pour cela les USA n'hésitent pas à s'allier 1) avec le dictateur pakistanais Zia (celui qui a renversé et fait pendre le père de Bénazir Bhutto, et qui a développé les groupes islamistes radicaux pour se maintenir au pouvoir) 2) avec les talibans. 300.000 combattants super armés et entraînés, au Pakistan, avec l'argent américain qui, après le départ des Russes, vont prendre le pouvoir...obligeant les Américains, et les Européens, à intervenir militairement pour faire cesser leurs atrocités...et à y rester, puisque nous y sommes encore.
Le film parle de l'aide apportée au légendaire commandant Massoud...mais ne mentionne pas le Mollah Omar, bras droit de Ben Laden, tout autant financés par les Américains. Charlie Wilson, qui avait obtenu jusqu'à 1 milliard de $ par an pour lutter contre les soviétiques (avec succès : au moins 30.000 soldats russes tués), n'arrive pas à obtenir le moindre million pour reconstruire le pays et, en particulier, des écoles. C'est bien triste, mais puisque c'est la réalité, autant la connaître et il faut être reconnaissant au réalisateur (c'est lui qui a fait "Le Lauréat", il y a 40 ans) de nous raconter tout cela avec humour, même si c'est un humour un peu cynique.
08:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)
24/01/2008
Tonton ne laisse pas béton !
07:55 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (5)