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05/06/2008

améliorer l'efficacité de l'aide

Pour une meilleure efficacité de l'aide aux pays en développement

 

Il faut  rendre l'aide plus transparente, cohérente, responsable et orientée vers des résultats concrets afin de soutenir plus efficacement les pays en développement dans leur lutte quotidienne contre la pauvreté.

 Il faut souligner l'importance de principes comme le besoin de respecter et de promouvoir l'appropriation national, de s'aligner sur les priorités des pays partenaires, de promouvoir la participation des ONG et des autorités locales, et de promouvoir de l'harmonisation des efforts entre donateurs.

Il serait indispensable que la Commission produise une matrice de tous les instruments financiers qu'elle a accordés à la bonne gouvernance, et ce afin de pallier au manque de clarté et de transparence en matière d’allocation de l’aide.

Il faut rappeller l'importance que l'UE respecte ses engagements en matière d'aide au développement.

Iil est indispensable d'enrayer l'inacceptable régression de l'aide publique européenne au développement, qui est passée de 0.41% à 0.38% du PNB entre 2006 et 2007.

Les Etats membres doivent redoubler d'efforts pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement et atteindre l'objectif de consacrer 0,7% du PNB européen à aide publique au développement en 2015.

04/06/2008

crise alimentaire

La crise alimentaire mondiale touche de plein fouet les plus démunis

 

 

 

La hausse considérable des prix des matières premières agricoles estimée à 83% a provoqué une crise alimentaire mondiale qui se traduit actuellement par des émeutes de la faim dans les pays en voie de développement et par un pouvoir d'achat réduit des consommateurs européens les plus modestes.

 

 

Différents facteurs ont conduits à cette crise:

 

 

- la montée de la demande de produits alimentaires de première nécessité par des économies émergentes telles que la Chine et l'Inde créent de fortes tensions sur les marchés;

 

- les facteurs conjoncturels et structurels liés au changement climatique;

 

- la spéculation sur les prix des produits alimentaires de base, notamment par les fonds alternatifs de matières premières qui profitent d'une façon inacceptable des tensions et de la forte volatilité des marchés agricoles;

 

- le développement des cultures à des fins énergétiques et des agro-carburants aux dépens des cultures alimentaires essentielles;

 

- les lacunes de la politique européenne de coopération et de développement qui a d'ailleurs régressé cette année passant de 0,41% à 0,36% du PIB européen;

 

- le soutien dans les pays en développement aux cultures d'exportation au détriment des cultures vivrières et de l'autosuffisance alimentaire;

 

- les règles actuelles du commerce mondial qui génèrent des conditions particulièrement inéquitables pour les petits et moyens agriculteurs en particulier dans les pays en développement;

 

 

Au-delà de l'action d'urgence à mener pour répondre à la crise alimentaire mondiale, il est indispensable de mener une action de long terme pour répondre aux causes profondes de cette crise.

 

 

Pour atteindre le premier Objectif du Millénaire qui est la réduction de la pauvreté et de la faim, la Commission et les Etats membres devraient dès lors dédier une part plus importante des fonds du développement au soutien aux petits producteurs du Sud.

 

 

Dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC), il faut redéfinir les moyens d'intervention sur les marchés mondiaux (infrastructures, stocks d'intervention, gestion des risques, prospectives et modélisation économique de l'évolution des prix...), et de repenser globalement nos modèles de productions pour qu'ils soient productifs et durables.

 

 

Il faudrait, en outre, analyser les écarts existants en Europe entre les prix payés aux producteurs et les prix pratiqués par les principales chaînes de commerce de détail, qui abusent de leur position dominante sur le marché.

 

08:05 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crise alimentaire

03/06/2008

socialisme et libéralisme

Par-delà les raccourcis médiatiques, voilà ce qui est écrit sur le libéralisme, dans le livre de Bertrand DELANOË, De l’audace !, :

 

 

 

« Tenez-vous un discours social-libéral ?

 

 

Non, je ne suis pas social-libéral : je n’adhère pas à ce que représente ce courant de pensée. Mais je vous le dis tout net : je ne réfute pas mécaniquement ce vocable, "libéral". Et quand il s’applique à une doctrine politique,  au sens global, je crois même qu’un militant socialiste devrait le revendiquer. En revanche, ce qui est inacceptable pour un progressiste, c’est de hisser le "libéralisme" au rang de fondement économique et même sociétal, avec ses corollaires : désengagement de l’État et laisser-faire économique et commercial. Il est donc temps que nous cessions de nous acharner sur un mot, et que nous tournions le dos à cette triste époque de notre histoire collective, qui a vu une grande partie de la gauche française rejeter une constitution européenne au motif qu’elle aurait été "libérale". C’est d’autant plus absurde – et croyez bien que je ne suis pas inspiré par le goût du paradoxe, mais par celui de la vérité – que la gauche que je défends est par essence libérale. Quant au sarkozysme, ce bonapartisme modéré par la désinvolture – mais nous y reviendrons –, il est profondément antilibéral. Je le dis et je tente de le prouver.  Qu’est-ce que le libéralisme ? C’est une doctrine d’affranchissement de l’homme, née dans l’Europe des Lumières. C’est, comme son nom l’indique, une idéologie de la liberté, qui a permis l’accomplissement de grandes conquêtes politiques et sociales. Le principe en est simple : il n’y a pas d’oppression juste, il n’y a pas de chaîne qui ne doive être brisée, il n’y a pas de légitimité, ni donc de fatalité, à la servitude. Et le libéralisme, c’est dans le même temps l’idée que la liberté est une responsabilité, qu’être libre ce n’est pas faire ce que l’on veut mais vouloir ce que l’on fait. Au nom de cet héritage intellectuel- là, celui de Montesquieu, de John Locke, au nom de ceux qui ont su se dresser contre le confort mortel de l’habitude pour dire non, je suis libéral. Je suis libéral parce que j’aime la liberté. Pour moi-même : j’ai toujours voulu être un homme libre de toutes les puissances et de toutes les dominations. Et pour les autres : j’aime les peuples libres qui défient la rigueur de l’histoire, j’aime que, collectivement, s’exprime le désir d’avancer fièrement dans la voie que l’on s’est souverainement tracée. Et ce que je dis des peuples vaut pour les personnes. Chaque individu a droit au bonheur, et il a le droit de le rechercher par les moyens qu’il souhaite. Avec une seule limite, celle de l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme, qui définit l’idée que je me fais du libéralisme : "(...) l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits." Le libéralisme est donc d’abord une philosophie politique et j’y adhère. Ce sont les conservateurs qui l’ont dévoyé au service d’une idéologie du laisser faire économique et de la perpétuation des rentes et des privilèges dont ils bénéficient déjà. Au nom d’un principe de liberté, leur dessein est en réalité celui de l’immobilisme, qui prolonge leurs avantages et reproduit toujours les mêmes inégalités. C’est une supercherie à la fois intellectuelle et idéologique, dont la gauche ne doit pas, ne doit plus, s’accommoder. Je suis donc libéral ET socialiste. »

 

02/06/2008

tabac : financer les campagnes d'information et les reconversions

Le Parlement Européen demande une prolongation du fonds communautaire du tabac jusqu'en 2013 pour financer des mesures de sensibilisation aux effets nocifs du tabac

 

 

Le fonds communautaire du tabac finance des actions d'information ayant pour objet d'améliorer la sensibilisation du public aux effets nocifs de la consommation de tabac. Il est financé par le transfert d'un certain montant de l'aide au tabac pour les années civiles 2006 et 2007.

 

 

La proposition de modification du règlement communautaire de la Commission européenne vise à transférer au fonds communautaire du tabac un montant égal à 5% de l'aide au tabac accordée pour les années civiles 2008 et 2009, c'est-à-dire à aligner l'existence du fonds pour le tabac sur le règlement communautaire actuel relatif au régime d'aide pour le tabac.

 

 

La commission de l'agriculture du Parlement européen, à une large majorité, a modifié la proposition originale de la Commission en prolongeant le financement du fonds du tabac jusqu'à la fin des perspectives financières et la réforme de la PAC (2013) et porte le pourcentage à 6%.

 

 

La Délégation socialiste française soutient cette proposition adoptée à 379 voix pour et 244 contre par le Parlement européen. En effet, il lui semble inadmissible que ce fonds communautaire de sensibilisation aux méfaits du tabagisme disparaisse dans deux ans alors que la consommation de tabac en Europe n'a pas évolué et que la diminution progressive de la production européenne est progressivement substituée par des importations de tabac.

 

 

La question parallèle du maintien jusqu'en 2013 de l'actuelle Organisation Commune du Marché du Tabac, c'est-à-dire du report de la réforme de 2004 qui prévoyait à partir de 2010 un découplage total des aides, un transfert de 50% des fonds vers des mesures de restructuration dans le 2ème pilier, devra être abordée lors du Bilan de santé de la Politique agricole commune.

 

 

Ce que l'on note jusqu'à présent dans les Etats membres qui ont découplé les aides au tabac, c'est un abandon total ou presque total de la production sans que ne soit apparue aucune alternative durable du point de vue de l'économie et de l'emploi.

 

 

D'un côté, les effets de l'abandon de la production européenne de tabac sur l'ensemble des régions et de l'espace rural concernés sont gravissimes et de l'autre côté, il n'y a aucune variation notable dans la consommation européenne totale de tabac et donc aucun bienfait pour la santé publique.

 

 

On ne peut pas considérer comme antinomiques la lutte contre le tabagisme et la prolongation d'une période transitoire permettant aux producteurs européens de tabac de trouver des alternatives à cette culture et d'atténuer l'impact négatif sur nos régions.

 

 

 

08:01 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, tabac

01/06/2008

le compteur du blog (mai)

Vitesse de croisière : 500 visiteurs, un peu plus de 50 visites par jour, en moyenne, donc au dessus de la barre des 1.500 visites dans le mois, presque 4.000 pages consultées.

Ce n'est plus l'agitation de février / mars, mais au même niveau que l'année dernière, en mai, avec une actualité moins "chaude"...

Merci aux fidèles.

 

12:29 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)