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25/07/2013

Exposition à la maison de Victor Hugo

Hugo politique

A la maison de Victor Hugo (place des Vosges)

Jusqu’au 25 août

 

« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent » (Les Châtiments).

« J’ai essayé, selon la mesure de mes forces, d’introduire dans ce qu’on appelle « la politique », la question morale et la question humaine ».

« Parce que j’ai la sottise d’avoir de la conscience, vous me dites que je ne suis pas un homme politique… »

 

Fils d’un général de Napoléon, et d’une mère vendéenne et voltairienne, royaliste en 1815, nommé « pair de France » par Louis-Philippe en 1845, et siégeant à ce titre à la Chambre des Pairs (l’équivalent français de la House of Lords), élu député en 1848 sur une liste de « républicains- bonapartistes réunis », jusqu’au coup d’Etat de 1851. Il devient alors, en exil (« Le jour où la république rentrera, je rentrerai »), l’un des principaux opposants à « Napoléon le petit », dont il avait pourtant soutenu la candidature à la présidence de la république en 1848. Réélu en 1871, en butte à une majorité royaliste et réactionnaire (50 contre 700), il démissionne et est battu pour avoir pris la défense des Communards. Elu sénateur, de la gauche républicaine,  de 1876 à sa mort en 1885, avec funérailles nationales au Panthéon.

Hugo s’est préoccupé de la misère bien avant d’écrire Les Misérables, mais le progrès social,  dans Les Misérables relève de l’initiative individuelle, et non d’une organisation collective différente de la société. Il serait probablement classé aujourd’hui comme « chrétien social », même s’il était anticlérical.

Au deuxième étage se trouve la reconstitution de son appartement, avec de nombreux portraits.   

Réflexion, digne d’une « brève de comptoir », entendue pendant la visite de l’appartement : « il a écrit Les Misérables, mais son appartement n’a rien de misérable… » En effet. Faut-il être dans la Misère pour écrire « Les Misérables » ? Et Chanoine pour écrire « Notre Dame de Paris » ?

 

08:18 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo

24/07/2013

60 récits pour adultes, publiés entre 2001 et 2007, rassemblés

Hot dreams

Alex Varenne

60 recettes pour pimenter les rapports amoureux

Editions « Page 69 »

 

De Varenne, je connaissais “Le parfum de l’invisible”.

« Hot dreams » rassemble soixante récits de quelques planches rassemblés en cinq « livres » : « rêveries », « libertinages », « découvertes » (« explorations »), « rencontres », « vagabondages » (« villégiatures »).

« Pour un public averti », d’autant plus que le trait est clair et net, le dessin efficace, mais les scénarios sont généralement empreints d’humour et peuvent être pris au deuxième degré.

Pas vraiment des recettes pour pimenter les rapports amoureux, mais sans doute, pour les moins blasés, quelques fantasmes, d’un monsieur qui doit avoir largement mon âge…

 

 

08:36 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

23/07/2013

Petit aperçu de l'Histoire de la Lituanie

La Lituanie

 

Leonas Teiberis

 

Editions Karthala

 

 

La Présidence de l'Union européenne, jusqu'en décembre, nous fournit un bon prétexte pour essayer d'en savoir un peu plus sur le plus grand des trois pays baltes.

 

Le plus grand des Baltes, mais bien petit entre la Russie et l'Allemagne, sans parler de la Pologne, dont elle partage le sort à plusieurs reprises, "union de deux pays trop faibles pour s'imposer séparément", mais ce grand voisin accepte mal l'identité nationale lituanienne.

 

Christianisation et germanisation menées par la force par les Ordres Teutoniques. "Un peuple libre ne peut accepter le baptême par le glaive, ni l'autorité d'un ordre pillard".

 

Au fil des siècles, "pillages et incendies se sont succédés au rythme du passage des troupes".

 

Au XIXe siècle, "la russification mit un frein à la polonisation". La langue lituanienne n'était tolérée qu'à condition d'être écrite en caractères cyrilliques.

 

Pendant les deux guerres mondiales, certaines villes ont été prises, ou reprises, par les Allemands ou les Russes, six fois !

"La Lituanie s'était libérée de la Russie tsariste avec l'aide de l'armée allemande, mais elle n'a échappé à l'annexion allemande que grâce à la défaite du Kaiser".

 

En 1940, le jour même de la prise de Paris par les armées allemandes, l'armée russe annexe la Lituanie.

 

C'est la dissolution de fait de l'URSS en 1991 qui a redonné à la Lituanie son indépendance.

 

 

08:39 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages

22/07/2013

chez les Baltes

Promenade à Vilnius

 

 

Je n'étais pas retourné à Vilnius depuis une quinzaine d'années, et la ville a bien changé, en bien.

Ville boisée et aérée, des immeubles neufs se sont construits.

La vieille ville a retrouvé tout son charme. Les églises sont majoritairement baroques, de style austro-italien, construites par les Jésuites pour lutter contre la Réforme.

 

J'ai visité deux musées :

-le musée de l'ambre, dans lequel il est possible de voir, avec des loupes fixes, des insectes ou des végétaux fossilisés dans l'ambre de la Baltique ;

- le musée du "génocide", installé dans l'immeuble où officiaient la Gestapo puis le KGB :

1/3 du musée est consacré aux méfaits de l'Allemagne nazie. Une seule pièce pour rappeler que 30% de la population de Vilnius, "La Jérusalem du Nord" était juive, et que 5% seulement des Juifs ont survécu;

2/3 consacrés à la lutte contre l'URSS. Le voisin russe est toujours vécu comme une menace.

 

Les environs sont boisés. La visite au château de Trakaï, berceau de la Grande principauté lituanienne, au bord d'un beau lac, vaut la peine, à moins de trente km de Vilnius.

08:42 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages

21/07/2013

Fête chez nos amis belges

Fête nationale de la Belgique

 

Aujourd’hui, une semaine après le 14 juillet, fête nationale belge. Comme tous les ans. Sauf que cette année, un roi abdique, et laisse la place à son fils aîné.

Renversement de l’histoire : après la guerre, les socialistes wallons mettaient en cause la royauté, défendue alors par la droite flamande.

On me dit qu’il faut défendre le roi pour défendre l’unité du pays. Cela ne me regarde pas, mais ne serait-il pas préférable, comme chez nous, de choisir le roi, pour cinq ans ? Pas, ou pas seulement,  parce que cela couterait moins cher, mais n’est-ce pas une bonne façon d’unir une nation que de faire voter tous ses citoyens pour son Chef d’Etat, par le suffrage universel direct, Flamands et Wallons, et Bruxellois tous ensemble ?

 

07:50 Publié dans billet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : belgique