16/10/2006
le risque de "big brother"
Les Socialistes européens réservés sur l'accord relatif au transfert de données des passagers aériens
Le Groupe socialiste au Parlement européen a exprimé, aujourd'hui, ses préoccupations à propos du nouvel accord conclu par l'Union européenne sur le transfert des données des passagers qui se rendent aux Etats-Unis, jugeant qu'il ne prévoit pas suffisamment de garanties pour la protection des droits fondamentaux des citoyens.
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29/09/2006
immigration
LE PARLEMENT EUROPÉEN PLAIDE POUR UNE VERITABLE POLITIQUE COMUNNE D'IMMIGRATION
A l'initiative du groupe socialiste soutenu par les Libéraux, les Verts et le groupe de la gauche unitaire européenne (GUE/NGL), le Parlement européen a approuvé aujourd'hui une résolution, qui réclame "une approche globale et cohérente" de l'UE en matière d'immigration. "Ce texte envoie un signal très clair au Conseil sur la nécessité de mettre en place une véritable politique d'immigration commune", a déclaré Martine Roure, porte-parole du Groupe socialiste pour les Affaires intérieures et de justice.
"Les arrivées massives de migrants et de demandeurs d'asile ne peuvent laisser personne indifférent et c'est pour cela que nous souhaitons le renforcement de la solidarité européenne et demandons que l'Europe partage les charges et les responsabilités de sa politique d'immigration", a ajouté l'eurodéputée.
Hier, lors du débat en plénière, les socialistes ont déploré le manque d'ambition des conclusions du récent sommet des ministres des Affaires intérieures des Vingt-Cinq à Tampere.
"Le Conseil semble être revenu sur les engagements forts que l'Union Européenne avait pris il y a sept ans", a regretté Martin Schulz, le chef de file des Socialistes. Il a reproché à la Commission de présenter" le même tableau de mesures proposées il y a sept ans" et a défendu avec vigueur l'abandon des droits de veto des Etats membres pour les décisions liées à l'immigration légale et à la coopération policière et judiciaire.
La résolution propose l'ouverture de voies légales d'immigration tout en prônant des mesures efficaces et réelles de co-développement. Le texte insiste sur la nécessité de combattre les causes profondes de migration -notamment la pauvreté et les conflits- en mettant en place un soutien financier pour les immigrés dans leurs pays d'origine.
Face aux arrivées massives d'immigrants dans plusieurs pays du sud de l'Europe, les députés invitent la Commission à créer dans les plus brefs délais un Fonds d'urgence destiné à financer l'accueil de réfugiés. Ils préconisent en outre le renforcement de l'agence des frontières extérieures FRONTEX et des aides accrues pour les ONGs qui travaillent sur le terrain.
Dans ce contexte, Enrique Barón Crespo, le Chef de la délégation socialiste espagnole a vivement critiqué la gestion des aides européennes prévues pour les questions d'immigration. Selon l'eurodéputé, 80% des fonds inscrits en 2005 n'ont pas été dépensés. "Face aux flux migratoires massifs du Sud de l'Europe, il est plus nécessaire que jamais de passer des paroles aux actes", a souligné M. Baron Crespo.
(fin du texte)
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17/07/2006
impuissance européenne
Missiles coréens
La République "démocratique et populaire" de Corée (bref la Corée du Nord) a envoyé une demi-douzaine de missiles se perdre dans la mer "du Japon" (que les Coréens appellent la "mer orientale").
Le Japon est inquiet, resserre son alliance militaire avec les USA et semble vouloir profiter de l'occasion pour se remilitariser.
La Corée du Sud est inquiète. Un peu à cause des missiles du Nord, un peu à cause de la remilitarisation du Japon qui lui rappelle des mauvais souvenirs.
La Chine est inquiète, pas du tout à cause des missiles nord-coréens, mais à cause des répercussions (augmentation de la présence américaine) et envoie une mission à Pyongyang.
L'Europe est inquiète, même si elle est loin.
Que peut-elle faire ? Elle condamne. Elle ne suspend pas son aide humanitaire, pour ne pas punir les populations.
Comme mesure de représailles, elle a décidé de boycotter une cérémonie au mémorial de Kim Il-sung.
Faut-il en rire ou en pleurer ?
10:20 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1)
14/06/2006
l'Europe de la recherche
L'Europe de la recherche : exemplaire du gouffre
entre l'ambition et la réalité européennes
Le budget européen de la recherche a été amputé par le Conseil d'1/3 par rapport à la proposition de la Commission européenne, et ne représente que 5% des dépenses publiques de recherche des Etats membres de l'Union européenne qui s'était pourtant donnée pour objectif, en 2002, d'investir 3% de sa richesse dans la recherche d'ici 2010. Cela permettrait de financer les 700.000 chercheurs supplémentaires dont l'Europe a besoin.
400.000 chercheurs européens sont partis travailler aux USA.
Au Parlement européen, les socialistes ont défendu en particulier une hausse des crédits pour la recherche dans les secteurs de la santé (notamment pour les maladies rares dites "orphelines") et des énergies renouvelables (biomasse, biocarburants, énergie éolienne).
12:22 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2006
L'éducation en europe
Plus que jamais, il faut donner la priorité à l'éducation
L'illettrisme touche 20% des jeunes de 15 ans.
Aucun progrès n'a été réalisé ces dernières années.
Les meilleures performances dans l'apprentissage tout au long de la vie ont été atteintes dans les pays scandinaves à fortes tendances sociale-démocrates : la Suède (34%) et le Danemark (27%).
L'éducation et la formation sont des facteurs clés du développement à long terme, de la compétitivité, de la cohésion sociale.
Il est donc essentiel d'en faire une priorité, à tous les niveaux, de la commune à l'Union européenne.
Nous y sommes décidés.
Un rapport européen vient de révéler que plus de 6 millions de jeunes européens ont abandonné prématurément l'école.
L'illettrisme touche 20% des jeunes de 15 ans.
Aucun progrès n'a été réalisé ces dernières années.
Les meilleures performances dans l'apprentissage tout au long de la vie ont été atteintes dans les pays scandinaves à fortes tendances sociale-démocrates : la Suède (34%) et le Danemark (27%).
L'éducation et la formation sont des facteurs clés du développement à long terme, de la compétitivité, de la cohésion sociale.
Il est donc essentiel d'en faire une priorité, à tous les niveaux, de la commune à l'Union européenne.
Nous y sommes décidés.
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