13/02/2007
touche pas à mon facteur, suite
La troisième directive postale: une offensive purement idéologique
Lors d'une audition effectuée le 8 janvier 2007 à l'initiative du groupe socialiste au Parlement européen, les experts, y compris ceux parties prenantes aux études commanditées par la Commission européenne, ont mis en évidence que le coût du service universel postal variait considérablement entre les Etats membres en fonction de leurs topographies, de leurs densités de population et de leurs habitudes de consommation postale... ce qu'un solide bon sens aurait suffit à établir.
Le mérite essentiel de cette audition est d'avoir démontré qu'il n'y avait aucune raison, autre qu'idéologique d'écarter le "domaine réservé" des modes de financement du service universel postal en l'absence de preuve irréfutable de la supériorité de tout autre. Jusqu'à preuve du contraire, il apparaît comme le mode de financement du service public, le plus neutre, le plus universel, le moins contestable juridiquement et le moins exigeant en aides d'Etat.
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12/02/2007
Quelle est la position de Sarkosy sur l'Europe ?
A force de changer de position et de discours en fonction de ses auditoires, on ne sait pas où en est Nicolas Sarkozy sur l'Europe.
Alain Lamassoure, son principal conseiller en la matière, vient de découvrir que le discours euro-démagogique de Nicolas Sarkozy à Agen, le 22 juin 2006, n'était pas en phase avec son discours euro-conformiste de Bruxelles le 8 septembre 2006.
Dans le même temps, où Alain Lamassoure confirme que c'est ce discours de Bruxelles qui fait foi, il récuse sa proposition centrale de "mini-traité".
On comprend également qu'il prenne la précaution de préciser que Nicolas Sarkozy peut avoir une opinion différente de son principal conseiller en la matière.
Du coup, la stratégie-caméléon de Nicolas Sarkozy sur l'Europe, tantôt europhobe tantôt europhile en fonction des électorats en présence, lui donne le tournis autant qu'à nous-mêmes.
Et si le futur Traité européen ne se préparait pas seulement avec des retraits mais aussi avec des ajouts, par exemple sur l'Europe sociale ?
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18/01/2007
cordon sanitaire autour de l'extrême droite
Les Socialistes appellent à la mise en place d'un cordon sanitaire autour de l'extrême-droite
Le chef de file des Socialistes au Parlement européen, Martin Schulz (qui est venu à Aire l'an passé), a lancé un appel aux eurodéputés pour la mise en place d'un cordon sanitaire autour du nouveau groupe d'extrême-droite qui vient de se créer.
Dans une lettre adressée aux présidents des groupes politiques démocratiques du Parlement suite à l'annonce de la création officielle de ce nouveau groupe parlementaire, M. Schulz demande de bloquer l'accès des membres de ce groupe à des postes de responsabilité au sein de l'Assemblée européenne.
Dans sa lettre, M. Schulz écrit: " nous ne devons pas abandonner ce Parlement qui incarne l'intégration de l'Europe à ceux qui rejettent toutes les valeurs européennes.
Nous devons accepter que ce groupe bénéficie des privilèges et du personnel inhérents à tout groupe politique. Avec l'application de la représentation proportionnelle du système d'Hondt, ce groupe pourrait avoir droit à des postes de vice-présidents au sein des commissions parlementaires. Toutefois, l'accès à de tels postes doit être confirmé par un vote".
"J'ai demandé aux élus de mon groupe de ne pas voter en faveur des membres de ce nouveau groupe", indique le leader social-démocrate européen.
En réaction à des rapports de presse selon lesquels le chef de file de ce nouveau Groupe Bruno Gollnisch a traité Martin Schulz de "totalitaire", M. Schulz a déclaré:
"Être attaqué par un homme qui a nié l'Holocauste et qui représente un mouvement néo-fasciste est un véritable honneur. Il vient de donner un avant-goût de la manière dont il entend se comporter lorsqu'il sera le chef de file d'un groupe parlementaire".
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05/01/2007
transports transfrontaliers
Nouveau règlement financier des Réseaux Transeuropéens de Transport: priorité aux projets d'infrastructures transfrontaliers
En se rangeant finalement aux propositions de la Commission et du Parlement européen, le Conseil des ministres des Transports a adopté un nouveau règlement de financement des Réseaux Transeuropéens de Transport qui tire les conséquences de la faiblesse du budget qui leur est alloué pour la période 2007-2013 (8,13 milliards d'euros contre 20,35 milliards d'euros sollicités ! )
Ce nouveau règlement financier repose sur le principe de concentration des financements, en programmation, comme en taux d'intervention (jusqu'à 30 %) sur les sections transfrontalières des 30 projets prioritaires arrêtés en 2004.
Par là même, l'Europe veut privilégier l'effet de levier de ses interventions en incitant les Etats membres à réaliser les projets qui présentent la plus forte valeur-ajoutée européenne.
A défaut de saisir ces opportunités en les érigeant en priorités nationales, la France prendrait le risque de perdre ces financements au profit d'autres sections transfrontalières en Europe !
A contrario, cette "gestion de la pénurie budgétaire" ne laisse que des financements anecdotiques aux autres sections des Réseaux Transeuropéens de Transport (15 % du total du budget d'ici 2013 et un taux maximum de financement de 10 %).
En d'autres termes, c'est dans la capacité des Etats membres à concrétiser les sections transfrontalières de leurs grands projets d'infrastructure, que résidera leur faculté à tirer le meilleur profit du budget européen.
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03/01/2007
Armée et législation européenne
Le recrutement de sous-officiers s'effectue en France au niveau "Baccalauréat ou équivalent".
Mon attention a été portée sur le cas d'un jeune homme de nationalité française mais ayant vécu en Belgique, qui a fourni son diplôme belge, homologué comme équivalent du Baccalauréat par le ministère français de l'éducation nationale, et qui a passé avec succès tous les tests psychotechniques, physiques et médicaux pour être admis à l'Ecole nationale des sous-officiers, jusqu'au moment où l'administration de l'Armée de terre lui a opposé une circulaire interne spécifiant que "tous les titulaires d'un diplôme reconnu comme équivalent au baccalauréat par le ministère français de l'éducation nationale, (et seulement eux), doivent également fournir un certificat d'inscription en première année d'études universitaires délivré par une université française".
Cette circulaire administrative interne n'est-elle pas contraire à la lettre et à l'esprit de la reconnaissance mutuelle des diplômes entre pays de l'Union européenne ?
N'est-elle pas discriminatoire à l'égard des Français vivant dans les autres pays de l'Union européenne ?
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