23/02/2023
et tu seras un homme...ma femme
Un homme heureux
de Tristan Séguéla
avec Catherine Frot, Fabrice Luchini
Elle a eu trois enfants mais, l'age venant, elle a décidé qu'au fond d'elle même elle a toujours été un homme. Mais elle veut continuer à vivre avec son mari qui se présente pour un nouveau mandat de maire.
Situation improbable même si la volonté de changer de sexe est une réalité aujourd'hui, en forte hausse chez les adolescent(e)s.
Séguéla en fait une comédie tendre qui évite la vulgarité parce que les dialogues sont drôles et que le duo d'acteurs fonctionne bien.
Peut-être faut-il préciser qu'être homosexuel n'empêche pas d'être élu(e) et réélu ? La preuve par Bertrand Delanoë. Phénomène parisien ? Je ne crois pas car je me souviens, il y a plus de quarante ans, du maire d'une grande ville du Sud-Ouest qui se qualifiait lui même "d'embrayage" (parce que c'est "la pédale de gauche") !
Tout ça se termine par une ode à la tolérance.
07:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, transgenre
16/01/2023
l'ombre du Caravage
Caravage
de Michele Placido
avec Riccardo Scarmacio, Louis Garel, Lolita Chammah
1609 : le Caravage qui a tué un homme en duel a quitté Rome où il est condamné à mort. Réfugié à Naples, protégé par la puissante famille Colonna, incarnée par Isabelle Huppert.
La Sainte Inquisition, incarnée par Louis Garel, est à sa poursuite pour faire exécuter la sentence de mort.
L'Eglise ne pardonne pas au Caravage de prendre pour modèles des voleurs et des prostituées pour en faire des Saints !
Caravage veut "peindre le réel" et le réel de Rome à cette époque c'est la misère plus que les palais des cardinaux et les églises fastueuses.
A noter le personnage d'une jeune prostituée jouée par Lolita Chammah, fille d'Isabelle Huppert.
Dans la prison de l'Inquisition, Caravage ne peut que croiser le dominicain Giordano Bruno, condamné au bucher car il ose aller plus loin que Copernic qui avait démontré que la Terre n'est pas le centre de l'univers. Pour Giordano Bruno l'univers est infini et n'a pas de centre !
07:56 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
12/01/2023
14 / 18
Tirailleurs
de Mathieu Valdepied
avec Omar Sy, Alassane Diong
200 000 soldats de l'Afrique francophone ont lutté aux côtés des soldats français pendant la "grande" guerre. 30 000 sont morts "au champ d'honneur". Souvent "un peu" forcés de s'engager, avec des promesses de pensions de guerre, d'attribution de la nationalité française, souvent ne comprenant pas le français, faute d'avoir été à "l'école des blancs".
Le film montre les tranchées, les assauts mortels pour gagner quelques mètres.
Il montre également les efforts d'un père qui tente de protéger son fils du carnage.
Et si le "soldat inconnu" qui se trouve sous l'Arc de triomphe était un des ces soldats ? Ses os sont aussi blancs que les autres !
08:22 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
19/12/2022
chefs d'orchestre
Maestro(s)
de Bruno Chiche
avec Pierre Arditi, Yvan Attal, Mio-Miou
supervision musicale : Anne Gravoin
Pierre Arditi et Yvan Attal sont tous les deux chefs d'orchestre de haut niveau. L'erreur d'une assistante qui propose la direction de la Scala au père alors que c'est le fils qui est choisi met le fils totalement en porte à faux car il sait mieux que quiconque que ce poste représente le rêve de son père depuis des décennies.
Miou-Miou, épouse de l'un et mère de l'autre va apaiser et conseiller avec finesse. Merveilleuse Miou-Miou dans ce rôle.
Il y aura une "happy-end" que laisse deviner l'affiche du film. Parfait en cette période de Noël.
Les acteurs sont sympathiques et la musique est bonne.
08:14 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
24/11/2022
entre deux guerres
Couleurs de l'incendie
de et avec Clovis Cornillac
d'après le roman éponyme de Pierre Lemaitre auteur de l'adaptation
avec Léa Drucker, Benoit Poelvoorde, Olivier Gourmet, Alice Isaaz, Fanny Ardant
1927 : l'incendie n'est pas loin : à Wall-Street le krach interviendra en 29, quelques années plus tard en France.
Madelaine croit les journalistes qui sont payés pour raconter des sornettes, et se retrouve ruinée, avec son fils handicapé à sa charge. Avec courage et intelligence elle va s'en sortir.
Un film féministe. La chronique politique se fait discrète.
Il n'est pas nécessaire d'avoir lu, ou vu "Au revoir là haut" pour se plonger dans "les couleurs de l'incendie", pendant 2 heures et quinze minutes. Le casting est remarquable, y compris pour les seconds rôles.
08:11 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma