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25/10/2021

Comédie humaine

Illusions perdues

d'Honoré de Balzac

adaptation et réalisation : Xavier Giannoli

avec Benjamin Voisin

Salomé Dewaels, Cécile de France, Vincent Lacoste, Gérard Depardieu, Jeanne Balibar, Xavier Dolan, JF Stevenin

 

Formidable comme Balzac est contemporain. Il décrit la France du XIXe siècle, la morgue des nobles remis au pouvoir, la suffisance des riches, la dépendance des jpurneaux à la publicité, leur rachat par la finance. J'avais bien aimé le lire quand j'étais lycéen, me rêvant plus Rastignac de Rubempré...

Les "illusions perdues" sont celles de Lucien de Rubempré, jeune provincial plein de talent, cigale dépensière pour qui "plus dure sera la chute" après avoir été trahi.

Benjamin Voisin est le héros de l'histoire, mais les seconds rôles sont de grande classe. En particulier Cécile de France et Gérard Depardieu qui incarne un éditeur ne sachant pas lire mais sachant compter.

 

18:48 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/10/2021

No time to die

Mourir peut attendre

de Cary Joji Fukanuga

avec Daniel Craig, Léa Seydoux

 

Un film de James Bond, avec des courses poursuites, de l'action, des corps à corps, parfois en smoking,  des jolies femmes, pas trop dénudées, de la musique qui colle à l'action, et des voyages dans de beaux paysages : Norvège, Italie, Jamaïque (où Bond jouissait d'une retraite méritée), Londres, les îles Féroé...et l'aide du numérique.

Le film dure 2 heures 43. J'avoue m'être assoupi un moment, mais à mon réveil je n'ai pas eu l'impression d'avoir manqué des choses essentielles...

 

 

16:29 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

11/10/2021

Avare

Eugénie Grandet

de Marc Dugain

avec Olivier Gourmet, Joséphine Japy

 

L'avarice est un vilain défaut. Molière en a fait une comédie, Balzac le reflet de la société bourgeoise du XIXe siècle, Marc Dugain en fait une ode féministe, en particulier en imaginant, à la fin, qu'Eugénie part découvrir le vaste monde. Quel intérêt à être le plus riche du cimetierre comme son père ?

Marc Dugain, romancier et réalisateur, éventuellement adaptateur de romans. Nous lui devons "La chambre des officiers", la malédiction d'Edgar" (à ne pas manquer), "l'échange de princesses".

L'avare Grandet est incarné par l'excellent Olivier Gourmet, autre grand acteur belge, révélé par les frères Dardenne.

Joséphine Japy est Eugénie Grandet, version Marc Dugain, belle et intelligente.

 

16:47 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

01/10/2021

Le champ du bouc un soir de pleine lune

Les sorcières d'Akelarre

de Pablo Agüero

avec Alex Brendemühl, Amaia Aberesturi

 

1609, Pays Basque. L'ambiance n'est pas vraiment à la tolérance religieuse. Cette année là,  300 000 "Morisques", ces musulmans convertis au catholicisme, après des années de discrimination, sont expulsés d'Espagne. Il n'en est pas question dans le film mais 1609 se situe un an avant l'assassinat d'Henri IV. Pas de tolérance religieuse non plus...

Au pays basque un juge fait la chasse aux sorcières. "Akelarre" en langue basque signifie "le champ du bouc". Le bouc est le symbole du diable cornu. A la pleine lune les sorcières se rassemblent dans ce champ pour procéder au "sabbat".

Souvent les sorcières sont représentées comme de vieilles femmes laides. La sorcière de "Blanche neige", par exemple.

Dans ce film les jeunes femmes accusées d'être des sorcières sont belles et sensuelles. Elles ont "la beauté du diable". La sensualité aurait-elle une origine diabolique ?

L'obscurantisme et la misogynie règnent en maitres absolus.

"Les hommes ont peur des femmes qui n'ont pas peur."

 

07:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

17/09/2021

Révolution culinaire

Délicieux

d'Eric Besnard

avec Grégory Gadebois, Isabelle Carré

Benjamin Lavernhe, Guillaume de Tonquédec

 

A la veille de la révolution française, un Chef préfère partir que de présenter ses excuses au Duc qu'il servait avec talent. Le film montre bien l'arrogance es nobles imbus de leurs privilèges.

Il retourne dans l'ancien relais de poste de ses parents où il a fait ses premiers pas de boulanger.

Encouragé par une femme, Isabelle Carré,  se présentant à lui comme voulant apprendre la cuisine, il montera en gamme, inventant un des premiers restaurants. Là aussi un succès pour la bourgeoisie.

Dans cette lignée historique la Révolution privera de travail de nombreux Chefs en raison du départ de nombreux nobles.

Grégory Gasdebois qui est passé par la Comédie française,  est parfait dans le rôle. Beaucoup plus à l'aise que dans celui de François Hollande dans "Présidents".

Un film qui donne envie d'aller dans un restaurant gastronomique.

 

17:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma