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10/07/2012

l'album photos quasi officiel

400 jours dans les coulisses d'une victoire

 

Photographies de Stéphane Ruet

Textes de Valérie Trierweiler

 

Editions du Cherche Midi

 

 

400 jours, de l'annonce de la candidature, via les primaires du PS, jusqu'à la victoire.

 

Stéphane Ruet, photographe de "Paris-Match" est devenu depuis le photographe officiel du Président, à défaut d'en avoir fait le portrait officiel qui va s'accrocher dans les mairies. Le portrait qui orne la couverture, en gros plan, présente un homme "normal", plus qu'un Président. Et c'est peut-être mieux comme cela.

 

Stéphane Ruet a été admis dans les coulisses. Le futur Président y a souvent le téléphone vissé à l'oreille. Les photos nous montrent des rencontres diverses, des moments de solitude, de tensions, de joie, de déception lors du premier tour de la primaire, puis du premier tour de l'élection.

Le "premier cercle" est très présent. J'y reconnais quelques ami(e)s et connaissances de longue date. Certain(e)s deviendront ministres, d'autres pas.

Très présente sur les photos : Valérie T. Peut-être trop ?

 

Elle a écrit les textes, et  suscite un certain malaise. Elle parle d'elle, de son admiration, de leur couple, au moins autant que du candidat. Quasiment pas de politique. Sauf la politique vue par Paris Match !

 

Soit elle n''a pas encore trouvé la bonne distance, ("compliqué ce passage de l'ombre à la lumière, la dépossession de soi"- à propos de Mazarine), soit nous ne sommes pas encore habitué...

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, photos, hollande

03/07/2012

Claude Estier raconte la campagne de François Hollande

Journal d'une victoire

 

Claude Estier

 

Editions du Cherche Midi

 

 

Parmi la quantité de livres sortis sur la campagne électorale victorieuse de François Hollande, pourquoi avoir choisi celui de Claude Estier ?

Peut-être parce que j'ai connu Claude au Parlement européen quand j'y suis arrivé, avant qu'il ne retrouve son siège de député du 18ème arrondissement.

Parce qu'il a vécu de près les campagnes présidentielles de François Mitterrand et de Lionel Jospin.

Parce qu'en tant qu'ancien du PS, en ayant écrit l'histoire,  la porte du QG de campagne lui était ouverte.

Les deux éléments faisant de lui un bon analyste politique.

Parce qu'en tant qu'ancien président du groupe socialiste du Sénat, certains parlementaires UMP se laissaient aller, avec lui, à quelques confidences. Probablement les passages les plus originaux du livre.

 

J'ai bien compris ce qu'il voulait dire quand il rapporte que "plusieurs responsables de pôles thématiques recevaient une avalanche de notes, dont fort peu étaient suivies d'effet". Mais, au delà des frustrations,  cela nous donnait l'impression de participer à la campagne...

 

Citations de François Hollande :

"Dans une campagne, il faut toujours insister sur les points forts, susciter une espérance, mais une espérance lucide"

 

"Une élection est une rencontre entre une espérance et un homme, ou une femme, pour l'incarner"

 

"Evitons de nous disperser vers ceux qui nous disent qu'ils ne sont ni de droite, ni de gauche. Si vous voulez gagner, votez pour un candidat de gauche"

 

"Celui qui fait campagne ne doit jamais croire que quelque chose est acquis"

 

"Lorsqu'on se demande ce que c'est qu'être de gauche, toute la question est de savoir si l'on croit au pouvoir de l'éducation, à l'idée que l'homme est capable de s'émanciper, que personne n'est condamné à un destin mais que chacun peut faire quelque chose de sa vie, et que la politique a pour mission de créer les conditions propices à une existence réussie"

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, hollande

26/06/2012

François Hollande, Président corrézien d'adoption

François Hollande Président élu

 

Photographies de Marc Chaumeil

 

Textes de Sibylle Vincendon

 

Editions Privat

 

 

Un photographe corrézien, pour un Président corrézien d'adoption. "En Corrèze, Hollande à l'air du coin."

 

De belles photos de campagnes : campagnes françaises, campagnes électorales.

"La France des clochers, du crottin, des moissons, des bonheurs simples" (Serge Raffy).

 

L'album commence par la victoire. Puis revient sur la candidature...à la candidature. La campagne des "primaires". "Où qu'il aille, cela devient de plus en plus difficile d'avoir Hollande seul sur une image". La campagne,  partout en France. Et enfin,  la "tension finale".

 

Beaucoup de photos de coulisses, mais aucune vraiment "privée". Un candidat très concentré, mais toujours très "simple", proche des gens qu'il rencontre.

 

Un album qui se caractérise surtout par les angles,  généralement originaux, des prises de vues.

 

08:46 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, hollande

24/06/2012

Dessins de presse

L'almanach 2012 du dessin de presse

et de la caricature

 

FECO (Federation of Cartoonists Organisation)

 

Editions Pat a Pan

 

 

150 dessinateurs, 1.000 dessins, toute l'actualité nationale et internationale. En vedette et en couverture, DSK.

 

Comme Plantu, et le moins connu Man, son alter ego de Midi Libre, et bien d'autres,  les dessinateurs prouvent qu'ils sont généralement les meilleurs éditorialistes. Incontestablement les moins ennuyeux, souvent les plus pertinents.

S'ajoutent quelques caricatures splendides qui mériteraient d'être encadrées.

 

Je ne connaissais pas cet "almanach" qui est publié pour la troisième année consécutive, et je ne regrette pas d'être "tombé dessus".

Les éditions "Pat a Pan" sont à Montpellier. Si votre libraire ne l'a pas, il doit pouvoir vous le commander.

 

 

08:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

19/06/2012

De l'usage des femmes par les hommes de pouvoir

Ces messieurs d'en haut

 

De l'usage des femmes par les hommes de pouvoir

 

Christine Deviers-Joncour

 

Editions Jean-Claude Gawsewitch

 

 

15 ans après, celle qui s'était dénommée, dans un livre à succès, "la putain de la république", n'en finit pas de remâcher sa rancœur.

Elle en veut à Eva Joly, et à son "inhumanité".

Elle en veut à la "justice" qui n'a pas voulu voir que son compte en banque n'était qu'une boîte à chèques de transit pour rétro commissions cachées par une paire de bottines de luxe.

Elle en veut aux hommes d'argent et de pouvoir, ces prédateurs qui utilisent les femmes sans véritable amour.

Elles appellent les femmes à ne pas tomber dans leurs pièges.

Ils sont vieux, généralement bedonnants, souvent chauves, "ventrus, libidineux, adipeux", et "se croient irrésistibles". Ils ne pensent qu'à passer un bon moment et à se rengorger d'être accompagnés de jeunes et jolies femmes. "On n'a pas encore inventé le collier étrangleur pour contenir ces chiens renifleurs en andropause".

Ne faîtes pas comme moi, dit-elle,  refusez les week-ends dans des palaces,  à Deauville ou Venise, les voyages autour du monde, les Caraïbes.

Elles conseillent aux épouses de ne pas tout accepter pour garder leur mari. Par exemple de ne pas accepter de les accompagner dans les boîtes échangistes ("elles avalent encore plus de sperme que de couleuvres")

"Ces hommes prennent tout, vous vampirisent et vous renierons sans vergogne".

Elle ne va pas jusqu'à leur conseiller de se contenter du "Flunch", car elle ne semble penser qu'aux femmes et aux hommes d'un certain milieu. Celui qu'elle fréquentait avec Roland Dumas. La "caste" qu'elle dénonce. "Il y a une guerre de classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches qui mène la guerre, et nous sommes en train de la gagner" (Warren Buffet, première fortune américaine).

En épilogue, Christine Deviers-Joncour nous livre le secret de sa fêlure : un père volage à qui elle n'a jamais pardonné de faire pleurer sa mère. Une mère à qui elle reproche de ne pas avoir claqué la porte. "La femme percée de  la flèche ne meurt pas sans assurer le bonheur de l'"archer". "Aimer, c'est donner le pouvoir à l'autre de nous faire souffrir"

Son père était instituteur, il ne faisait pas partie de "ces messieurs d'en haut". Quel pouvoir avait-il sur les femmes ?

 

 

"Je puis tout pardonner aux hommes, excepté l'injustice, l'ingratitude et l'inhumanité" (Denis Diderot)

 

"Le virus de la politique est une drogue dont il n'existe aucun sevrage, aucune thérapie"

08:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique