Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/03/2011

8 mars

100 ans de luttes

 

Nous célébrons aujourd'hui la journée internationale des droits de la femme, dont ce 8 mars 2011 est d'ailleurs également le centième anniversaire. Combien de progrès ont été réalisés en cent ans de lutte pour l'émancipation féminine et l'égalité des chances entre hommes et femmes! Mais il reste encore bien du chemin à faire, et les droits acquis dans ce domaine, comme d'ailleurs dans tout le champ de l'action sociale, doivent être défendus et approfondis au titre de valeurs universelles.

 

Je relève dans le rapport voté aujourd'hui au  Parlement européen sur l'égalité entre les femmes et les hommes dans l'Union européenne :

 

- Les femmes ayant des enfants consacrent moins d'heures au travail que celles qui n'en ont pas, contrairement aux pères de familles, qui travaillent plus que les hommes sans enfants. Ils attendent que le repas soit prêt pour rentrer à la maison ?

 

- Pour les 2/3 ce sont les femmes qui assument la prise en charge des personnes dépendantes adultes. Après les enfants...

 

- 58,9% des diplômés, dans l'Union européenne, sont des diplômées. Une grande avancée par rapport au début du siècle passé, ou comparé à la situation dans les pays les moins développés, où les petites filles sont moins scolarisées que les garçons.

 

- "Insiste sur le fait que l'éducation joue un rôle central pour inculquer aux enfants, dès leur plus jeune âge,  la notion d'égalité hommes/femmes, ainsi que pour leur faire accepter des cultures différentes et comprendre l'impact de la discrimination et des préjugés"

 

- "Invite à mettre en œuvre des mesures et des actions pour sensibiliser les hommes quant à leurs responsabilités sur les questions sexuelles et reproductives."

 

Les combats continuent...

 

13:19 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femmes, politique

01/03/2011

Pensées de François Mitterrand

Pensées, bons mots et traits d'esprit de

François Mitterrand

 

Sélectionnés par Laurent Pfaadt

 

Editions "City"

 

 

Je me souviens parfaitement que j'étais en mission à Chypre, il y a 15 ans, quand j'ai appris le décès de François Mitterrand.

Beaucoup de livres sont parus sur François Mitterrand, et ces 15 ans ont été l'occasion d'une petite reprise éditoriale.

 

François Mitterrand a été un orateur et un écrivain prolixe,  et plutôt talentueux.

Laurent Pfaadt a fait sa sélection de quelques bonnes formules.

J'ai fait ma sélection au sein de la sélection...

 

 

"Salut à celles et à ceux  que l'on bâillonne, que l'on persécute et que l'on torture, qui veulent vivre et vivre libres. Courage, la liberté vaincra"

 

"Un dictateur n'a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi"

 

"On ne jongle pas avec les espérances populaires"

 

"Il n'est pas besoin de tout approuver dans la politique d'un pays pour y aller"

 

"La démocratie, c'est le droit institutionnel de dire des bêtises"

 

"Dans la vie politique, il faut être offensif. Si on se défend, on a déjà perdu"

 

"Les grandes fortunes ne se font pas sur les chemins de la vertu"

 

"Être d'accord avec soi-même, je ne connais pas meilleur bulletin de santé"

 

"Ecrire, c'est vider son sac"

 

"L'amour et la beauté, la liberté et le savoir sont toujours à réinventer"

 

"La bonne gestion d'une erreur vaut mieux que certains succès"

 

"L'échec se jauge à l'espérance"

 

"Le christianisme, c'est la reconnaissance de la souffrance comme levier de l'espérance"

 

"Je suis né chrétien, et je mourrai sans doute dans cet état. Dans l'intervalle..."

 

"Je n'ai pas peur de mourir, j'ai peur de ne plus exister"

 

"On ne peut juger un homme qu'à la fin"

 

09:01 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

22/02/2011

François Mitterrand : l'album

François Mitterrand

 

Florence Pavaux-Drory et Fabien Lecoeuvre

 

Ipanema / les éditions du marque-pages

Avec le soutien de "L'Institut François Mitterrand" et de "la Fondation Jean Jaurès"

 

 

15 ans après le décès de François Mitterrand, l'album absolu pour les mitterrandolâtres.

 

Le texte n'apporte pas grand chose, mais la documentation et la réalisation graphique sont exceptionnelles.

 

Les photos, qui se comptent pas dizaines, sont pourtant souvent inédites ou rares et impeccablement reproduites, mais ce qui fait, avant tout, l'intérêt de l'ouvrage vient de ces fac-similés, reproductions de documents des différentes époques de la vie de François Mitterrand : journaux, manuscrits, notes, documents personnels ou de campagnes électorales.

Tout cela donne un éclairage vivant et personnel.

 

Une surprise toutefois : l'album est imprimé en Chine...

 

 

"Il était interdit de dire du mal des autres et de parler d'argent" (F.M. évoquant son enfance)

 

"L'argent qui corrompt, l'argent qui achète, l'argent qui écrase, l'argent qui tue, l'argent qui ruine, et l'argent qui pourrit jusqu'à la conscience des hommes" (F.M. au congrès d'Epinay)

 

"L'Histoire de France ne connaît pas la prédestination"

 

"En amour comme en politique, François Mitterrand a toujours pratiqué la même stratégie : l'entêtement"

 

"Le socialisme n'est pas un dogme ni une philosophie, moins encore une religion. C'est une méthode" (F.M.)

 

"Les racines poussent vite à qui sait s'arrêter" (F.M.)

 

"Le bonheur, tant qu'il dure, est l'oubli de soi même" (F.M.)

 

"J'avancerai sans jamais me lasser sur le chemin du pluralisme, confrontation des différences dans le respect d'autrui" (F.M.)

08:02 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

16/02/2011

Desperate Belgium

Desperate Belgium

 

Saison 1 : six mois sans gouvernement

 

Pierre Kroll

 

Editions Luc Pire

 

 

La Belgique a un gouvernement "provisoire" depuis maintenant plus de six mois.

Sur place personne ne semble s'en rendre vraiment compte, tout en étant conscient des risques d'éclatement du pays.

Il parait que les milieux d'affaires s'impatientent car les incertitudes, ce n'est pas bon pour le busines.

 

Le dessinateur Kroll caricature tout cela avec humour. C'est le "Plantu" local. Pendant des années je me suis précipité sur son dessin, généralement féroce, dans l'hebdomadaire "Télé Moustique", ma lecture incontournable quand je suis à Bruxelles.

Malheureusement depuis quelques mois il a émigré vers "Le Soir", le grand quotidien bruxellois. Immigré (le politiquement correct dit : "expatrié"),  mal intégré, je ne le lis pas. 

 

Sans bien connaître la politique belge, impossible de ne pas reconnaître le Roi, particulièrement moqué, et ses fils. Le socialiste Elio di Rupo, avec son nœud papillon est également bien reconnaissable. Les Français connaissant beaucoup moins bien la politique belge que l'inverse, il y a des textes de Pierre Bouillon pour nous expliquer les personnages et les situations. Un peu comme des sous-titres...

 

 

 

 

08:19 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, humour

15/02/2011

Le nègre du Président

Le nègre du Président

 

Daniel Carton

 

Edition Hugo & Cie

 

 

Daniel Carton, originaire du Pas-de-Calais, ancien journaliste de "La Voie du Nord", du Monde et du Nouvel Observateur, s'est fait connaître du "grand" public par  "Bien entendu c'est off...ce que les journalistes politiques ne racontent jamais !" dans lequel il stigmatisait les connivences entre responsables politiques et journalistes.

 

C'est sur ce même thème qu'il revient, par le biais du roman.

Comme tous les journalistes politiques Daniel Carton est un spécialiste des "petites phrases", et le prouve !

 

Impossible de ne pas reconnaître le Président, dont il dresse un portrait féroce, avec sa montre, non pas Rolex mais Patex en or gris à 45 680 euros.

Le "nègre" cela pourrait être n'importe qui dans "l'entourage". "Une clique de tête à claques". Mais parmi laquelle il est même possible de trouver "un bosseur version p'tit gars du Pas-de-Calais éduqué dans le souvenir des tranchées de 14".

 

Un prétexte pour décrire le fonctionnement de ces gens, généralement des hommes, qui accrochent leur étoile au char d'un possible vainqueur. Et les femmes qui "tombent" : "Y en a qui préfèrent les footballeurs. Y en a qui préfèrent se taper des énarques".

La substance des faiblesses de l'âme humaine, ajoutée au cynisme du locataire de l'Elysée. "Gouverner avec Lui, ce n'est pas prévoir, c'est d'abord se faire voir!"

 

 

"Devant le petit personnel ne jamais laisser tomber la cravate qui vous pose et le costard qui en impose".

 

"Il doit y avoir un âge où l'on est tenté de tout remonter pour freiner la descente"

 

"Comme ceux de la télé, ils ne l'approchent jamais, mais ils croient toujours que le peuple est vulgaire" en pensant que "c'était quand même difficile de Le faire élire en Le faisant parler comme Montaigne, celui de l'avenue !"

 

"Si Brahms et Mozart ne sont pas inscrits à leur très grand parti, il est inutile de leur en parler".

 

"Ces vieilles familles où l'on se vouvoie pour être sûr de ne pas se laisser prendre par l'horreur des sentiments"

 

"Etre moche, ça pousse sérieusement à apprendre"

 

"Quand tu chopes ce satané virus de la politique t'acceptes d'y mettre un orteil et tout y passe. Ta zigounette avec, et ceci n'est pas qu'une image"

 

"En politique, la communauté des haines fait le fond des amitiés"

 

"Rares, très rares sont ceux qui sur ces cimes, acceptent de s'accorder aussi le pouvoir d'avoir tort."

 

"Nous construisons tous des châteaux en Espagne. Le plus difficile est de pouvoir vivre dedans."

 

"On est ce que l'on fait"