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15/08/2012

Bilan des politiques libérales menées en France au tournant du XXIe siècle

DOL

 

Philippe Squarzoni

 

Editions Delcourt

 

 

Un « album de bande dessinée d’intervention politique ». Avec ses qualités et ses défauts.

Qualités : le rappel de quelques vérités sur un système qui ne tourne pas rond.

Défauts : un discours accusateur, contre la gauche, et l’extrême gauche,  presque autant que contre la droite, à la mise en scène trop souvent minimale. Le mouvement zapatiste donné comme exemple de l’action politique…

 

Le sujet est triste, et l’auteur ne cherche pas à le rendre gai : la pauvreté, et même la famine, l’accaparement des richesses, à la fois par certains pays, et à l’intérieur des pays par une minorité.

 

Un chapitre pour démontrer que le but de la réforme des retraites est d’éviter de verser des retraites à taux plein, et d’orienter une partie de l’épargne vers des fonds de pensions composés de titres financiers.

 

Un chapitre pour rappeler que depuis au moins vingt ans les capitaux ont été favorisés et la part des salariés diminuée.

 

Un chapitre pour démontrer que la gauche a abandonné la lutte de classes au profit de la modernité culturelle et la transgression sexuelle, « une reconversion menée par des anticonformistes bourgeois » (j’ai eu l’impression de relire Jeannette V., l’épouse de Maurice T. !)

 

Un chapitre sur la politique sécuritaire de Sarkozy, et le rôle des médias. « La lutte médiatique contre l’insécurité ». Sans qu’il ne soit jamais rien dit sur l’insécurité sur les lieux de travail : plus de morts par accidents du travail que par homicides !

Plus un chapitre sur les médias, et en particulier la façon dont ils ont porté Sarkozy au pouvoir.

 

 

« Le capitalisme a besoin d’être contrôlé, sinon il se livre à ses tendances autodestructrices »

 

« On est passé d’un patronat qui cherchait des profits à travers l’industrie, à un patronat qui cherche des profits à travers la finance ».

 

« Pour la première fois dans l’histoire du capitalisme contemporain la situation et les perspectives des jeunes sont dégradées par rapport aux générations antérieures »

 

« Les journaux télévisés se réduisent à la chronique des faits divers ».

 

Devinette : qui a dit : « ma France est celle des travailleurs qui ont cru à la gauche de Jaurès et de Blum » ?

10:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, politique

14/08/2012

Image

Couverture de VSD et de quelques autres, photo en pages intérieures de Paris Match : tout le monde peut avoir une idée plus précise des anatomies du Président de la République et de sa compagne.

 

Qui imaginerait Charles et Yvonne dans cette tenue ? Claude peut-être, mais certainement pas Georges ! Valérie a été le premier à nous montrer ses jambes, mais je n’ai pas de souvenir d’Aneymone en maillot de bains. François M s’est démarqué de son prédécesseur, déjà, et les mères de ses enfants ne se déshabillaient pas en public. Pas plus que « maman » à la coiffure laquée qui n’aurait pas résistée au bain, pendant que son mari se ridiculisait avec ses chaussures de villes, portées avec chaussettes, sous son short.

 

Sarko a fait exploser tout cela. Les paparazzis se sont engouffrés dans la brèche : les responsables politiques, surtout élus aux plus hautes fonctions,  sont des « people » comme les autres, probablement garantie de bonnes ventes.

 

D’après Libération, la « first girlfriend » s’est plaint de retrouver partout la photo d’elle en maillot de bains.

 

Les femmes et les hommes politiques savent que leur vie appartient au public, qu’ils l’intègrent, ou non, dans leur « plan médias ».

Leurs conjoint(e), copain, copine doivent savoir que cette règle est extensive.

 

Conclusion : quand on  est Président de la République, ou que l’on vit avec, on sait que, si on va se baigner, une photo sera volée et vendue très chère. Le choix est donc d’aller se baigner, ou non, avec un maillot de bain, ou non, une pièce, ou deux.

Cette photo fera bien moins pour l’ »image » qu’un tweet dévastateur.

 

16:04 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

24/07/2012

Quelle France ?

La rafle du Vel d'Hiv a été organisée et réalisée par des fonctionnaires français. Cela est connu et indiscutable. Apres la guerre ils ont eu à rendre compte plus souvent à leur conscience qu'à la justice. Cette culpabilité, individuelle et collective, n'est pas celle de la République , puisque Pétain et ses soutiens étaient parvenus à abattre "la gueuse" comme ils l'appelaient. Culpabilité des Français et des institutions de n'a pas avoir été en mesure d'empêcher la prise du pouvoir par ce régime collaborationniste et fascisant ? Culpabilité de "la France ?" De Gaulle et Mitterrand avaient-ils tort de considérer que le régime de Vichy, ce n'etait pas la France ?

13:33 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique

17/07/2012

un couple hors du commun

Les Strauss-Kahn

 

Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin

 

Editions Albin Michel

 

 

Quel romancier aurait pu imaginer une pareille histoire ?

Deux journalistes expérimentées nous raconte, sans complaisance mais sans acharnement non plus,  l'histoire extraordinaire de ce couple hors du commun : une star de la télévision et un homme politique tellement brillant que la majorité des Français ont pu l'imaginer devenir Président de la République.

"Le scénario hypnotique qu'aucun film, aucun roman n'aurait jamais osé imaginer".

 

"Sa première épouse avait arrêté ses études pour subvenir aux besoins du foyer, quand Dominique passait son agrégation d'économie."

"Le contrat de mariage qui l'unit à Anne a établi la séparation de biens".

"Pour faire face à deux pensions alimentaires, un salaire de professeur d'université ne lui suffit pas".

"On achète autant le brio de l'économiste et de l'avocat que le prestige de cet ancien ministre qui vit avec un star."

 

"Seul l'intelligence est, à ses yeux, un critère de distinction"

"Au FMI, il a le sentiment réconfortant d'appartenir à cette internationale des puissants"

"Une vie comme il les aime, pleine de voyages, d'hôtels et d'avions".

 

"Personne dans ce milieu politique,  où tout se sait, n'ignore qu'il poursuit les femmes et qu'il leur plaît". "Dans les couloirs de l'Assemblée nationale, personne n'est choqué".

"Il y a, dans le milieu politique, tout un petit personnel aimanté par le pouvoir et le charisme de ceux qui l'exercent".

"Il a fini par se persuader qu'il laisse aux femmes la liberté de l'éconduire".

"Au fond, il n'a rien changé à son obsession de la conquête".

"Lorsqu'il s'agit de femmes, même la politique n'a plus d'importance pour Dominique"

"Il rangeait ses conquêtes dans trois cases différentes : "en cours", "en stock", "archives".

"Tant qu'elle le séduit et qu'il la séduit, cela lui suffit"

"Dany est un libéral libertaire, DSK est un libéral libertin" (France-Soir)

"Le seul vrai problème de DSK est son rapport aux femmes" (Jean Quatremer, Libération)

"C'est un jouisseur sans destin" (François Mitterrand)

 

"Dominique, toi et moi, on ne nous aime pas. On est pareils...On est des métèques, on aime le fric et les femmes" (Nicolas Sarkozy)

"Sarkozy n'envisage pas que l'ancien ministre de l'économie commettra la folie de se lancer dans la course, qu'il aura l'imprudence, l'inconscience d'être candidat". "Tu sais bien que Dominique ne PEUT pas être Président..."

"A côté de lui, j'aurais l'air d'un pasteur méthodiste"

 

"Maître dans l'art des conciliations sans renoncements". "Il lui manque le feu sacré".

"En politique, la famille est souvent un recours pour ceux qui ne savent pas choisir".

"François Hollande fait comme si DSK n'existait pas. Il sait bien qu'il n'y aura pas de place pour deux crocodiles dans le marigot". "Les styles feront aussi la différence".

 

08:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

10/07/2012

l'album photos quasi officiel

400 jours dans les coulisses d'une victoire

 

Photographies de Stéphane Ruet

Textes de Valérie Trierweiler

 

Editions du Cherche Midi

 

 

400 jours, de l'annonce de la candidature, via les primaires du PS, jusqu'à la victoire.

 

Stéphane Ruet, photographe de "Paris-Match" est devenu depuis le photographe officiel du Président, à défaut d'en avoir fait le portrait officiel qui va s'accrocher dans les mairies. Le portrait qui orne la couverture, en gros plan, présente un homme "normal", plus qu'un Président. Et c'est peut-être mieux comme cela.

 

Stéphane Ruet a été admis dans les coulisses. Le futur Président y a souvent le téléphone vissé à l'oreille. Les photos nous montrent des rencontres diverses, des moments de solitude, de tensions, de joie, de déception lors du premier tour de la primaire, puis du premier tour de l'élection.

Le "premier cercle" est très présent. J'y reconnais quelques ami(e)s et connaissances de longue date. Certain(e)s deviendront ministres, d'autres pas.

Très présente sur les photos : Valérie T. Peut-être trop ?

 

Elle a écrit les textes, et  suscite un certain malaise. Elle parle d'elle, de son admiration, de leur couple, au moins autant que du candidat. Quasiment pas de politique. Sauf la politique vue par Paris Match !

 

Soit elle n''a pas encore trouvé la bonne distance, ("compliqué ce passage de l'ombre à la lumière, la dépossession de soi"- à propos de Mazarine), soit nous ne sommes pas encore habitué...

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, photos, hollande