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24/01/2012

les équipes des candidat(e)s

Elysée 2012

 

Les hommes de l'ombre

 

Elisabeth Chavelet et Mariana Grépinet

 

Editions Robert Laffont

 

 

Deux journalistes, de Paris Match,  enquêtent sur les entourages, nombreux, des candidat(e)s à l'élection présidentielle : famille, amis, spécialistes de la communication, des sondages, financiers, intellectuels, "des gens capables de monter des coups", etc. "Tous des bosseurs acharnés". "Derrière chacun d'entre eux il y a des équipes. Des équipes qui soutiennent, qui encouragent, qui alimentent en idées." "Garder les gens exige des compromis, ça demande de cajoler, de flatter, de solliciter, de se souvenir des anniversaires"

"Un candidat a tendance à privilégier ses amis, ceux qu'il fréquente de longue date".

"Le Président ne peut s'empêcher, un jour ou l'autre, d'humilier, de casser, d'injurier au besoin ses interlocuteurs".

"La politique ce n'est pas meetic, on y va pas pour se faire des amis".

"François Hollande est capable de comprendre et de saisir ce que son adversaire a dans la tête".

"L'exception française, la France nombril du monde, touchée par la grâce, bénie des dieux, tout cela c'est du passé".

"Les Français ne supportent pas de voir se dégrader l'éducation, la santé, mais aussi la police".

"Rien n'est pire que le sentiment de déclassement". "Tel est le vrai malheur : l'avenir n'est pas prometteur"

"Le problème des politiques, c'est qu'ils vivent avec des riches, alors qu'eux mêmes ne le sont pas"

"La rime n'est pas riche entre intellos et Sarko"

"Nicolas n'a d'admiration que pour trois sortes de gens : les vedettes du showbiz, ceux qui font des affaires et du fric, et les grands religieux détachés du monde."

"La reconnaissance est une maladie du chien, non transmissible à l'homme"

"En politique, comme dans  bien d'autres domaines, rien ne se joue sans l'accord de la famille"

"Les Français apprécient le côté irrationnel de la politique"

"On gagne parce qu'on porte en soi l'envie de l'emporter"

 

08:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

17/01/2012

après la primaire socialiste

Les meilleurs ennemis

 

L'histoire secrète de la primaire socialiste

 

Hélène Fontanaud et Sophie Landrin

 

Editions Fayard

 

 

L'une est journaliste aux "Inrockuptibles", l'autre au Monde. Elles nous font revivre la primaire socialiste. Histoire secrète ? Pas de grandes révélations ! La confirmation que mon ami Harlem Désir a parfaitement joué son rôle équilibré de Premier secrétaire par intérim. Meilleurs ennemis ? Avec en couverture Martine Aubry et François Hollande. "Les enfants jumeaux de Lionel Jospin". Tout le monde sait qu'ils ne passent pas leurs vacances ensemble. "Ils ont construit leur affrontement sur le choc de leurs caractères". Les petites phrases méchantes de Martine ne sont pas complètement oubliées. Mais l'intérêt bien compris de Martine n'est-il pas que François soit élu ? Et, "les tréfonds du parti veulent la victoire".

 

Au milieu, Ségolène, qui ne se rend pas compte qu'elle va dans le mur, mais qui, "dans la peine redevenue soudainement une combattante respectable et respectée",   contribue à faire pencher la balance au second tour entre "un candidat décidé à aller chercher chaque voix avec les dents et une candidate intransigeante jusqu'à l'isolement".

 

 

"François, c'est celui qui avait toujours le prix de camaraderie, mais ne rêvait que du prix d'excellence" (Claude Bartolone)

 

"Il peut promettre la même chose à plusieurs personnes pour éviter une fâcherie. Il compte sur son éternel sourire et sa capacité de séduction pour arracher indulgence et pardon. Le plus souvent, cela fonctionne."

 

"Quand on ne peut pas faire contre, il faut faire sans" ; "Ce sont les périodes de doute qui construisent les victoires, en obligeant à un travail sur soi-même. L'important dans ces épreuves, c'est de se retrouver soi même" ; "La Gauche gagne lorsqu'elle rencontre la France" (François Hollande)

 

"Le classement de Martine Aubry est net : il y a d'un côté les "cons", de l'autre les "nuls".

 

"Martine n'a pas de conseillers, elle n'a que des collaborateurs" ; "Elle n'est entourée que d'exécutants"

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

03/01/2012

Bon débarras

Bon débarras

Charlie Hebdo

Editions « Les échappés »

 

« Bon débarras » Ben Ali, Moubarak, Ben Laden, Kadhafi. L’album est sorti trop tôt pour inclure Kim jong il.

« Diplomatie couche toi là » est une bonne révision de l’actualité internationale 2011, et en particulier de la diplomatie française…et de ses ministres qui aimaient tant se faire offrir leurs vacances par des dictateurs.

Par la même occasion, « bon débarras », bientôt,  Sarkozy. Avec une quinzaine de pages intitulées « Deux mandats sinon rien ».

Les pages « paradis en solde » peuvent être considérées comme des blasphèmes par tous les intégristes, incendiaires potentiels. Je fais partie de ceux qui revendiquent le droit au blasphème…

Plus de 100 pages d’une dizaine de dessinateurs de Charlie Hebdo. Excellent, surtout pour celles et ceux qui, comme moi, ne sont pas des lecteurs réguliers et qui goûteront ce « meilleur de… ».

 

28/12/2011

chroniques diplomatiques

Quai d’Orsay

Chroniques diplomatiques (2)

Lanzac et Blain

Editions Dargaud

 

Si vous avez lu le premier album, vous avez probablement déjà lu le deuxième, et vous avez pu constater qu’il est, au moins, aussi bon que le premier.

Si vous n’avez pas lu le premier, si vous n’avez pas lu les premières planches, en feuilleton, dans Le Monde, cet été, ne vous privez pas plus longtemps de ce plaisir.

Résumé : les Etats-Unis veulent attaquer un pays soupçonné d’avoir des armes de destruction massive. Le ministre français des affaires étrangères s’y oppose, et s’appuie sur l’ONU pour cela.

Nous voici donc en voyage,  dans les coulisses de l’ONU, puis à Moscou,  dans l’intimité du cabinet ministériel, en particulier dans les moments où s’écrivent les discours et les projets de résolutions de l’ONU.

Le ministre, caricatural, les conseillers et diplomates qui se jalousent, la difficulté d’avoir une vie en dehors du travail, l’importance d’avoir des chaussures bien cirées…

L’actuel ministre des affaires étrangères semble moins « flamboyant » !

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, politique

29/11/2011

les mécanismes d'une victoire

L'élection d'un notable

 

Les coulisses de mai 1981

 

Pascal Cauchy

 

Editions Vendémiaire, collection "chroniques"

 

 

Pascal Cauchy est enseignant et chercheur. Il n'est donc pas le mieux placé pour révéler les "coulisses de mai 1981" et, de ce point de vue, le livre ne tient pas les promesses de son sous-titre. Mais il démonte les mécanismes de la victoire de François Mitterrand, donnant d'intéressantes pistes de réflexion pour l'élection présidentielle de l'année prochaine.

 

Le contexte : le choc pétrolier, donc la crise, la montée du chômage.

 

A Gauche : Mitterrand a pris l'ascendant sur Rocard. Le PS a le vent en poupe et est derrière son candidat. Le PCF est supplanté. "L'Union soviétique ne fait plus rêver". "Une génération nourrie au lait libertaire de mai 68 critique sans complaisance le totalitarisme communiste". "Fruits du désamour des intellectuels pour le Parti communiste", s'opère "une heureuse rencontre entre les socialistes et l'intelligentsia".

"Mitterrand a su regagner cet électorat populaire exaspéré par la crise et le candidat sortant."

 

A Droite la division : tout le monde n'est pas derrière le Président sortant, tant s'en faut. "C'est le quotidien de la politique qui use le plus".

"Tout un climat où la corruption se même à la connivence de classe".

 

François Mitterrand et Jacques Chirac ramènent l'élection présidentielle à l'échelle d'une course à la députation en Corrèze, ou dans la Nièvre. En professionnels de la politique, ils connaissent parfaitement les méthodes et les rouages de la conquête du pouvoir. Ils en ont une expérience éprouvée ; seule la dimension change."

 

Conclusion : "Il a été élu parce qu'il a su préparer l'élection" par "la mobilisation des multiples réseaux créés et entretenus pendant quarante ans de vie politique."

C'est en cela que l'élection à la présidence de la république du président du conseil général de la Nièvre est "l'élection d'un notable", face à la Droite dont "l'erreur fut de ne pas avoir entendu l'exaspération publique à l'égard du candidat sortant".

 

Des ressemblances avec la situation actuelle ?

 

 

"Dans les combats politiques intenses, rien n'est épargné"

 

09:27 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique