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04/03/2014

Après la politique

Charles n°6

 

Je ne connaissais pas ce trimestriel.

Au comité de rédaction, par ordre alphabétique des personnalités aussi différentes que Clémentine Autain et Roselyne Bachelot. Un peu plus loin,  Ariane Chemin et Martin Winkler. Mais j'avoue ne pas savoir qui est derrière.

 

En couverture de ce numéro : Lionel Jospin en tennisman. Dossier sur les activités des personnalités après leur retrait de la politique. Un de gauche, Jospin, trois de droite. Après lecture nous ne savons pas grand-chose de leur vie post-électorale.

 

L'article sur Jospin tourne autour de sa fugace apparition dans le film "Le nom des gens", délicieux et engagé, avec Sara Forestier et Jacques Gamblin. De là à parler de carrière cinématographique...Il faudra attendre quelques autres films à son actif !

 

Le plus atypique est probablement Frédéric de Saint-Sernin, élu du Périgord, devenu Président du club de foot de Rennes après avoir perdu sa place dans le gouvernement de son cousin Dominique.

 

Dans ce n° également un portrait sympathique, et que je trouve assez juste,  de Jean-Luc Mélanchon, par l'historien communiste Roger Martelli qui trouve de Jean-Luc est : "homme attachant, cultivé, réfléchi, passionné. Cet homme, s'il ne fait pas de cadeau, a en lui l'humanisme de la sincérité".

 

On apprend également que Dick Rivers a voté Sarko. Mais tout le monde s'en fout !

 

Pas de bonne publication sans une BD. Celle-ci tourne autour de Michel Rocard.

Pour terminer en beauté, "carte blanche" est donnée à Taoufik Ben Brik, célèbre dessinateur humoristique tunisien.

 

 

08:46 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

29/09/2013

Dimanche sacré ?

 

Ouvert le dimanche ?

 

 

 

La loi est faite pour être respectée, et il serait scandaleux que certains puissent s’en affranchir parce qu’ils peuvent payer les pénalités.

 

Ceci étant dit, je comprends mal la sacralisation du dimanche, non pas par les cathos tradi mais par ma famille politique.

 

Ce qui me semble sacré, c’est le droit au repos.

 

Peut-être parce que pendant mes années SNCF, je travaillais, à mon tour, le dimanche, sans primes particulières, et que mon épouse travaillait à l’hôpital, parfois, le dimanche également. Service public oblige ! Je ne connais personne qui refuse d’écouter la radio, ou regarder la télévision, ou aller au cinéma, le dimanche, parce que cela oblige certains à travailler.

 

Peut-être aussi parce que je sais que, pour certains, le jour de repos est le samedi, shabbat tellement sacré que, pour rien au monde, ils ne toucheraient à un bouton d’ascenseur. Sans parler de ceux pour qui c’est le vendredi ! Je ne voudrais pas déclencher une polémique anti-islamique.

 

Peut-être, enfin, parce que j’ai trouvé bien pratique de pouvoir faire des courses le dimanche,  dans certaines capitales du monde.

 

Je ne suis pas bricoleur, je n’ai pas d’actions dans les magasins incriminés, mais s’ils y a des volontaires pour travailler ces jours là, et je parie qu’il y en aura toujours, à des salaires augmentés, je ne serais pas choqué que la loi soit changée.

 

 

 

10:55 Publié dans billet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique

30/08/2013

Selon que vous serez à Londres ou à Paris...

Démocraties

 

Hier, le Parlement britannique était convoqué pour décider d'une éventuelle action en Syrie.

Dans le même temps, le Président de la République française convoquait son "conseil de sécurité", composé de ministres, de généraux, de hauts fonctionnaires,  et promettait que le Parlement serait informé "dans les meilleurs délais".

Les commentateurs politiques ne semblent pas avoir noté cette illustration des régimes parlementaires et présidentiels.

Comme chacun sait, le Parlement britannique a émis un vote négatif.

En France, le gouvernement viendra expliquer au Parlement la décision prise...par le Président.

Les socialistes français se sont totalement coulés dans les institutions de la Ve République !

 

 

08:55 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, syrie

19/08/2013

Jean-Luc Mélanchon condamné à l'irresponsabilité

Pour se faire entendre, tout simplement pour exister, Jean-Luc Mélanchon est condamné à taper,  avec de plus en plus de virulence,  sur le gouvernement, et à se présenter comme le meilleur adversaire de Marine Le Pen.

 

Il est certain que Jean-Luc n’est pas Marine : pas trace de xénophobie. Il demande même la régularisation de tous les sans papiers ? N’est-ce pas irresponsable ? Quel serait le score du Front National si le gouvernement prenait une telle décision ?

 

Jean-Luc et Marine se retrouvent dans leur refus de la mondialisation. N’est-ce pas irresponsable, non pas de la refuser, mais même de faire croire que la France pourrait s’en sortir, ou tout simplement en sortir ?

 

Même refus de l’Europe, depuis très longtemps, habillé au Parti de Gauche par la description d’une Europe idéale, effectivement très loin de la réalité des possibles.

 

L’irresponsabilité culmine avec le reproche fait à François Hollande de chercher à rembourser la dette de l’Etat. Peut-être faudrait-il commencer par rappeler que le seul gouvernement à avoir réduit la dette depuis un demi siècle est celui de Lionel Jospin, n’en déplaise à la Droite.

N’est-il pas irresponsable de préconiser à la  fois le non remboursement de la dette et la poursuite du financement des dépenses publiques…par la dette ?

Malheureusement, les prêteurs ont une mauvaise habitude : ils ne veulent continuer à prêter que sils sont remboursés !

 

Si la France n’honorait pas les dettes faites sous le quinquennat de Sarkozy, l’actuel gouvernement ne pourrait plus emprunter pour couvrir le déficit budgétaire, en attendant une reprise économique qui ne peut être que mondiale, et favorisée au niveau européen.

 

 

09/07/2013

Petite exploration du pouvoir politique par une "plume"

Sous la plume

 

Petite exploration du pouvoir politique

 

Marie de Gandt

 

Editions Robert Laffont

 

 

Plusieurs livres ont déjà été écrits sur "les plumes de l'ombre", les "speech writers", ceux qui écrivent les discours, et même les livres, des hommes politiques, et de quelques autres. Un film a même été réalisé sur le thème. Généralement ces surdoués de la parole et de l'écriture sont muets quand il s'agit de parler d'eux mêmes. C'est en cela que ce livre est original.

 

Marie de Gandt est normalienne, normalienne supérieure, donc elle sait écrire. Dans la catégorie de la raison pour laquelle De Gaulle a embauché Pompidou : "un normalien qui sache écrire". Dans ce petit monde, comme à l'ENA, les gens se connaissent, les réseaux se tissent. Pas surprise donc d'être sollicitée par un compagnon d'études du grec ancien, devenu ministre de Sarkozy. "La connivence, c'est l'état actuel de la démocratie".

 

Là où les choses se pimentent, c'est que Marie se veut "de gauche", comme sa famille et son mari. La voici donc "plume d'ouverture", comme il y a eu des ministres "d'ouverture". En plus de l'intérêt de cette "petite exploration" non pas du pouvoir politique, mais d'une de ses facettes : les "cabinets" ministériels ou présidentiels, se trouve une réflexion sincère sur les différences entre la gauche et la droite. Distinction plus facile à faire quand le président sortant devient candidat sur le terrain de l'extrême droite.

 

Autre particularité : Marie fait des enfants, refusant de sacrifier toute sa vie à la politique. Courageux dans un univers machiste.

 

La façon dont les discours se préparent, dont se font les arbitrages entre ce qui sera dit et ce qui ne le sera pas est d'autant plus intéressant qu'il est plus important d'annoncer une décision, une mesure que de les mettre en œuvre. Le quinquennat de Sarkozy fourmille de ces exemples.

 

 

"Il est difficile d'être à la fois un homme et un grand homme"

  

"La politique se révèle être une solution à des "problèmes", pas une pensée"

 

"Les politiques n'ont pas d'intelligence émotionnelle"

 

"La politique, c'est comme l'amour pour Woody Allen : c'est sale quand c'est bien fait."