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08/05/2012

séduire en politique : une longue histoire

Une histoire de la séduction politique

 

Christian Delporte

 

Editions "champs Histoire"

 

 

"Qui veut régner doit plaire" Frédéric Mistral

"Quand on veut passionner les foules, il faut d'abord parler à leurs yeux" Lincoln.

"Je ne refuse jamais ; je ne contredis jamais ; j'oublie quelquefois" Disraeli

"La gauche n'a même pas de goût pour les femmes" Silvio Berlusconi

"Rien de si aimable qu'un homme séduisant, mais rien de plus odieux qu'un séducteur" Ninon de Lenclos

"La séduction ne serait-elle pas finalement la marque d'un appétit jamais assouvi ?"

 

"Tout homme politique qui veut convaincre doit jouer sur les apparences, autrement dit séduire"

"La politique est un art du paraître"

"Pour gagner, celui qui prétend être élu à une magistrature doit obligatoirement changer et adapter son "visage" à l'interlocuteur du moment"

"Les apparences ne sont pas accessoires mais centrales"

"L'influence sur l'autre passe à plus de 80% par le visage et par la voix, et moins de 10% par le discours"

"La télévision, c'est d'abord de l'image, et l'image met en évidence le paraître"

"La télévision s'écoute avec les yeux" : Nicolas Sarkozy.

"Raisonner exige un haut degré de discipline et de concentration ; faire impression est plus facile"

"Que faut-il entendre par style, sinon les apparences qui fixent la personnalité du candidat dans l'imaginaire commun, et nourrissent le lien affectif avec l'opinion"

"Les gens superficiels, et c'est la majorité, ne jugent les hommes que sur leur apparence extérieure" (Silvain Roudès, 1907)

"La construction d'une image est une course de fond. Elle demande du temps et de la persévérance"

 

"Le pouvoir rend beau. Le pouvoir attire". "Le roi est beau simplement parce qu'il est le roi".

"Le pouvoir, c'est l'aphrodisiaque absolu" : Henry Kissinger

 

"Quand on veut être élu, il faut toujours commencer par séduire les journalistes"

 

"Quand on aspire au pouvoir, les meilleurs partisans, ce sont les besogneux"

 

"Le peuple romain, écrivait Montesquieu, vénérait Néron car "il aimait avec fureur ce que le peuple aimait"

"Les opinions veulent des dirigeants qui leur ressemblent et qui les flattent"

"Je voulais être un président le plus près possible des hommes et le plus semblable à tous les Français" Georges Pompidou.

"Dis moi où tu passes tes vacances et je te dirai qui tu es"

"Exposer de manière trop ostentatoire sa sensibilité intellectuelle peut jouer en votre défaveur. Penser et être proche des préoccupations quotidiennes, paraît, aux yeux de beaucoup, contradictoire" (Note personnelle : un jour un député, qui ne m'aimait guère, m'a reproché, sans aucun fondement, de n'écouter que "France Culture", en soulignant que ce n'était pas son cas. Ce dont je ne doute pas.)

 

"L'orateur populaire ne vise pas l'intelligence, "mais cette région inconsciente où germent les émotions".

 

"La foule, par nature manipulable, se coupe de l'univers du raisonnable, du libre arbitre, de l'esprit critique"

 

 De César à Obama, premier chef d'Etat à inspirer un sex-toy à son effigie, en passant par Napoléon et Kennedy, et bien d'autres, y compris des femmes, une petite histoire de la séduction en politique.

 

J'ai particulièrement aimé les extraits d'un ouvrage de 1846, anonyme, "L'art de devenir député".

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

03/04/2012

François Hollande gentil ?

La force du gentil

 

Marie-Eve Malouines

 

Editions JC Lattès

 

 

Marie-Eve Malouines est chef du service politique de "France Info". Elle pose deux questions : "François Hollande est-il un vrai gentil ?", "Son image est-elle un atout ou une faiblesse ?"

"Le pouvoir peut-il s'accomplir autrement que par l'affrontement ? Incongrue, bienvenue ou mal fichue, l'équation dépasse le seul terrain politique. Cette audace constitue à la fois la faiblesse, et la force de François Hollande".

 

"Il fait des morts par inadvertance"

"Il prend tout, il ne donne rien"

"François n'exige aucune fidélité, et en parallèle, il n'a jamais été fidèle"

"Il vaut mieux être dans le pouvoir réel que dans le pouvoir affiché" ; "François Hollande s'est toujours tenu dans l'ombre, mais tout près du puissant" ;"Au Parti Socialiste, pour survivre, il faut un protecteur. Pour ne pas se faire marcher sur les pieds, il faut un parrain"

"Dans le combat politique, la victoire ne repose pas uniquement sur ses forces, elle dépend également de la division de l'adversaire"

"Pour gagner un combat électoral, ou une investiture, il faut créer les conditions de sa propre légitimité."

"Cet admirateur de Jean Jaurès préfère le rassemblement et la synthèse aux  scissions"

"Il ne dénigre jamais autrui" ; "Il ne se met jamais publiquement en colère. Son ton est toujours maîtrisé"

"François Hollande est un robin des bois fiscaliste"

"Son ambition ne réside pas dans le fait de gagner le pouvoir, mais de le pratiquer" ; "J'ai d'autant plus envie d'exercer le pouvoir que je le connais" (FH)

"Il ambitionne de rompre avec la tradition selon laquelle la gauche ne reste jamais plus d'une seule mandature aux manettes de l'Etat"

"Il est le seul homme politique qui n'ait pas besoin d'une psychanalyse"

"François a la goût du secret, c'est la qualité des hommes d'Etat"

"Dans le passage du "nous" au "je" réside la grande révolution intérieure de François Hollande"

"Il se décrit comme porteur de certaines valeurs spirituelles, de ce qu'une religion peut "donner de mieux" : "une générosité, le sens de l'autre, le souci du partage et peut-être aussi une conscience plus aigüe du bien et du mal" ; "François Hollande a décidé qu'il ne convenait pas d'espérer un ailleurs meilleur, mais qu'il s'agissait au contraire de s'appliquer, dès à présent, à construire un bonheur partagé"

"L'engagement est un instrument permettant de dépasser la contrainte inéluctable de la mort"

 

"Ce n'est pas la largeur d'épaule qui fait la souveraineté, c'est l'intelligence" (Sophocle)

 

"François Hollande est persuadé que le pays a besoin de réconciliation, de rassemblement et d'apaisement"

"François Hollande serait donc "trop gentil", mais il n'a jamais été affublé de l'imperfection qui va de pair avec ce défaut, à savoir l'inconstance"

 

28/03/2012

Plantu, la présidentielle...et Tintin

On a marché sur les urnes

 

Plantu

 

Présidentielle 2012

 

Editions du Seuil

 

 

Les dessins politiques de Plantu, avec, en couverture et en introduction, un hommage à Hergé : "Depuis longtemps, nous sommes habités par l'image de Tintin. Il suffit de se retrouver quelque part en Amérique latine et nous sommes rejoints par les images du Temple du soleil..."

"Pourquoi Tintin ? Pourquoi la Présidentielle ? La réponse est évidente : nous sommes tous habités par les bons sentiments, ceux de Tintin. Et cette candeur est un peu malmenée par notre vie sociale, notre vie politique."

Comme Fréderic, Plantu constate : "on reprochait à Hergé de ne jamais donner de rôles intéressants aux femmes".

 

"Trop de Carla, pas assez de pouvoir d'achat !"

Les mésaventures de Paul Emploi.

Mais aussi l'environnement, l'éducation, la justice et la sécurité, etc.

 

Alors, quel président a-t-il été ? "Schtroumpf 1er",  "Racaille le rouge", "Bête en Cour ",  "le Fou d'Europe", ou tout ça à la fois ?

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

13/03/2012

L'itinéraire politique de Jean-Luc Mélanchon

Mélanchon, le plébéien

 

Lilian Alemagna et Stéphane Alliès

 

Editions Robert Laffont

 

 

De l'avis général, Jean-Luc Mélanchon, "Méluche", "Mélanchounet", fait une excellente campagne électorale. Pour reprendre une expression que je l'ai entendue souvent utiliser dans nos années essonniennes, il va chercher les électeurs "avec les dents".

Il profite de la retraite d'Arlette L. et du retrait d'Olivier B.

 

Au delà des désaccords politiques, Jean-Luc Mélanchon est une personne attachante, une forte personnalité, à la fois affective et implacable.

 

Les deux auteurs, journalistes à Libération pour l'un, à Médiapart pour l'autre, retracent bien son itinéraire, avec sympathie mais sans complaisance.

 

Jean-Luc Mélanchon, orateur plébéien,  ne peut que se sentir mal à l'aise au Parlement européen, où le temps de parole dépasse rarement les trois minutes, et où la recherche du compromis est la règle inflexible pour qui veut exister.

"Une institution qu'il juge adémocratique, antidémocratique et sur une pente totalitaire"

 

"Autoproclamé "tribun du peuple", il compte bien jouer son meilleur rôle : celui d'un plébéien contre l'oligarchie"

 

"Pour réussir en politique, il faut avoir ou beaucoup d'ambition, ou beaucoup de convictions"

 

"N'attends pas que les gens pour qui tu te bats te donnent raison. Bas-toi ! Essaie juste de ne pas te tromper" (un responsable trotskyste sud-américain)

 

"Le PS fonctionne sur un modèle féodal, des relations d'allégeance et de service. Quand le service n'est pas là, on prête allégeance à un autre" (François Delepierre)

 

"Jean-Luc est dans une relation "qui m'aime me suive, et si tu ne me suis pas c'est que tu ne m'aimes plus" (Françoise Castex)

 

"Intransigeant, partial, intolérant, et arbitraire, mais sachant prendre des décisions, franc-tireur, très militant, rigoriste, doctrinaire" (François Lamy)

 

"J'ai toujours eu de la sympathie pour Mélanchon parce que c'est quelqu'un qui pense par lui-même, qui réfléchit, qui lit et qui a un certain talent d'expression. Je n'ai pas toujours partagé ses analyses et ses choix, mais j'ai toujours eu de l'estime pour le militant qu'il était" (Lionel Jospin)

 

"Il faut qu'il contrôle tout, tout le temps, tout le monde" (Benjamin Stora)

 

"Il se prétend jauressien mais il est plutôt guediste"

 

Citations de Jean-Luc Mélanchon :

 

"Le militantisme, c'est l'engagement pour des idées mais aussi un acte de construction de soi"

 

"Il y a une dérive épouvantable qui consiste à penser que l'authenticité d'un homme est dans son intimité"

 

 

09:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

04/03/2012

Droit de vote aux élections locales

Quand on paie ses impôts locaux depuis au moins 5 ans

 

Les étrangers qui paient leurs impôts locaux depuis au moins cinq ans pourront voter lors des prochaines élections locales. C’est ce que vient de décider le parlement…du Chili, pourtant classé à droite. Malgré, ou en raison, de la présence d’une importante communauté immigrée d’origine bolivienne. Avec bon sens, ces élus ont considéré que ce droit de vote était un puissant facteur d’intégration positive, et que les gens qui paient des impôts locaux ont le droit d’élire celles et ceux qui vont établir le budget municipal.

En France, cela ne constituerait que l’extension d’un droit que possèdent déjà les citoyens, non français, des autres pays de l’Union européenne. Sans avoir bouleversé la vie politique locale de nos villes et nos villages.

Qui pourrait croire que cela pourrait entraîner un vote « communautariste » ? Qui pourrait croire que cela pourrait nous amener à manger, malgré nous, de la viande provenant d’animaux tués selon certaines traditions religieuses ?

La vérité est que le candidat sortant, et son ministre de l’intérieur, sont prêts à tout pour tenter de retenir un pouvoir qui leur échappe.

Qui a saboté les lignes ferroviaires savoyardes ? Nous savons bien à qui profite le crime à moins de cinquante jours de l’élection présidentielle.

 

17:51 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique