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28/03/2012

Plantu, la présidentielle...et Tintin

On a marché sur les urnes

 

Plantu

 

Présidentielle 2012

 

Editions du Seuil

 

 

Les dessins politiques de Plantu, avec, en couverture et en introduction, un hommage à Hergé : "Depuis longtemps, nous sommes habités par l'image de Tintin. Il suffit de se retrouver quelque part en Amérique latine et nous sommes rejoints par les images du Temple du soleil..."

"Pourquoi Tintin ? Pourquoi la Présidentielle ? La réponse est évidente : nous sommes tous habités par les bons sentiments, ceux de Tintin. Et cette candeur est un peu malmenée par notre vie sociale, notre vie politique."

Comme Fréderic, Plantu constate : "on reprochait à Hergé de ne jamais donner de rôles intéressants aux femmes".

 

"Trop de Carla, pas assez de pouvoir d'achat !"

Les mésaventures de Paul Emploi.

Mais aussi l'environnement, l'éducation, la justice et la sécurité, etc.

 

Alors, quel président a-t-il été ? "Schtroumpf 1er",  "Racaille le rouge", "Bête en Cour ",  "le Fou d'Europe", ou tout ça à la fois ?

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

13/03/2012

L'itinéraire politique de Jean-Luc Mélanchon

Mélanchon, le plébéien

 

Lilian Alemagna et Stéphane Alliès

 

Editions Robert Laffont

 

 

De l'avis général, Jean-Luc Mélanchon, "Méluche", "Mélanchounet", fait une excellente campagne électorale. Pour reprendre une expression que je l'ai entendue souvent utiliser dans nos années essonniennes, il va chercher les électeurs "avec les dents".

Il profite de la retraite d'Arlette L. et du retrait d'Olivier B.

 

Au delà des désaccords politiques, Jean-Luc Mélanchon est une personne attachante, une forte personnalité, à la fois affective et implacable.

 

Les deux auteurs, journalistes à Libération pour l'un, à Médiapart pour l'autre, retracent bien son itinéraire, avec sympathie mais sans complaisance.

 

Jean-Luc Mélanchon, orateur plébéien,  ne peut que se sentir mal à l'aise au Parlement européen, où le temps de parole dépasse rarement les trois minutes, et où la recherche du compromis est la règle inflexible pour qui veut exister.

"Une institution qu'il juge adémocratique, antidémocratique et sur une pente totalitaire"

 

"Autoproclamé "tribun du peuple", il compte bien jouer son meilleur rôle : celui d'un plébéien contre l'oligarchie"

 

"Pour réussir en politique, il faut avoir ou beaucoup d'ambition, ou beaucoup de convictions"

 

"N'attends pas que les gens pour qui tu te bats te donnent raison. Bas-toi ! Essaie juste de ne pas te tromper" (un responsable trotskyste sud-américain)

 

"Le PS fonctionne sur un modèle féodal, des relations d'allégeance et de service. Quand le service n'est pas là, on prête allégeance à un autre" (François Delepierre)

 

"Jean-Luc est dans une relation "qui m'aime me suive, et si tu ne me suis pas c'est que tu ne m'aimes plus" (Françoise Castex)

 

"Intransigeant, partial, intolérant, et arbitraire, mais sachant prendre des décisions, franc-tireur, très militant, rigoriste, doctrinaire" (François Lamy)

 

"J'ai toujours eu de la sympathie pour Mélanchon parce que c'est quelqu'un qui pense par lui-même, qui réfléchit, qui lit et qui a un certain talent d'expression. Je n'ai pas toujours partagé ses analyses et ses choix, mais j'ai toujours eu de l'estime pour le militant qu'il était" (Lionel Jospin)

 

"Il faut qu'il contrôle tout, tout le temps, tout le monde" (Benjamin Stora)

 

"Il se prétend jauressien mais il est plutôt guediste"

 

Citations de Jean-Luc Mélanchon :

 

"Le militantisme, c'est l'engagement pour des idées mais aussi un acte de construction de soi"

 

"Il y a une dérive épouvantable qui consiste à penser que l'authenticité d'un homme est dans son intimité"

 

 

09:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

04/03/2012

Droit de vote aux élections locales

Quand on paie ses impôts locaux depuis au moins 5 ans

 

Les étrangers qui paient leurs impôts locaux depuis au moins cinq ans pourront voter lors des prochaines élections locales. C’est ce que vient de décider le parlement…du Chili, pourtant classé à droite. Malgré, ou en raison, de la présence d’une importante communauté immigrée d’origine bolivienne. Avec bon sens, ces élus ont considéré que ce droit de vote était un puissant facteur d’intégration positive, et que les gens qui paient des impôts locaux ont le droit d’élire celles et ceux qui vont établir le budget municipal.

En France, cela ne constituerait que l’extension d’un droit que possèdent déjà les citoyens, non français, des autres pays de l’Union européenne. Sans avoir bouleversé la vie politique locale de nos villes et nos villages.

Qui pourrait croire que cela pourrait entraîner un vote « communautariste » ? Qui pourrait croire que cela pourrait nous amener à manger, malgré nous, de la viande provenant d’animaux tués selon certaines traditions religieuses ?

La vérité est que le candidat sortant, et son ministre de l’intérieur, sont prêts à tout pour tenter de retenir un pouvoir qui leur échappe.

Qui a saboté les lignes ferroviaires savoyardes ? Nous savons bien à qui profite le crime à moins de cinquante jours de l’élection présidentielle.

 

17:51 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

26/02/2012

Retour

Après une semaine passée au Mexique, je reviens et je découvre que le peuple a un candidat pour le défendre contre les élites.
Un ancien maire de Neuilly, qui de ce fait serait également le meilleur candidat du monde rural.
Je ne connais Neuilly que de réputation . Mais je connais un peu le Limousin. Je crois savoir lequel des deux territoires est le plus rural.
Et je me demande qui peut croire que Sarko est le nouveau Jaurès ?

12:33 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

21/02/2012

la violence, symbolique, en politique

Tous les coups sont permis

 

De Mitterrand à Sarkozy, la violence en politique

 

Renaud Dély et Henri Vernet

 

Editions Calmann-Lévy

 

Renaud Dély est directeur de la rédaction du Nouvel Observateur et Henri Vernet est rédacteur en chef adjoint du "Parisien".

 

Ils placent leur livre dans la perspective de la compétition électorale de cette année.

"Bien plus que ses prédécesseurs, le président sortant a contribué à hystériser la politique"

"Nicolas Sarkozy a piétiné les règles de la bienséance et repoussé les limites de la provocation".

"Ce président là ne rassemble pas, n'apaise pas, ne cajole pas ; il scinde, il divise, il oppose".

 

A tout "saigneur", tout honneur, ils commencent avec "le président qui humilie les siens".

"La fidélité, c'est pour les sentiments" (N.S.)

"Il gouverne par la crainte, par la menace et l'autorité, plutôt que par la confiance et la motivation".

"Le limogeage appris à la télévision, c'est un classique pour les ministres virés"

"La politique est violente par essence. Cela en fait même un extraordinaire observatoire de l'humanité, de sa beauté et de sa laideur" (Christine Boutin)

 

Ils continuent avec "les vraies haines des faux jumeaux de la gauche", les compétiteurs de la "primaire" socialiste.

 

Un chapitre rappelle les duels passés : Mitterrand et Rocard, Chirac et Giscard, puis Balladur, Jospin et Fabius...

"Au fond, je n'ai jamais eu envie de tuer" (M.R.)

"Les guerres civiles, celles où l'on se déchire à belles dents au sein de son propre camp, sont les plus sanglantes"

 

Chez les Le Pen, la violence se transmet de père en fille(s).

"La politique est un combat. C'est même l'apprentissage de la misanthropie" (J.M. Le Pen)

 

Deux chapitres sont consacrés à ceux qui sont "tombés au champ d'horreur", et ceux qui sont "passés par la case justice", et ne s'en sont pas toujours relevés. Ou qui auront du mal à s'en remettre, même sans condamnation autre que médiatique.

"Passer de ministre à promeneur de son chien demande un énorme travail sur soi"

 

Le dernier chapitre, peut-être le plus intéressant, montre à quel point la politique se fait au détriment de la vie de famille, en particulier de la vie de couple, même si "la famille fait désormais partie intégrante du plan com' du responsable politique".

"On ne soupçonne pas les sacrifices qu'implique la vie aux côtés d'un conjoint engagé en politique". "Par définition, l'homme politique est dans un perpétuel numéro de charme". "Parce que les électeurs le regardent, parce que les médias le scrutent en permanence, observent ses faits et gestes, l'homme politique doit apprendre la retenue."

 

 

 

 "Agis avec tes mis comme s'ils devaient devenir un jour tes ennemis" (Mazarin)

 

"La politique est le dernier des métiers" (Déroulède)

 

"Ce n'est plus autour des idées, mais autour d'un clan, d'une équipe, d'un homme qu'on part au combat"

 

"En politique vous ne pouvez être amis qu'avec ceux qui ne sont pas sur le même challenge que vous, ceux qui ne visent pas le même poste que vous"

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique