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22/01/2021

Transition présidentielle

D'un président à l'autre

Homeland, Saison 6

 

Je n'ai jamais parlé dans ce blog des séries, majoritairement américaines, que je regarde tout en pédalant sur mon vélo d'appartement.

Je ne résiste pas à la tentation de parler de la saison 6 de Homeland. Les 5 premières saisons ne m'ont pas laissé de souvenirs impérissables.  Il n'est pas indispensable de les voir pour comprendre cette saison 6. Mais la la saison 6, se passe entre l'élection d'un nouvelle présidente (une femme présidente !) en novembre et sa prise de fonction en janvier. Nous venons de vivre cela, donc nous avons une idée de a procédure. Et, "Madame la Présidente élue", puisque c'est la dénomination officielle, n' a pas du tout l'intention de suivre les traces de son prédécesseur. Comme c'est étrange !

En particulier dans les domaines de lutte contre le terrorisme (elle souhaite cesser que l'on prenne les immigrés pour des boucs-émissaires),  dans ses relations avec l'Irak et ...l'Iran ! Au moment où il est question d'un accord pour que l'Iran renonce à l'arme nucléaire...

Ce que montre cette saison 6, ce sont tous les mauvais coups tordus des "faucons" qui ne parlent que de sanctions et de frappes "préventives". Ils ne lésinent ni sur les provocations, pouvant aller jusqu'aux meurtres,  ni sur les mensonges, ni sur les "fake news".

Avec une prestation de serment sans public par crainte d'un attentat.

Que doit croire la "présidente élue" ? Sur qui placer sa confiance parmi ces responsables de la CIA chargés de l'informer  ?

Mais la série américaine la plus pertinente pour connaître les rouages de la politique américaine reste "A la maison blanche" (West Wing", aile Ouest, celle dans laquelle se trouve le bureau ovale).

 

 

20/01/2021

1962

Palavas la blanche

Christophe Léon

éditions du Rouergue

 

1962, année douloureuse pour les Français vivant en Algérie. J'en ai connu qui ne supportaient pas la commémoration du 19 mars, date des Accords d'Evian, et donc de la fin de la guerre d'Algérie.

Ce roman raconte le transfert d'une femme et de ses trois enfants d'Alger "la blanche" à Palavas-les-flots. Le père est passé dans la clandestinité afin de lutter, avec l'OAS,  pour l'Algérie "française".

Il raconte le mauvais accueil dont aurait été victimes les "rapatriés".

Je n'ai pas ce souvenir. Mais je me souviens d'une femme de médecin, responsable de l'association des parents d'élèves de mon lycée, m'affirmant : "là bas, nous ne fréquentions pas "ces gens là" ! Il m'a fallu un peu de temps pour comprendre que "ces gens là" était la communauté française d'Algérie de confession juive.

 

"Il y a des ordres, les cartes d'identité ne suffisent pas, il faut des extraites de naissance, des livrets de famille, des tampons, des signatures, des références, des points de chute. "

"Ce sont nos premiers morts, des instituteurs, en 1954, dans le car qui les conduisait vers leur école dans le bled, une rafale de pistolet mitrailleur, ils n'avaient pas vingt-cinq ans."

 

 

 

17:54 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : litérature

16/01/2021

Cadavre à demi carbonisé

Nous ne négligerons aucune piste

Lucien Nouis

éditions du Masque

 

Je viens de lire dans Midi Libre de ce matin qu'un cadavre à demi carbonisé venait d'être découvert dans le Gard.

Le même point de départ, dans le même département,  que ce roman policier.

L'auteur enseigne la philosophie et la littérature du siècle des Lumières à l'université de New-York. Soit il a des attaches dans le Gard, soit il y passe parfois ses vacances, même si son village cévenol est un peu trop caricatural à mon goût.

Peut-être trop caricatural également ce commissaire de police très sympathique mais trop porté sur la bouteille et qui n'en fait qu'à sa tête. Mille fois vu le policier qui a laissé partir sa femme et perdu le contact avec sa fille unique parce qu'il était trop accaparé par ses enquêtes.

Même s'il veut rassurer le juge d'instruction en lui répétant :"nous ne négligerons aucune piste." (titre du livre). Juge à qui il ne demande pas l'autorisation pour aller enquêter à Rome et à Brest. Avec quel argent ?

 

"Sa femme était sans doute en train de lire un polar. Elle en avait accumulé des centaines au fil des années. Des piles qui jaunissaient , prenaient la poussière et l'humidité, servaient de dessous-de-plat, de cale porte, d'éventail les jours de chaleur, parfois même de combustible pour allumer le barbecue."

"Il ne faut pas prendre les bouddhistes pour des enfants de choeur ou des pigeons."

 

 

08:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar

14/01/2021

50 oeuvres du musée d'Orsay revues par Catherine Meurisse

Moderne Olympia

Catherine Meurisse

éditions Futuropolis

 

Les musées sont fermés mais Catherine Meurisse, ancienne de la bande à Charlie, nous promène, sur un rythme "french cancan", devant cinquante d'oeuvres des collections d'Orsay, à commencer par l'Olympia de Manet qui donne son titre à l'ouvrage.

Dans un découpage cinématographique, l'auteur l'oppose à la Vénus d'Alexandre Cabanel. Opposition entre les "officiels" et les "refusés" qui ouvriront leur propre salon, avant de le rebaptiser "Salon des indépendants".

Monet est en bonne place avec "Le déjeuner sur l'herbe" et "Les coquelicots".

Livre drôle et plein d'érudition en peinture (si certaines scènes vous échappent un petit guide, à la fin,  vous présente le tableau avec ses références), mais aussi en littérature (Catherine Meurisse a également dessiné un excellent "Mes hommes de lettres") et en cinéma.

 

22:06 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, peinture, orsay

12/01/2021

De la Renaissance à la Réforme

En âge florissant

Pascal Brioist (enseignant à l'université François Rabelais de Tours)

Anne Simon (prix Jeune Talent à Angoulême)

Mise en couleur Anne Simon et Cécily de Villepoix

Une histoire dessinée de la France

éditions La Découverte et La Revue Dessinée

 

La Renaissance vue par trois historiens. D'un côté, deux du XIXe siècle, Jacob Burckhard et Jules Michelet qui inventèrent le mot Renaissance, déjà utilisé en histoire de l'Art en Italie ("Rinascita"). De l'autre, un historien de notre temps, Jacques Le Goff, médiéviste,  qui préfère parler d'"Antiquité tardive". "Pourquoi vouloir à tout prix découper l'histoire en tranches ?" "Le niveau de production économique est resté très bas et les famines sont toujours là".

"Le XVIe siècle est si beau après ces horreurs de la guerre de cent ans et de la peste noire." Mais le XVIe siècle, c'est aussi les affrontements entre François 1er et Charles Quint. Et la deuxième moitié du siècle marque le début des guerres de Religions.

"La conquête de la couleur dans les vêtements va de pair avec la maîtrise industrielle d'un fixatif, l'alun."

"Construire de nouveaux châteaux, transformer les châteaux forts en privilégiant la commodité est favorisé par l'essor économique du temps."

1515, Marignan, 17 000 morts.

1525, Pavie : "tout est perdu, fors l'honneur"

"Acquiers une connaissance parfaite de l'autre monde qu'est l'homme" (Rabelais)

"Gouverner, c'est se faire voir" (François 1er ?)

"Le rôle immense que l'imprimerie joue à cette période" (Le Goff)

Lefèvre d'Etaples traduit le nouveau, puis l'ancien Testament, d'abord en latin, puis en français.

"L'idée d'une barbarie médiévale a été complètement forgée par les hommes de la fin du XVe siècle."

"La terreur s'était installée face à la menace de l'enfer et du purgatoire". Il faut faire dire des messes et donner de l'argent aux confréries. L'invention du Purgatoire amène à la vente des "indulgences".

"Dieu a toujours déjà choisi ceux qu'il va sauver" (Jean Calvin) "L'indignité de l'homme voué au péché par Dieu pour lui enseigner l'humilité".

"De longue date, les Normands étaient reconnus comme de bons marins."

 

 

15:40 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire