Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/03/2013

Bangladesh : 40 ans après la guerre d'indépendance tue encore

Plus de 60 morts au Bangladesh

 

 

Plus de 60 morts en une semaine. On ne sait pas exactement combien. Les médias français en ont très peu parlé.

Entre 300.000 et 3 millions de morts. Quarante ans après la guerre d'indépendance, les chiffres ne sont toujours pas connus, et les comptes toujours pas soldés.

 

En 1971, l'armée pakistanaise et ses alliés locaux,  islamistes,  ont multiplié les massacres, y compris de civils. Le viol était considéré comme une arme de guerre. Le nombre de femmes violées alors est estimé à 200.000.

 

Depuis quarante ans les criminels de guerre, puisque c'est bien ainsi qu'il faut les désigner, bénéficiaient d'une impunité totale. Ils bénéficient même de l'argent du pétrole du  Golfe, en particulier pour leurs œuvres sociales qui leur permet d'attirer quelques fidèles.

 

Les émeutes de la semaine dernière ont été provoquées par la condamnation à mort d'un leader islamiste, pour crimes contre l'humanité commis pendant la guerre d'indépendance.

Je suis pour des juges indépendants,  même pour juger les criminels de guerre, qui doivent bénéficier d'une justice sereine et impartiale.

Je suis contre la peine de mort. Dans tous les cas, même les pires. Je souhaite donc un moratoire de non exécution des sentences de mort prononcées.

 

Mais que penser quand les militants islamistes s'en prennent de manière violente aux partisans du Tribunal, et, dans la foulée, brulent les temples bouddhistes, ou hindouistes, s'en prennent aux musulmans qui n'ont pas la même conception obscurantiste de l'Islam ?

1.500 maisons ont été détruites par leur folie meurtrière.

 

Quarante ans après sa guerre d'indépendance le Bangladesh n'est pas encore sur le chemin de la réconciliation. D'autant moins que les anciens "collabos" sont à la tête d'une organisation politique non démocratique.

 

 

 

 

13/03/2013

Les Hauts de Hurlevent toujours dans le vent

Les Hauts de Hurlevent

 

Scénario de Yann, d'après le roman d'Emily Brontë

 

Dessin et couleur d'Edith

 

Editions Delcourt, collection Ex-libris

 

 

 

Excellente adaptation en BD du chef d'œuvre d'Emily Brontë, paru un an avant le décès de l'auteur, alors âgée de trente ans. Un grand classique de la littérature anglaise du XIXe siècle.

 

Le jeune Heathcliff, bohémien, aujourd'hui nous dirions probablement "Rom", est adopté par le bourgeois propriétaire des "Hauts de Hurlevent".

Le fils de la maison ne supporte pas cette arrivée.

Les relations d'Heathcliff, avec la fille, Catherine, sa sœur adoptive, sont beaucoup plus ambigus. Un amour impossible, car la différence sociale est trop grande. Quelle petite bourgeoise de Neuilly accepterait de se marier avec un Rom ? Même si elle en est un peu amoureuse.

L'amour contre les conventions sociale = un grand livre romantique !

Les enfants reproduisent en partie, mais pas complètement, les schémas culturels de leurs parents, surtout quand l'esprit de vengeance guide leurs actions.

 

Roman féministe ? Emily n'était pas une "suffragette" avant l'heure, mais ses héroïnes sont loin d'être totalement soumises.

 

 

08:09 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

11/03/2013

Malte : succès social-démocrate

Lorsque j'étais Secrétaire général du Parti des Socialistes Européens, dans les années 90, il y avait un Premier ministre travailliste à Malte. Très sympathique, mais totalement contre l'adhésion de son pays à l'Union européenne.

Après 15 années de gouvernement nationaliste, la gauche vient de remporter, largement, avec 55% des suffrages, les élections.

Le nouveau Premier ministre maltais est de gauche, mais pro-européen.

Pour les forces progressistes de l'Union européenne, c'est une bonne nouvelle que de savoir qu'un nouveau gouvernement autour de la table du Conseil va se prononcer en faveur de politiques progressistes et de la relance économique.

 

16:34 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

09/03/2013

il y avait trois vautours...

Trois vautours

 

Henry Trujillo

 

Actes Sud / Actes noirs

 

 

Une histoire de paumés entre l'Uruguay et la Bolivie.

Une voiture volée qui passe la frontière, prétexte à un "road movie".

Des règlements de comptes sanglants au sein d'une famille mafieuse.

 

Un petit livre qui se lit vite et bien.

 

 

"Pourquoi ajouter encore des mots à tous ceux qui encombrent le monde."

 

"Les histoires se ressemblent toutes. Sauf dans les détails."

 

"- Tu sais pourquoi c'est si difficile de prendre des décisions ?

- Parce que nous avons une conscience. C'est ce qui nous rend lâches."

 

"Chez beaucoup de peuples, les garçons doivent entreprendre un voyage en solitaire pour pouvoir être considérés comme des adultes"

 

"Hamlet ne cherchait pas à venger son père, mais à vaincre sa peur de vieillir"

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

08/03/2013

8 mars

Taxis roses

 

 

J'ai vraiment hésité à parler des femmes aujourd'hui, puisque tout le monde le fait.

 

Parler des femmes qui meurent parce qu'elles sont femmes ? En particulier dans les conflits. Parler de ce que les femmes ont subi pendant l'occupation du nord du Mali par les Islamistes ? Parler des femmes qui subissent les violences conjugales ? De celles qui se font violer, en particulier en Inde ?

 

Mon assistante, fatiguée par ce battage,  m'a clairement signifié qu'elle n'attendait de moi ni rose ni chocolat en ce jour particulier.

Je pense que ma cheffe n'attendait rien de particulier de ma part...

Très diplomatiquement, mon épouse m'a déclaré qu'avec moi la fête  de sa femme était quotidienne (un peu exagéré...).

 

Et je suis tombé sur un entrefilet informant qu'un conseiller municipal parisien UMP proposerait la création de "taxis roses", conduits par des femmes et réservés aux clientes femmes.

 

Cela m'a rappelé la polémique lancée par le Front National, par anti-islamisme primaire, contre une décision lilloise de réserver aux femmes une piscine municipale, un soir par semaine.

Depuis, l'une de mes filles m'a expliqué qu'elle avait choisi une salle de gym, à côté de chez elle, réservée aux femmes fatiguées de se faire "mater" pendant qu'elles se dépensent en collants.

 

Quand j'étais enfant, en fait jusqu'à la classe de 3ème, je n'ai connu que des classes non mixtes.

  Presque cinquante ans plus tard, faut-il dresser un constat d'échec de la coexistence harmonieuse des deux sexes ?

Je garde espoir !

 

 

14:03 Publié dans billet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journée des femmes