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13/05/2012

Washington

Promenade dans Washington

 

Les réunions terminées, quelques heures pour faire le touriste.

Le parcours obligatoire est une grande ligne droite dans la verdure, d’Ouest en Est…ou inversement !

A l’Ouest, les « memorials ». Dans l’axe, celui de Lincoln. Celui des vétérans du Vietnam a surtout l’intérêt d’y croiser des vieux messieurs, d’au moins mon âge, coiffés de leur casquette rappelant leur statut de vétérans.

Après le mémorial de la deuxième guerre mondiale, l’immense obélisque construit par l’armée américaine à la fin du XVIIIe siècle,  pour montrer son savoir faire. La construction de la Tour Eiffel a eu pour but de l’égaler, en hauteur.

A gauche, l’arrière de la Maison blanche, son parc, visible, contrairement à celui de l’Elysée,  et son bureau ovale. Il faut prendre le temps d’en faire le tour. Voir les voitures signalées comme appartenant au « service secret » (sic).

Puis vient le « National mall » et ses musées. Un nouveau est en construction, consacré à l’histoire des Américains d’origine africaine.

J’ai été impressionné par la « Galerie nationale », en particulier les peintures de la renaissance italienne, dont un Leonard de Vinci, sans parler des Lippi et des Botticelli,   et la superbe collection de peintures françaises de la fin du XIXe et du début du XXe, beaucoup d’impressionnistes et plusieurs Picasso. Dans la même veine, loin de là, près de « Dupont circle », la « collection Phillips » donne à voir des merveilles, dont un superbe Renoir.

A l’autre extrémité du parcours, le Capitole, encore plus grand que dans les films ou à la télévision. Même réflexion devant la Cour suprême, imitation d’un temple grec. Pas question de partir sans voir la bibliothèque du Congrès, ses livres et ses fresques.

Seul regret : passer deux jours en réunions,  dans des salles, en sous sol, du Congrès sans voir les deux hémicycles du parlement américain.

 Le guide de voyage de « National geographic », en français, est particulièrement bien fait, bien illustré, avec de nombreux plans et de nombreuses photos.

12:12 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage

12/05/2012

De la Suède à la Chine, de la Chine à l'Afrique

Le chinois

 

Henning Mankell

 

Editions  du Seuil

 

 

Dans le nord de la Suède, toute la population d'un hameau est massacrée.

L'enquête n'est pas menée par le célèbre "commissaire Wallander", héros habituel de Mankell, mais par une juge, même pas chargée de l'affaire, même pas juge d'instruction,  et qui se retrouve mêlée à la lutte, au sein de la direction du Parti communiste chinois, entre les capitalistes et les partisans d'une politique plus égalitaire, héritée de l'idéal communiste.

 

Grande question de géopolitique : comment vont se comporter les millions de paysans pauvres, las d'attendre leur tour devant le spectacle de la richesse des villes ? "Existe-t-il une autre solution que la répression aveugle ?" En attendant la réponse, le régime augmente sensiblement ses dépenses militaires, alors qu'il n'y a pas de menace extérieure. Pour faire face à une importante menace intérieure ?

L'Afrique, ses richesses, en matières premières, en terres fertiles sous exploitées, est une piste pour permettre à la Chine de redevenir l'Empire du "Milieu", une grande puissance mondiale.

 

Un roman qui fait voyager, non seulement dans l'espace (les Etats-Unis, le Zimbabwe et Londres,  en plus de la Suède et de la Chine), mais également dans le temps, à l'époque de la construction du chemin de fer américain.

 

A la fin du roman, les méchants sont les perdants. Dans la réalité chinoise ?

"La question de l'avenir n'est jamais réglée une fois pour toute !"

 

 

"Le flic rationnel et complètement dénué d'imagination, c'est un mythe"

 

"Ils parlaient sans cesse de ce qui attendait l'homme après sa mort, jamais de la façon de changer le cours de sa vie"

 

"Pour lui, les affaires ou la politique étaient comme la guerre : hors du calcul froid et rationnel, pas de salut."

"On ne pouvait avancer qu'en identifiant clairement où se trouvait le pouvoir à un moment donné".

 

"Ce que nous avions en tête dans notre jeunesse. Ne pas seulement comprendre la réalité, mais la transformer"

 

"Vieillir exige de se méfier du sentimentalisme" ; "vieillir, c'est battre en retraite ; on ne va plus de l'avant. On revient lentement sur ses pas"

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

11/05/2012

Elles

Elles

 

De Malgorzata Szumowska

 

Avec Juliette Binoche, Anaïs Demoustier, Joanna Kulig

 

 

Une journaliste, qui est également mère de deux enfants, pas bien à l'aise dans son couple et qui n'est pas dispensée des tâches ménagères, mène, pour un grand magazine féminin,  une enquête sur la prostitution des étudiantes, pour payer leurs études, pour s'offrir un logement décent et quelques superflus.

Au fil des entretiens et des récits, la journaliste est troublée. Emoustillée par des fantasmes ?

 

Film sur la libération des femmes ?

Je n'ai jamais étudié le problème de la prostitution, ne l'ai jamais connue ni comme prestataire de services, ni comme client,  je sais que la prostitution occasionnelle des étudiantes devient un phénomène de société, mais je n'ai pas été convaincu par cette vision trop idéale, trop tendre, trop romanesque, et je continue de penser que l'acte sexuel rémunéré est dégradant et qu'il vaut mieux faire l'amour dans un acte de désir réciproque.

 

Le film vaut beaucoup par le jeu des trois actrices : Juliette Binoche qui nous fait vivre ses troubles intérieurs de quadragénaire, attentive au contact de cette jeunesse décomplexée, Anaïs Demoustier que l'on voit, avec plaisir, de plus en plus, et Jonna Kulig que l'on espère revoir.

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

10/05/2012

Hollande ouvre la voie à la réélection d'Obama

Les progressistes américains heureux de l'élection de François Hollande

 

 

L'administration Obama ne cachait pas son souci concernant la politique déflationniste menée au niveau européen.

Les parlementaires démocrates progressistes se réjouissent de l'élection de François Hollande car elle permet d'espérer une politique économique davantage tournée vers la croissance et l'emploi.

Cette croissance partagée des deux côtés de l'Atlantique mettrait Obama en bien meilleure posture lors des élections de novembre.

 

Le FMI considère également qu'il ne peut pas y avoir de retour à l'équilibre budgétaire en tuant la croissance, et déborde Hollande sur sa gauche en allant plus loin que l'instauration d'une taxe sur les transactions financières. Le FMI propose la mise en place d'une taxe, progressive,  sur l'ensemble des opérations bancaires.

 

 

09/05/2012

le prénom

Le prénom

 

D'Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte

 

Avec Patrick Bruel, Charles Berling, Valérie Benguigui, Françoise Fabian, Guillaume de Tonquédec, Judith El Zein

 

 

Dîner de famille. Une naissance est annoncée. A l'occasion d'une sale blague sur le prénom du futur bébé, les vannes sont ouvertes, le vernis craque. Au nom de la tendresse,  toutes les vacheries refoulées explosent, les règlements de comptes les plus anciens se soldent. C'est comme "Carnage", mais en famille...et avec l'humour en plus ! Un rire d'autant plus libérateur qu'il succède à la tension et/ou à l'émotion.

Les répliques font mouche à un rythme endiablé. On rit, comme cela ne m'était pas arrivé de rire au cinéma depuis longtemps.

 

Les personnages sont peut-être un peu caricaturaux, mais interprétés avec efficacité : le prof de fac, bobo de gauche, son épouse, enseignante également, mais cantonnée dans ses tâches ménagères, le beauf inculte, mais friqué, assez "bling-bling", l'épouse enceinte qui met les pieds dans le plat, l'ami d'enfance que l'on veut croire homosexuel. La mère, forcément juive...

 

Aucune raison de bouder son plaisir !

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma