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24/02/2010

congé de maternité

L'ALLONGEMENT DU CONGÉ DE MATERNITÉ RÉPOND AUX ATTENTES DES FAMILLES

 

Les femmes pourraient bénéficier d'un congé de maternité rémunéré de 20 semaines au lieu de 14 actuellement et les pères d'un congé de paternité de deux semaines dans l'Union européenne, selon un accord voté aujourd'hui à la commission des Droits de la femme au Parlement européen.

 

Le Parlement européen légifère pour l'avenir dans le but de répondre aux besoins des femmes, de protéger leur santé et de promouvoir l'égalité entre les genres.

 

Il s'agit de moderniser une législation vieille de 18 ans.

Je me souviens qu'à l'époque, les conservateurs britanniques au pouvoir considéraient que le congé de maternité n'avait même pas lieu d'exister.

Je me souviens que les propositions pour un minimum européen dans ce domaine étaient si basses que les syndicats préfèraient n'avoir aucune législation européenne que des standarts ridicules.

  

Le congé de maternité et le congé de paternité sont des droits fondamentaux, les deux faces d'une même médaille. Il s'agit pour les pères et les mères d'accompagner ensemble la croissance et le développement de leurs enfants.

 

L'accord prévoit en outre de protéger les femmes qui ont accouché contre le licenciement au cours de leur congé de maternité mais aussi six mois après avoir repris le travail.

 

Il étend le bénéfice de ce congé aux femmes qui adoptent des enfants âgés de moins d'un an.

 

Les femmes qui occupent des emplois domestiques pourraient en outre bénéficier de ce droit.

 

C'est une première étape.

 

 

08:53 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

23/02/2010

aux Pays-Bas

Des ministres qui veulent tenir leurs promesses...

 

Des ministres qui veulent tenir les promesses prises devant les électeurs, prêts, pour cela, à perdre leurs portefeuilles ministériels, à faire tomber le gouvernement, à provoquer des élections anticipées.

Cela fait bien longtemps que cela n'est pas arrivé en France. C'est donc aux Pays-Bas que les ministres travaillistes ont refusé que la mission de leurs soldats en Afghanistan se prolonge au delà de 2010, comme cela avait été promis.

Ils acceptent que des militaires néerlandais restent en Afghanistan,  pour entraîner et former l'armée afghane, pour que celle-ci assume la responsabilité du maintien de la paix.

 

Le seul problème est que, le scrutin proportionnel aidant, le paysage politique est complètement atomisé, avec cinq partis qui, selon les sondages, seraient autour de 15% des intentions de votes, avec la désolante possibilité de voir en tête le parti raciste de Mr Wilders.

 

08:57 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

22/02/2010

régionales en Languedoc-Roussillon

Le fond de l’air est Frêche

 

1)   Frêche est un despote : c’est incontestable : qui n’est pas avec lui à 100% est contre lui ; seul problème : le système politique, au moins en France, est ainsi fait que la cooptation est la règle quasi absolue…jusqu’à ce que les électeurs en décident autrement. Combien de, plus ou moins,  despotes parmi les Présidents de Régions, de départements, les maires, les députés ? La faiblesse de Mandroux, c’est que tout le monde sait bien qu’elle est devenue maire de Montpellier par cooptation de Frêche. La tête de liste des écologistes est également un ancien adjoint de Frêche…

2)   Face à Frêche : l’émiettement ! Ceux qui sont en faveur du Président sortant se retrouveront sur un nom, ceux qui sont contre auront l’embarras du choix. Rien qu’à gauche au moins trois possibilités ; résultat : Frêche est certain d’arriver largement en tête au premier tour et personne d’autre à gauche n’est certain de passer la barre des 10% pour être au second tour. Si la direction nationale du PS ne voulait plus de Frêche, c’était en juin dernier qu’il fallait le dire, avant le vote des militants, pas moins de deux mois avant le scrutin, Frêche n’a pas radicalement changé en six mois !

3)   Paris contre « les purs » : Aubry comparé à Innocent III prêchant la croisade contre les Cathares, son bras droit comparé à Simon de Montfort : Frêche et les siens jouent à fond la carte de l’anti-parisianisme. Parler de Midi Pyrénées et non de Languedoc Roussillon est un lapsus qui passe mal : il y a des écarts de langage qui se pardonnent plus facilement que d’autres...Quand Jean-Luc Mélanchon traite Frêche de "vieillard claudiquant", il fait un bel effet de tribune, mais insultent les vieillards et les claudiquants. Quand Dany, qui connaît pourtant bien la région, compare Frêche à Mussolini, n'est-il pas, lui aussi, contre productif ?

08:42 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régionales

21/02/2010

le tour des géants

Le Tour des géants

Nicolas Debon

Editions Dargaud

 

Le Tour est né en 1903, mais Nicolas Debon raconte, en bandes dessinées, le Tour de 1910, il y a tout juste un siècle car, pour la première fois, il affronte la haute montagne.

Le règlement est draconien, puisqu’il interdit toute aide en dehors des points de contrôle et de ravitaillement.

Les étapes sont démentielles, pouvant partir au milieu de la nuit, et durer dix heures...pour les meilleurs ! L’étape des Pyrénées ne compte pas moins de sept cols, sur des routes qui n’ont rien à voir avec celles d’aujourd’hui.

Etapes après étapes nous suivons l’aventure et la compétition.

L’EPO n’a pas encore été inventé, mais les coureurs ont besoin de « fortifiants » pour conforter « une détermination que la souffrance, au lieu de l’anéantir ne fait qu’aviver ».

Ils ne sont plus que 41 sur plus de cent à parvenir à « boucler la grande boucle ». Nombre d’entre eux trouveront la mort lors de la « grande guerre » de 14/18.

Depuis,  plus de 4.00 athlètes ont participé à cette épreuve mythique.

 

08:43 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, bd, sports

20/02/2010

Parquet flottant

Parquet flottant

 

Samuel Corto

 

Editions Denoël

 

 

Samuel Corto, un nom qui ressemble à un pseudonyme.

Avocat devenu magistrat, il a aujourd'hui quitté l'institution judiciaire,  et dit tout le mal qu'il en pense à travers ce petit roman dans lequel il  évoque quelques fantasmes, pour nous prouver que les magistrat(e)s (profession de plus en plus féminisée) sont des femmes et des hommes comme les autres (que porte sous sa "robe" la belle avocate ? ;  comme le fantasme de l'infirmière nue sous sa blouse...)

 

Dès le début, le ton est donné : ce livre est un roman, tout n'est donc que fiction, "la justice elle même, peut-être" ?

 

L'auteur explique, parfois de façon très critique,  aux béotiens que nous sommes,  le fonctionnement de la justice : la magistrature assise qui prononce les décisions de justice, et le "parquet" "qui accepte de jouer le rôle des méchants", avec, chaque année en septembre le "mercato" des transferts massifs d'une équipe à l'autre".

 

Comme dans toutes les administrations, la grille indiciaire et l'affectation est une préoccupation majeure : "la relation au supérieur hiérarchique oscille entre dévotion craintive et haine farouche.""En quelques années de soumission hiérarchique, les magistrats du parquet ont cessé d'être des magistrats".

"Les avocats ne plaident plus : ils deviennent des conseils en stratégie de risque pénal"

"Les juges ont renoncé à ce qui constituait le fondement même de leur métier : l'individualisation de la peine"

 

"La majorité des procédures concernent des affaires de mœurs".

"Il est tellement vrai qu'une pénétration sexuelle trouble beaucoup plus l'ordre public qu'un délit d'initié ou qu'une pollution industrielle"

"Le juge est un voyeur légal de l'intimité et portent souvent des coups de loupe éhonté ment intrusifs sur les pratiques humaines. Un "peep-show" juridique".

"La fellation est plus difficile à rédiger qu'à subir : elle nécessite des contorsions stylistiques peu en rapport avec les dossiers".

 

"Le Code pénal est un grand marché à ciel ouvert où il suffit de piocher : tous les comportements humains y sont répertoriés."

 

Dans les "Cours d'appel" : "les magistrats en voie de fossilisation méritante".

Tout en haut : "la Cour de cassation" : "ceux qui y sont allés n'en sont jamais revenus, comme d'une maison de retraite"

 

La conclusion est radicale : il faut supprimer le "parquet" !

 

"Semez la dérision, il en restera toujours quelque chose"

08:11 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature