Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/09/2007

un consommateur averti en vaut deux !

 

 

 

Faire ses achats en ligne en profitant des promotions offertes dans différents pays de l'Europe des 27 devrait être une opération aussi aisée pour le citoyen que de se rendre au supermarché.

 

 

C'est en tout cas l'ambition du rapport de la socialiste française Béatrice Patrie.

 

 

Les députés européens estiment que les 27 systèmes nationaux sèment la confusion et sapent la confiance des consommateurs. Seuls 6% des consommateurs ont effectué des achats sur internet auprès d'entreprises établies à l'étranger.

 

 

Les opérateurs sur internet sont dans l'incapacité de tirer pleinement parti du marché intérieur et fragmentent leurs activités selon le droit national.

 

 

Aujourd'hui, les consommateurs hésitent à acheter dans les autres pays européens via internet parce qu'ils ne connaissant pas leurs droits.

 

 

Un Français qui veut acheter à distance un ordinateur ne connait pas forcément le délai de réflexion dont il dispose ou à quels coûts et conditions il peut renoncer à sa commande.

 

 

En France et en Belgique par exemple, l'acheteur doit annuler sa commande par lettre recommandée, tandis qu'en Allemagne, il doit retourner la marchandise après réception. En Espagne et au Danemark, rien n'est prévu.

 

 

L'Europe doit mettre en place des règles claires applicables partout pour que les citoyens puissent acheter en connaissance de cause.

 

 

Le projet de rapport préconise ainsi de réviser et de moderniser la législation européenne existante devenue obsolète face aux développements liés à l'internet.

 

 

Les consommateurs européens doivent pouvoir intenter des recours collectifs contre des opérateurs indélicats,  comme c'est le cas aux Etats-Unis.

 

09:30 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

04/09/2007

cantines scolaires

Rentrée des classes

 

 

Aujourd'hui, c'est la rentrée des classes, avec la suppression de milliers de postes d'enseignants et de personnel d'accompagnement des enfants.

 

 

La rentrée, c'est l'occasion également de repenser à la cantine :

 

L'Echo de la Lys de cette semaine contient une information incroyable : seulement trois familles airoises ont profité l'année dernière de l'aide sociale pour payer la cantine !

 

Qui peut croire qu'il n'y a dans notre ville, où plus de 60% de la population est exemptée de l'impôt sur le revenu,  que trois familles concernées, qui pourraient être aidées ?

 

 

Le système de l'actuelle majorité est simple :

 

- si l'enfant n'habite pas trop loin de l'école et que les parents n'ont pas les moyens de payer la cantine : qu'il retourne chez lui. Si chez lui, il n'y a pas grand chose à manger : que ses parents demandent aux associations caritatives.

 

- si l'enfant habite trop loin de l'école pour aller chercher ce que ses parents ont pu récupérer aux "restaus du cœur", l'aide municipale est limitée à deux courtes périodes dans l'année. Le reste de l'année ? Je suppose que l'enfant doit apporter ses tartines ?

 

 

Nous souhaitons que chaque enfant ait au moins un repas chaud par jour, au moins pendant les périodes scolaires.

 

 

C'est pourquoi nous proposons, inlassablement depuis le début de notre mandat, non pas une "aide sociale", non pas, pour les familles,  la nécessité de demander la charité, mais des tarifs différenciés selon les revenus, comme cela se fait dans la plupart des villes, même certaines villes de droite.

 

 

Ce n'est pas seulement une municipalité de Droite qui dirige actuellement notre ville, ce n'est pas une équipe de la Droite sociale (sans aller jusqu'à la gratuité complète décidée par certaines municipalité du Modem de Bayrou), c'est une Droite scandaleusement obtuse et égoïste !

03/09/2007

crise financière : la France concernée !

Sommes-nous touchés par la crise financière américaine ?

 

 

 

Une première constatation : dans le système américain, peu de protection des consommateurs, surtout les plus vulnérables.

 

Les familles américaines modestes se trouvent financièrement étranglées par des taux d'intérêt à la hausse, qu'elles ne peuvent plus payer, et elles sont obligées de revendre, à perte, l'appartement ou la maison dont elles remboursaient les traites depuis des années.

 

Là où ce capitalisme sans contrôle se met des baffes, c'est que les organismes de prêts immobiliers prennent, comme un boomerang, en pleine figure,  les défauts de leur propre système, car ils ne peuvent pas se rembourser avec les hypothèques sur des biens bradés !

 

En quoi cela nous concerne ? Même moi qui n'ait pas la moindre action, la moindre Sicav, le moindre emprunt immobilier aux USA ?

 

 

- C'est que de grandes banques françaises (en particulier la BNP) ont placé une partie de leur argent, de l'argent des épargnants français, dans ces fonds à risque, et ont été obligé de fermer les Sicav concernées ;

 

- Le résultat, c'est que l'argent liquide "se planque", en particulier en Europe,  au point que la Banque Centrale Européenne a et obligée d'injecter,  en catastrophe,  250 milliards d'euros ;

 

- Comme l'argent s'est "volatilisé", la tentation est grande d'augmenter les taux d'intérêt, dans l'espoir de le faire revenir,  ce qui risque fort de "plomber" la croissance économique ;

 

- Malgré les déclarations rassurantes de notre ministre de l'économie, la France ne sera pas épargnée : Sarko avait décidé de donner aux riches, dans l'idée que cet argent serait investi dans l'économie : si les riches ne veulent pas investir, ne voulant prendre aucun risque dans la période actuelle, même dans des Sicav,  son pari est perdu, comme son pari sur la croissance...

 

 

 

Faire la première page de Paris Match ne va bientôt plus suffire, même en retouchant les photos...

02/09/2007

L'andouille, pas La Rochelle

L'andouille, pas La Rochelle !

 

 

Je n'irai pas à La Rochelle, ville que j'aime pourtant beaucoup, en d'autres occasions.

 

Je n'irai ce week-end, pas plus que les autres années.

 

La fête de l'andouille, dans notre bonne ville d'Aire, m'est aussi indispensable que la Braderie de Lille pour Martine Aubry ou Pierre Mauroy.

 

Et pourtant le programme artistique de cette année ne me parait pas très attirant.

 

je pense que nous pourrions avoir une affiche plus "relevée". Question de générations ? De goûts musicaux, dans le domaine de la chanson française ?

 

Au moins la météo s'annonce clémente !

 

Je n'aurai donc aucun regret à rester au pied du baillage, où le Maire m'a interdit de séjour,  avec "la France d'en bas".

 

Je ne regrette pas de l'avoir obligé à se plier à la réglementation financière.

 

Et je prends un engagement : l'année prochaine, quand nous serons majoritaires, nous inviterons l'opposition à désigner ses représentants pour se joindre à nous !

 

 

09:15 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (5)

01/09/2007

Labyrinthe

Labyrinthe

 

 

Kate Mosse

 

 

Editions J.C. Lattès

 

 

 

1209/1244 et 2005 Carcassonne, montagnes ariégeoises, Montségur.

 

 

"L'Histoire est un roman qui a été, le roman est une histoire qui aurait pu être"

 

Emile et Jules Goncourt.

 

"C'est par la compréhension du présent que les vérités du passé resurgiront" (Kate Mosse).

 

Mais il ne faut pas oublier que l'Histoire est essentiellement écrite par les vainqueurs...

 

 

Ce roman, constitué de deux histoires imbriquées (l'une au XIIIe siècle, l'autre contemporaine) qui n'en font qu'une,  tourne autour de la tragédie cathare. Les "purs" selon l'étymologie grecque de "cathare", selon une dénomination jamais utilisée à l'époque, car ils se contentaient de s'appeler entre eux les "bons hommes", ces tenants d'une croyance religieuse assurément hérétique pour l'Eglise catholique, se basant sur des croyances plus anciennes encore. C'est pour lutter contre cette hérésie que fut créée la "Sainte Inquisition" et qu'une croisade fut menée par le légat du Pape par les Barons du Nord de la France pour s'approprier les fiefs de ceux du Sud, vassaux du Comte de Toulouse, lui même vassal du Roi d'Aragon. Croisade au cours de laquelle furent massacrés les Biterrois, avec ce mot resté dans l'Histoire, attribué au légat du Pape : "tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens !"

 

 

Le Labyrinthe (titre du livre) est un symbole ancien, en particulier dans le Midi de la France, mais on en trouve un également sur le sol de la cathédrale de Chartres. Il est le symbole d'un pèlerinage spirituel vers une "Jérusalem" symbolique, pour ceux qui n'ont pas pu partir en croisade, un chemin vers une "terre promise" et donc la vie éternelle, une sorte de recherche du "Graal".

 

L'histoire du "Graal" ("les cheveliers de la table ronde") a été écrite par Chrétien de Troyes, dont le protecteur était Philippe d'Alsace, Comte de Flandres, tombé à Saint Jean d'Acre en 1191. Il a donné son nom à une place d'Aire.

 

Le "Graal" serait la coupe ayant recueilli le sang du Christ pendant son agonie. Les Cathares étaient-ils les gardiens de cette coupe ? Le Graal,  c'est  la représentation symbolique  de la rédemption et du salut,  pour la vie éternelle (n'est-ce pas pour notre rédemption que, selon le Christianisme, le Christ est mort sur la croix ? n'est-ce pas pour leur rédemption que les croisés partaient délivrer le tombeau du Christ ?). Peut-être, comme le dit le roman,  "le véritable Graal réside dans l'Amour transmis", et concernant la vie éternelle : "c'est à travers les histoires partagées du passé que nous ne mourrons jamais" ?

 

 

 

Deux citations tirées du livre :

 

"Convoitise, soif du pouvoir, peur de la mort, aucun de ces sentiments n'a changé. Les bonnes choses de la vie ne changent pas non plus : l'amour, le courage, la charité, la volonté de conduire sa vie selon ses propres convictions" ;

 

"S'approprier, assimiler les idées et les puissants symboles appartenant à d'autres est le moyen par lequel survivent les civilisations".

 

 

Deux petits rectificatifs historiques :

 

Le roman met en scène un Dominicain,  à Carcassonne, en 1209. S'il est vrai que Dominique Guzman, le futur "Saint Dominique" était à Montpellier dès 1206, pour prêcher contre les "bons hommes" hérétiques, en ayant l'intelligence de reprendre leur exemple de pauvreté, d'humilité et de charité, l'ordre des Dominicains n'a été fondé qu'en 1217.

 

De même, en 1209, Saint François d'Assise est cité par un personnage du roman. S'il est vrai que,  dès 1206,  François d'Assise a mis fin à sa vie dissolue, en 1209 il n'avait que quelques disciples et il ne deviendra "Saint François d'Assise" qu'en 1228 (cf. la semaine prochaine "Le complot des Franciscains").

 

 

Deux éléments du livre  m'ont laissé perplexe :

 

- Pourquoi imaginer une collusion contemporaine entre les Cisterciens et les Jésuites ? Ces deux ordres,  si différents,  n'ont jamais eu "d'atomes crochus" ;

 

- Pourquoi avoir donné le nom d'Authié à un personnage particulièrement antipathique : énarque lepéniste (un énarque qui devient avocat, c'est déjà peu crédible !), fanatique et intolérant alors que ce nom d'Authie symbolise, pour tous ceux qui connaissent l'Histoire des Cathares, la dernière tentative, au début des années 1300, d'une "Eglise de la reconquête" des "purs" ?

 

 

En conclusion : à lire si vous allez passer vos vacances en Ariège ou à Carcassonne, ou si vous faites une excursion à Montségur.

 

 

09:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1)