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06/06/2007

immigrants en détresse

Les députés socialistes européens condamnent l'inaction des autorités à secourir des immigrants en détresse

 

 

 

Les députés socialistes européens ont vivement critiqué  l'incapacité des gouvernements de l'UE à secourir des naufragés menacés de noyade.

 

 

Sont particulièrement visés les Maltais pour ne pas avoir accompli leur devoir humanitaire qui aurait consisté à  porter  secours à des personnes agrippées à un filet flottant destiné à la pêche au thon au large de leurs côtes.

 

 

Les événements tragiques qui viennent de se dérouler au large de Malte sont inexcusables. Les autorités ont parlementé pendant des heures pour justifier leur inaction alors que la vie de personnes était en danger.

 

 

Porter assistance aux personnes en détresse est un devoir pas une option. Le fait que ces personnes soient des clandestins ne devrait pas entrer en ligne de compte.

 

 

 

 

La Commission européenne devrait évaluer les améliorations à apporter aux opérations de sauvetage et s'assurer que les mesures sont correctement mises en oeuvre.

 

 

Visiblement, certains pays tels que Malte ne sont plus capables d'absorber de nouveaux flux de migrants illégaux. L'Europe doit se montrer solidaire et faire en sorte que les coûts pour l'accueil et le rapatriement de ces immigrants soient partagés par tous les Etats membres.

 

 

Il faudrait en outre engager une révision profonde de notre législation européenne afin de s'assurer que les conditions juridiques, dans lesquelles nous opérons, puissent nous permettre de relever les défis posés par l'immigration,

09:25 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (15)

05/06/2007

un mini Traité ?

Quel mini Traité européen ?

 

 

 

Au moment de la campagne référendaire sur le projet de Traité constitutionnel, j'avais dit très clairement que le rejet du Traité tuerait le mot même de "Constitution européenne" pour de longues années, comme plusieurs décennies ont été nécessaires pour commencer à amorcer une ébauche de projet,  après le refus français de la "Communauté européenne de Défense".

 

 

En proposant un "Traité simplifié" le nouveau Président de la République française a préféré l'enterrement plutôt qu'une congélation prolongée.

 

Nul ne sait ce que sera ce mini-Traité, ni même s'il verra le jour,  car il sera bien difficile de trouver un consensus entre les 27 pays de l'Union européenne, entre ceux qui ont ratifié le Traité,  que nous avons rejeté, ceux qui veulent s'en tenir au Traité actuel, ceux qui ne veulent pas reparler de ces choses qui fâchent les électeurs...

 

 

S'il parvient à voir le jour, il suffira de comparer ce mini-Traité avec le projet de Constitution.

 

Le "plan B" que certains promettaient (vous voulez des noms ?) sera, au mieux, le Traité actuel un peu amélioré, afin de permettre à l'Union européenne de fonctionner à 27.

 

La partie III, la plus critiquée, qui reprend toutes les politiques actuelles de l'Union européenne,  demeurera telle qu'elle est,  sans les obligations sociales et environnementales transversales prévues dans le projet constitutionnel.

 

Les textes ne seront pas regroupés et demeureront illisibles pour les citoyens à qui le Président élu a déjà promis de ne pas les embêter en leur demandant leur avis.

 

 

Tous les euro-minimalistes, tous les "nonistes" anti-européens, les eurosceptiques britanniques, danois...et français, les nationalistes tchèques polonais...et français peuvent se réjouir : ils ont réussi à sérieusement limiter, pour longtemps,  la progression vers une véritable communauté politique,  économique et sociale européenne.

 

 

Etre réformiste de gauche, ce n'est pas refuser un progrès au nom du tout ou rien. Le "mieux" est souvent l'ennemi du "bien".

 

 

10:10 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (8)

04/06/2007

"fracture sociale", qu'il disait !

Salaires : l'écart se creuse

 

 

Tout le monde a bien compris que le nouveau Président de la République est très copain avec les patrons des entreprises les mieux cotées à la Bourse de Paris.

 

Il a raison : c'est plus sûr quand on veut se faire offrir des vacances sur un yacht...

 

En plus ils sont généralement propriétaires ou copropriétaires des médias !

 

 

S'ils sont contents de l'élection de leur copain Sarko, ils n'ont pas à se plaindre de l'équipe sortante :

 

 

Les patrons du CAC 40 ont touché l'an dernier, en moyenne, 2,2 millions d'euros (chacun, évidemment !), c'est à dire 150 fois le SMIC !

 

 

Il était temps d'instaurer un "bouclier" fiscal !!

 

 

L'écart avec le salarié moyen, qui était de 1 à 50 il y a un quart de siècle,  est aujourd'hui de 1 à 500 !!!

 

 

Et que Sarko ne nous raconte pas qu'il faut travailler plus pour gagner plus, car il n'y a aucun lien entre la rémunération et la performance, puisque quand ces grands patrons échouent,  et quittent la direction de l'entreprise, ils bénéficient de "parachutes" de plusieurs millions d'euros...

 

03/06/2007

Bonne fête à toutes les mamans

Bonne fête à toutes les mamans de France (dans d'autres pays, ce n'est pas à la même date !)

Une pensée pour celles qui aimeraient le devenir : perséverez !

Une pensée pour celles qui auraient tant aimé l'être.

Cela fait longtemps que ma maman à moi a renoncé à ses cours d'informatique : il me faudra donc trouver une autre moyen !

Si elle lit mon blog : Bonne fête à la mère de mes enfants qui ne les a pas trop mal réussis...et qui essaie de faire encore mieux avec nos petits enfants.

Et pour finir une citation, pour celles qui les aiment : "l'enfant qui a perdu l'usage de la mère ne connaîtra point de repos qu'il n'ait trouvé la chaleur de la femme."

Antoine de Saint Exupéry ("Citadelle")

 

10:00 Publié dans billet | Lien permanent | Commentaires (2)

02/06/2007

Une campagne "off"

Une campagne off

 

 

Chronique interdite de la course à l'Elysée

 

 

Daniel Carton

 

 

Albin Michel

 

 

 

J'ai hésité à acheter ce livre. Nous sortons à peine de la campagne électorale des présidentielles, nous sommes entrés dans une autre, donc je n'avais pas trop envie de me replonger si vite dans l'histoire de notre défaite. D'autant que les livres sur le thème sont multiples.

 

J'ai pris le livre de Daniel Carton parce qu'il a débuté à La Voix du Nord et terminé sa carrière au Nouvel Observateur, après un long passage au Monde.

 

Que fait-il aujourd'hui ? Plus aucun journal ou hebdomadaire ne veut de lui depuis son "Bien entendu...c'est off" ? Est-il devenu intermittent du spectacle médiatique ? Il n'en dit rien.

 

La publicité de la 4ème de couverture est un peu abusive quand elle nous promet de nous raconter "une autre face de la campagne comme on ne l'avait jamais imaginée". Ou alors c'est que le lecteur n'a pas beaucoup d'imagination.

 

Je n'ai rien trouvé d'"interdit" dans cette chronique, pas grand chose que ne sache déjà les lecteurs de journaux, mais j'ai tout de même trouvé plaisir à sa lecture car Daniel Carton a du talent, du "style" ("la politique, c'est le loto de ceux qui n'ont jamais rien à perdre"),  l'art du portrait ("Chirac est le dernier témoin de la France de Gabin"),  pour nous raconter, pour nous décrire, pour nous faire revivre cette campagne.

 

 

Les plus intéressé(e)s par ce livre devraient être les journalistes et les femmes et les hommes politiques, car il revient de façon obsessionnelle sur leurs relations, comme dans "Bien entendu...c'est off".

 

La lecture de Daniel Carton devrait être obligatoire dans toutes les écoles de journalisme, et dans tous les stages de formation de candidat(e)s à des élections, car, en vertu du principe de réalité, il faut faire ce qu'il condamne pour être élu(e) ou, pour les journalistes, faire carrière (ne jamais oublier totalement qui est propriétaire du média). Puisque "c'est le sacre de la politique politicienne régentée par les médias qui ne sont plus que dans le suivisme et le maquillage".

 

Il a raison de rappeler que, pour la première fois, les deux principaux candidats n'avaient aucun bagage en matière de politique étrangère. Sauf que les médias ont souligné cette faiblesse chez Ségo et l'ont gommé chez Sarko, et surtout, les affaires étrangères ça fait perdre des voix, ça n'en fait pas gagner, car "l'esprit citoyen se dilue dans l'attente consumériste", "la politique est à la merci des lois de la grande distribution".

 

Qui peut être surpris que le "sacre" de Sarko, son investiture par l'UMP,  ait coûté 3 millions d'euros, qu'il n'y avait non pas "plus de 100.000 personnes" comme l'a dit TF1, mais moins de 30.000 ?

 

Qui peut être surpris que Sarko, simple candidat, ait besoin de 38 gardes du corps, le double que le Président de la République ?  

 

Qui peut être surpris que les patrons de TF1 aient menacé Nicolas Hulot de le "virer" s'il était candidat ?

 

Qui peut être surpris que "rares sont les dimanches après-midi que Jean-Pierre ne passe pas avec Nicolas", quand on a vu l'attitude de Mr Elkabach avec Ségolène Royal ? (Les autres dimanches, Nicolas les passe avec Drucker...)

 

Mais Daniel Carton a raison d'être choqué que certains journalistes applaudissent Sarko pendant ses conférences de presse.

 

Comme il dit : "Sarko est plus fort que son ami Berlusconi, car lui, les médias, il avait dû les acheter, alors qu'ici tout est gratuit !"

 

Le livre se termine avant le repas au Fouquet's et l'échappée sur le yacht d'un de ses nombreux amis milliardaires, mais Carton avait vu juste "le sarkozysme, c'est Rolland Garros à 15 heures".

 

 

09:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (3)