10/11/2006
vers une autre politique agricole
"L'agriculture européenne a besoin de retrouver un projet fondateur capable de garantir un cadre politique stable et durable ainsi que l'identité et la dignité du métier de l'agriculteur, tout en répondant aux demandes de la société. Tel est le message des conclusions du parlementaire socialiste européen, Stéphane LE FOLL, lors du séminaire sur les "Défis et perspectives du modèle agricole européen" réalisé à l'initiative du Groupe du PSE cette semaine à Bruxelles, avec une participation importante des organisations agricoles européennes et nationales, des représentants des institutions européennes et des parlements nationaux ainsi que es ONG.
D' après Le Foll, "l'orientation vers la durabilité, la recherche, les nouveaux modes de production et de gestion des sols aura un impact positif sur la productivité et la compétitivité de l'agriculture européenne et contribuera à la conciliation du monde rural avec les zones urbaines."
Katerina BATZELI, coordinatrice pour l'agriculture au nom du Groupe du PSE, a considère que "Notre objectif est de redéfinir la stratégie et les mécanismes de soutien du modèle agricole européen qui doit s'adapter progressivement afin que l'UE soit capable de maintenir et même de renforcer son rôle dans le secteur alimentaire et énergétique après 2013".
"Œuvrant de concert avec les autres politiques économiques et sociales de l'UE -affirme Batzeli, le modèle agricole européen doit mettre l'accent sur l'emploi, la cohésion et le financement de régions et de secteurs qui en ont vraiment besoin afin de renforcer le rôle multifonctionnel de l'agriculture et de soutenir le développement rural."
"Aujourd'hui, nous avons reçu un message clair sur l'orientation du modèle agricole européen", a poursuivit la coordinatrice socialiste, "et nous essayerons de l'approfondir en lançant un débat ouvert en collaboration avec tous les acteurs concernés."
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09/11/2006
limitation du temps de travail
Les députés socialistes du Parlement européen ont exprimé leur vive déception après l'échec du Conseil qui n'est pas parvenu à un accord sur la révision de la législation sur le temps de travail et en particulier sur la suppression de la très controversée clause d'opt-out.
"L'incapacité du Conseil à trouver un accord est un très mauvais signal adressé à l'opinion publique européenne au moment où l'Europe traverse une période de doutes. L'Europe a besoin de normes de protection concernant les heures de travail maximales, a souligné Harlem Désir, vice-président du Groupe socialiste au Parlement européen.
"Une nouvelle fois, le Conseil des ministres a manqué une occasion de protéger les travailleurs contre les risques liés à des heures de travail irrégulières et à la surcharge de travail", a déclaré Stephen Hughes, porte-parole du Groupe socialiste pour l'Emploi et les Affaires sociales.
"J'appelle la future présidence du Conseil à s'engager sans équivoque en faveur de l'amélioration de la santé et des conditions de travail de millions de travailleurs en recherchant une solution pour sortir de l'impasse. En l'absence d'accord, le concept de flexsécurité et l'équilibre entre vie professionnelle et vie de famille restent une coquille vide", a ajouté le député travailliste.
"En tant que socialistes nous estimons que ce n'est pas en augmentant le temps de travail des travailleurs que l'on augmentera la productivité. En réalité, il est prouvé que des horaires de travail plus courts et plus flexibles peuvent améliorer la productivité. Des recherches montrent que les travailleurs qui subissent des rythmes de travail supérieurs à 48h par semaine ont plus de risques de souffrir de maladies cardiaques, de maladies liées au stress et du diabète", souligne l'eurodéputé.
"Le manque de volonté politique d'examiner attentivement une formule en vue de supprimer la dérogation à la limite maximale du temps de travail" est la cause du blocage au sein du Conseil, a déploré pour sa part Alejandro Cercas, auteur du rapport du Parlement européen.
"Je regrette beaucoup que ni la Commission, ni le Conseil n'aient tenu compte, dans leurs dernières propositions, du compromis équilibré soutenu par une large majorité de notre Assemblée, lors de la première lecture.
Nous devons continuer de presser la Commission et le Conseil afin qu'ils répondent aux attentes des citoyens de l'Union pour la sauvegarde de leurs droits sociaux, de leur santé et de leur bien-être", a ajouté le député socialiste.
09:15 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)
08/11/2006
ce soir
Réussir le changement
Pour vivre mieux dans notre pays
Présentation du "projet socialiste" pour la France
par
Stéphane Le Foll
Directeur de cabinet de François Hollande
Mercredi 8 novembre à 18 heures 30
à la "Halle au beurre"
avec la participation de
Jean-Louis Cottigny
Secrétaire fédéral, député européen
et
Dominique Rambotte
Conseillère régionale
09:07 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/11/2006
Avoir des priorités
Sur la 6 à Capital , reportage sur les cantines scolaires .
Bilan avec 1,56 euro par élève , appel aux produits industriels les
moins chers et forcément de moindre qualité .
puis contre -exemple d'une petite ville dans le sud ouest où les
élèves des cantines mangent BIO . coût supplémentaires pour la
mairie : plus de 24 000 euros à l'année . Réponse du maire au
journaliste qui lui demande ce qu'il aurait pu faire avec cet
argent : " 1 KM de rue bitumée" ...
A méditer pour Aire sur la Lys, car c'est tout le sens que mon combat au conseil municipal depuis bientôt 6 ans : avoir des priorités, faire des choix en faveur de l'éducation.
09:48 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (3)
05/11/2006
l'homme qui remplace les sondages
De Pierre-Paul Renders
Avec Gilbert Melki, Chantal Laubry et Thierry Lhermitte
Le cinéma belge est souvent excellent, dans la description sociale, mais aussi dans l'humour.
Le film invente le personnage d'un homme "comme tout le monde" qui réagit comme la majorité des sondés, et sur ce prétexte le film souligne le côté caricatural de ce monde basé sur les sondages, ou tous les produits sont testés, ou toutes nos préférences sont sondées, la politique n'échappant pas à la règle, comme nous pouvons le constater actuellement à l'approche de l'élection présidentielle.
Le film est très drôle et il est difficile de ne pas penser à Chirac, ou pour les plus vieux à Giscard, en voyant le Président de la République, magnifiquement joué par Thierry Lhermitte, obsédé par les effets de mode, voulant absolument connaître l'opinion des Français pour se faire réélire.
16:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)