30/01/2007
le porte parole national de Ségolène Royal à Aire
Gilles Savary, porte-parole national de Ségolène Royal sera présent à Aire-sur-la-Lys, le Mercredi 7 février, de 18 heures 30 à 20 heures, dans la salle de la "halle au beurre", afin d'animer un débat participatif sur "la vie chère, le dialogue social".
Le principe du "débat participatif" est de donner la parole à l'assistance afin qu'elle puisse s'exprimer. Une synthèse est ensuite réalisée pour informer la candidate et son équipe.
Des dizaines de ces débats sont organisés dans le Pas-de-Calais. Celui d'Aire-sur-la-Lys est le seul à être animé par le porte-parole national de Ségolène Royal.
Vous pourrez lui poser toutes vos questions.
09:42 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
29/01/2007
Timor (fin)
Les déplacés
150.000 personnes ont trouvé refuge dans des camps. Environ la moitié dans la capitale (à proximité de l'aéroport- d'où la fermeture de celui-ci deux jours avant notre mission, en raison de troubles et dans le centre ville, en particulier juste devant notre hôtel).
La priorité du Président et du gouvernement est de les faire rentrer chez eux. Mais ce n'est pas seulement les éventuelles inquiétudes concernant leur sécurité qui les retient : ils ont perdu foi dans l'agriculture et attendent le pétrole, même si la ville ne leur procure que peu d'emplois et même si l'agriculture reste aujourd'hui la principale source de survie de la population.
L'aide humanitaire de l'Union européenne se fait par le biais d'Echo (44 millions d'euros) et de subventions aux ONG (6,5 millions d'euros). Comme d'habitude l'aide de l'Union européenne est totalement invisible et non identifiable, contrairement à l'aide américaine.
Latrines et "capacity building" : le rôle de l'Union européenne
Au Timor, le taux de chômage tourne autour de 80% et le taux de natalité, un des plus hauts du monde, amène les moins de 18 ans à constituer 60% de la population.
L'inoccupation des jeunes, sans emploi, sans perspectives immédiates, avec peu d'espoirs à long terme, n'est-elle pas la première cause de l'insécurité ?
La question se pose dans nos banlieues, pourquoi pas au Timor ?
Pour inciter les Timorais à rester à la campagne, l'Union européenne finance une ONG qui réalise des adductions d'eau et la pose de latrines dans les villages. Ce qui est incontestablement très utile pour les villageois.
L'argent du pétrole commence à arriver depuis le mois d'août dernier. Il rapportera à l'Etat un milliard de $ par an d'ici deux ans (à comparer avec les 18 millions d'euros sur 5 ans du 9ème FED...) et les Timorais rêvent leur pays comme un futur nouveau Singapour, nouveau carrefour de l'Asie et de l'Australie.
L'argent du pétrole permettra un large programme de construction d'infrastructures, d'éducation et de formation. Mais il faudra des années pour former les enseignants qui permettront de scolariser les jeunes Timorais en portugais, d'abord dans l'enseignement primaire, puis secondaire et technique, sans parler de la formation de milliers de fonctionnaires, lusophones, dans tous les domaines, dont tout pays a besoin pour se construire et mettre en place des services publics.
L'industrie pétrolière demande une technicité que les Timorais n'ont évidemment pas.
Comme dans les Etats pétroliers d'Afrique, le personnel est tout aussi "off shore" que les plates-formes.
De la même façon se pose la question du raffinage et de l'exploitation du gaz.
L'Australie cherche à tirer profit de la situation de déséquilibre des forces et des troubles au Timor pour amener sur son territoire tous les processus de transformation, tout en formant les futures élites timoraises.
Le potentiel, dans le domaine de la pêche et du tourisme (pour une clientèle australienne), est énorme mais il suppose de grands investissements dans les infrastructures et dans la formation.
Le petit Timor, coincé entre les géants indonésien et australien, aimerait bien une présence européenne plus active. Comme en Afrique, les Chinois, attirés par le pétrole, sont de plus en plus présents et cherchent à jouer un rôle. Dans le cadre du 9ème FED, la Communauté européenne a versé 12 millions d'euros pour le développement rural et 6 millions pour aider à la "capacity building". Malgré les efforts portugais, malgré la présence de Baroso à la Présidence de la Commission, l'Union européenne a-t-elle la volonté d'exister si loin de son territoire ? Ne devrait-elle pas mettre la priorité sur la formation plutôt que sur l'installation de latrines dans les villages, ne laissant pas ainsi l'Australie comme seul intervenant dans l'éducation des futures élites ?
11:45 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
28/01/2007
un conte de fées républicain
Un conte de fées républicain
Safia Otokoré
Editions Robert Laffont
Safia Otokoré, secrétaire nationale du PS chargée des sports, vice-présidente de la Région Bourgogne raconte sa vie : " je suis née pauvre, je suis née femme, je suis née noire, et je suis née musulmane" : l'enfance dans un quartier pauvre de Djibouti, son excision et son infibulation à l'âge de sept ans (pas pour les âmes sensibles), ses compétitions sportives, sa vie de femme de footballeur professionnel, son engagement associatif puis politique, au PS, sa vie de femme battue (pas par le footballeur).
Un conte de fées républicain !
Le récit de sa première participation à une réunion de section du PS ne donne vraiment pas envie d'aller y voir. Que celles et ceux que cela pourrait effrayer se rassurent : ça peut être pire !!!
13:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
27/01/2007
Boubacar Boris Diop
Je parlais, la semaine dernière, du dernier livre de Boubacar, Boris Diop, écrivain sénégalais.
C'est lui qui a dit : "Il est des gens qui, dans leur vie, ont acheté plus de Mercédès que de livres !"
J'ai une certitude : l'impossibilité de mettre tous mes livres dans ma twingo ...
11:45 Publié dans citations | Lien permanent | Commentaires (4)
26/01/2007
Timor (suite 3)
Quatre tribunaux ont été créés, manquant dramatiquement de moyens, à commencer par le personnel...qui se doit d'être lusophone, pour des raisons constitutionnelles, alors qu'au tribunal quasiment personne ne comprend le portugais.
Le Procureur général se plaint de n'avoir ni électricité, ni photocopieur, ni personnel administratif, ni voiture, etc…
Il en résulte un total manque de confiance dans la justice et ce sentiment, que l'Etat n'est pas en mesure de régler les problèmes, pousse les gens à vouloir se faire justice eux-mêmes, ce qui est particulièrement dangereux dans un pays qui sort de 24 ans de luttes clandestines et où 200 armes individuelles ont disparu lors de la récente crise.
11:40 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)


